« Contes et légendes de la montre » : tout un programme ! Des contes qui commencent par de belles découvertes, un matin de « chine » dans un vide-grenier. On vous la fait courte, parce qu’il y aurait des livres entiers à écrire sur chacun des futurs épisodes de cette série, qui commence par nous promener autour des Kampfschwimmers allemands du IIIe Reich, quelque part dans le nord de la France…

Pas bon pour le tourisme horloger, tout ça : les vols de montres de luxe arrachées au poignet de ceux qui en portent se multiplient à Paris ces derniers jours. Et on ne parle que des violences déclarées à la police ! Cibles préférées des voleurs : Patek Philippe, Hublot, Rolex et DeWitt…

Non content d’avoir verrouillé l’Euro avec Hublot, Jean-Claude Biver se paye même le luxe d’avoir sous contrat TAG Heuer la vedette de la finale, Cristiano Ronaldo. Au-delà de cette compétition, le football – ses championnats, ses équipes et ses fantastiques audiences – et ses audiences sont mis en coupe réglée par le pôle horloger de LVMH jusqu’en 2022 : grâce à la tenaille Biver, le football est un sport qui se joue en équipes, mais, à la fin, c'est toujours Bibi qui gagne !

Les modes vont et viennent, défaisant demain les plus belles réputations d’hier à d’aujourd’hui. Peut-être les montres, qui n’étaient pas spécialement sous les projecteurs avant les années 1990, ne seront-elles plus à la mode dans les années 2020… Rien n’est joué : c’est pourquoi il est plus que jamais urgent de renouer avec la magie de nouveaux objets du temps créatifs, ludiques et accessibles…

L'actualité des montres à l'heure d'été, avec quelques séquences originales de nos « Contes et légendes de la montre ». Des contes qui commencent par de belles découvertes, un matin de « chine » dans un vide-grenier. On vous la fait courte, parce qu’il y aurait des livres entiers à écrire sur chacun de ces épisodes…

C’était à lire au cours de ces derniers jours dans « Business Montres » – et nulle part ailleurs ! En exclusivité, en avant-première ou en toute originalité, en vrac, en bref ou en grande largeur, en chaire ou en rosse, mais toujours en toute liberté de parole et de pensée ! Un bon sujet de méditation pour tous nos amis amateurs de montres qui fréquentent les médias perroquets spécialistes de l’anesthésie éditoriale : quels autres médias horlogers avaient déjà publié – avant nous – ces révélations, ces informations et ces analyses critiques ?

C’est curieux de voir à quel point certains éditoriaux d’actualité « tiennent la route » des années plus tard, quand d’autres interventions vidéo sont emportées par les vents imprévisibles du temps qui passe en balayant les débats inutiles. Parce que c’est l’été et que, précisément, l’actualité des montres relâche sa pression sur le quotidien et parce qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien, une sélection courte de huit des meilleurs éditoriaux – ceux qui ont toujours du sens, parfois six ans près – qu’on peut (re)trouver sur « Business Montres Vision »

Les nouveaux temps, c’est maintenant ! Comme toujours dans cette série « Rock’N’Horl », on reste à la périphérie créative et imaginative des objets du temps, avec des concepts et des propositions qui ne sont pas nées dans les bureaux d’étude de l’industrie horlogère, mais qui n’en sont pas moins stimulants sur le plan intellectuel…

Poursuite de notre voyage dans l’univers magique des « comics » et des « pulps » américains de l’après-guerre, avec un coup de projecteur sur les coucous (dans le style suisse ou allemand). Sixième séquence de notre série icono-rétro-nostalgique, originale et visuellement très forte, une telle compilation n’avait encore jamais été tentée dans les médias horlogers (il est vrai qu’il n’y a pas de publicités, ni d’annonceurs à la clé)…

Les nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt. Des montres vues du côté des marques, commentées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept montres cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : A. Lange & Söhne, Bell & Ross, Michel Herbelin, RJ-Romain Jerome, Skagen, Swatch et Vacheron Constantin…

Mais aussi une certaine nostalgie anticonformiste de la guerre froide, la montre verte qui va affronter les Bleus, l’or des pilotes de la Marine et la plongeuse des plus belles heures de l’été... Image ci-dessous : Le fameux panneau d’arbitrage, en plein écran au moins quinze par match, ce qui en fait le panneau publicitaire le plus vu et le plus mémorisé de l’Euro...

Reprise d'un article de Samuel Jaberg, publié aujourd'hui par Swissinfo.ch.

Les marques horlogères préfèrent sacrifier la R&D plutôt que leurs budgets marketing ou leurs programmes d’ouvertures de boutiques et de de constructions pharaoniques : on privilégie le court-terme au lieu d’investir sur l’avenir ! Faute des budgets nécessaires, les ateliers spécialisés sont au bord de la rupture et le prochain SIHH comme Baselworld 2017 restent d’être d’une insigne pauvreté créative…

« Certes, je suis un peu largué et j’ai des doutes sur ce qu’on me raconte. Je me dis malgré tout que, si je n’ai pas encore tout compris, c’est sans doute qu’on ne m’a pas bien tout expliqué » (extraits du journal intime de l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group, leader mondial des maîtres du temps)…

La nature nous tend un manuel de survie dans un monde complexe : observons les cafards (c’est vrai, c’est moins noble que les panthères ou les dauphins) pour surprendre et comprendre les secrets de leur fantastique résilience. C’est toujours plus amusant que les fantasmes de ceux qui rêvent d’une reprise à la rentrée, jusque parce que ce sera moins pire pour cause d’« effet de base » positif dans la spirale négative des exportations. Ce qui ne veut rien dire !