« Certes, je suis un peu largué et j’ai des doutes sur ce qu’on me raconte. Je me dis malgré tout que, si je n’ai pas encore tout compris, c’est sans doute qu’on ne m’a pas bien tout expliqué » (extraits du journal intime de l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group, leader mondial des maîtres du temps)…

L’excellent mais trop parcimonieux blog horlo-féminin « Laurloge » (Laurence Janin) s’intéresse à « Business Montres » en publiant un portrait –arrosé de thé à la menthe, histoire d’en masquer les pointes acérées – de Grégory Pons. Remerciements à Laurence Janin, même si nous ne sommes pas d’accord avec tout ce qu’elle écrit…

Comme les civilisations dont parlait Paul Valéry dans sa « Première lettre » de « La crise de l’esprit » (1919) et pour le paraphraser, « nous autres [marques de montres], nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Depuis le tournant du troisième millénaire, disons une bonne vingtaine d’années (1996-2016), une bonne centaine de nouvelles marques ont disparu ou sont fantômisées. Méditons ensemble dans ce cimetière des éléphants, qui est aussi le bûcher de nos vanités horlogères et de nos illusions économiques.

En exclusivité estivale pour « Business Montres », le grand test culturel de l’été, d’après un célèbre jeu de questions-réponses adapté à l’univers des montres par la Fondation de la Haute Horlogerie (FHH). Chaque jour, pendant les vacances horlogères, six questions portant sur différents domaines (technique, histoire, collection, marque, décoration, matière). Les (bonnes) réponses seront données dans l’épisode suivant…

Problématique et mal argumenté voici quelques années, le parrainage du Montreux Jazz Festival par la manufacture Parmigiani a pris tout son sens cette année. Question de concordance des temps : cinquante ans de création pour le Festival, dix ans de présence pour Parmigiani, ça crée des liens ! Sur scène, ça donne même une idée assez claire de l’actuelle situation de l’horlogerie…

Nous n’étions qu’une (petite) poignée de chroniqueurs lucides à anticiper un désastre : ce n’est pas pour le plaisir d’avoir eu raison avant tout le monde, mais il faudrait tout de même pointer les responsabilités des uns et des autres dans la spirale de récession qui frappe l’horlogerie et qui va maintenant détruire des milliers d’emplois et des dizaines de marques avant la renaissance d’une horlogerie digne de ce nom…

Le créateur-administrateur de Forumamontres, premier forum horloger francophone (60 000 membres), pousse un vrai coup de gueule à propos de l’actuelle stratégie de communication de la plupart des marques de montres. Des propos cinglants, qui ne surprendront pas les lecteurs de « Business Montres », mais qui méritaient d’être repris tellement le constat de Joël Duval sonne juste et tellement il fait mal en mettant exactement le doigt là où il faut…

C’était à lire au cours de ces derniers jours dans « Business Montres » – où c’était publié en exclusivité, en avant-première ou en toute originalité, en vrac, en bref ou en grande largeur, en chaire ou en rosse, mais toujours en toute liberté de parole et de pensée ! Un bon sujet de méditation pour tous nos amis amateurs de montres qui fréquentent les médias perroquets spécialistes de l’anesthésie éditoriale : quels autres médias horlogers avaient déjà publié – avant nous – ces révélations, ces informations et ces analyses critiques ?

Comme les civilisations dont parlait Paul Valéry dans sa « Première lettre » de « La crise de l’esprit » (1919) et pour le paraphraser, « nous autres [marques de montres], nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Depuis le tournant du troisième millénaire, disons une bonne vingaine d’années (1996-2016), une bonne centaine de nouvelles marques ont disparu ou sont fantômisées. Méditons ensemble dans ce cimetière des éléphants, qui est aussi le bûcher de nos vanités horlogères et de nos illusions économiques.

Les nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt. Des montres vues du côté des marques, commentées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept montres cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Girard-Perregaux, Glashütte Original, Hautlence, Lip, Luminox, Perrelet et William L. 1985…

Poursuivons notre exploration des objets du temps dans l’univers graphique des « comics » et des « pulps » américains de l’après-guerre : après les super-héros, les coucous ou les aiguilles, septième séquence de notre série rétro-nostalgique avec les pendules de parquet, qui sont, pour les dessinateurs de l’âge d’or, des portes ouvertes sur les abysses du temps. Originale et visuellement très forte, une telle compilation n’avait encore jamais été tentée dans les médias horlogers (il est vrai qu’il n’y a pas de publicités, ni d’annonceurs à la clé)…

Remercions le regretté Francis Blanche pour cette sentence d’une singulière profondeur, qui exprime en quelques mots une attitude pragmatique et résolue face à un monde qui bouge. Il suffit de modifier quelques lettres pour réorienter tout le sens de la phrase ! Tout il suffirait de changer quelques têtes pour relancer la machine horlogère ! Alors que ses élites ont manifestement fait faillite, les prébendiers de l’industrie des montres devraient réfléchir à une disruption cognitive dont ils ne pourront plus s’exonérer…

Rien ne va plus pour le Swatch Group, qui dévisse sur les marchés de la montre, qui dévisse à la Bourse et qui dévisse comme « premier-horloger-du-monde » ! Journée noire pour Nick Hayek, qui aurait mieux fait de vérifier que le saint du jour n’était pas très indiqué pour avertir tout le monde que son groupe était frappé d'une maladie qu'il se refuse à nommer…

Mais aussi la lumière intérieure comme expérience ultime, la testostérone parfumée aux sables du désert et les trois cents mètres d’une sécurité bleu-blanc-rouge… Ci-dessous : camouflage en version djebel et rocailles pour ce très viril chronographe tout-terrain inspiré par les montres des pilotes militaires…

Quelle est cette lettre confidentielle qui est réservée aux grands collectionneurs de montres pour leur permettre de comprendre ce qui se passe dans les ventes aux enchères et chez les grands marchands de pièces de collection ?