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LE SNIPER DU LUNDI (accès libre)
« La fin d’un monde n’est pas la fin du monde, ce n’est que l’aube d’un nouveau temps »

Quelles seront les valeurs fortes du nouveau monde qui va succéder à l’ancien monde ? Quelles seront les nouvelles élites (il y en a toujours) de la nouvelle horlogerie d’après la chronapocalypse, celles qui préfèrent déjà les montres à l’argent des montres ? Alors que les manufactures s’apprêtent lentement à redémarrer leurs activités, quel nouveau cap prendront les marques ? On va vivre une époque formidable, celle des changements qui nous attendent après le déconfinement…


MAIS ELLES SONT DÉJÀ LÀ, 

SOUS NOS YEUX, LES FUTURES 

ÉLITES DE REMPLACEMENT ! (éditorial)

C’est devenu un lieu commun, dont nos lecteurs ont eu connaissance un peu avant tout le monde, dès les premières heures de la chronapocalypse : il y aura un avant et un après printemps 2020, de même que nous devrons ouvrir le chapitre d’un nouveau monde après avoir tourné la page la page de l’ancien monde. Ce que nous vivons (mise en panne économique de tous les marchés sur une planète, confinement personnel de tous les amateurs, sidération mentale, etc.) est une situation sans précédent : si c’est bien la fin d’un monde, ce n’est pas la fin du monde. Ce qui vient de s’écrouler, c’est la fausse modernité d’une économie turbo-capitaliste fondée exclusivement sur le profit, la prédation née de la globalisation et le gaspillage : dommage que l’horlogerie de l’ancien monde ait fini par devenir le symbole objectif des élites rapaces de cette mondialisation ! Ce qui vient de se vaporiser sous nos yeux, en quelques semaines ahurissantes à vivre, c’est le monde du fric et de la « course au pognon », des égos boursouflés, d’une dégradation des relations humaines, de la fausse monnaie marketing, des faisans numériques et d’une quête pathétique de l’avoir.

On ne sait pas encore si le « nouveau monde » sera plus vertueux, ni quels seront ses défauts, mais il est déjà certain qu’il sera dans l’être plus que dans l’avoir, dans la qualité plus que dans la quantité, dans l’hédonisme tribal plus que dans la frénésie accaparatrice et dans le respect (de l’humain, de la planète, du vivant et de ses rythmes) plus que dans le pillage. Il sera en tout cas moins orwellien et un peu moins inquiétant, quoique… Ce qui est tout aussi certains, c’est que les héros de demain ne seront pas ceux d’hier : les responsables du désastre ne sauraient les sauveteurs qui tentent de nous délivrer du malheur. Ce qui passe par un « grand remplacement » des fausses élites de l’ancien monde par de nouvelles élites horlogères. Inutile de chercher bien loin : elles sont déjà sous nos yeux, ces générations de nouveaux responsables capables de reprendre en main le destin de l’horlogerie, dans tous les compartiments du jeu. On les voit à l’œuvre dans les manufactures « historiques », ces nouvelles élites, excédées par l’inconduite de leurs états-majors [des ânes qui conduisent à la guerre une armée de lions] mais toujours prêtes à relancer les dés sur le tapis de jeu. On les admire à l’œuvre chez les fournisseurs de l’industrie horlogère, ces nouvelles élites toujours prêtes à inventer l’impossible et à conquérir l’inaccessible, qu’on parle de d’artisanat industriel, d’ingéniosité mécanique, de décoration ou de métiers d’art. On les repère à l’œuvre, ces nouvelles élites, derrière les nouvelles marques qui se lancent et qui éclosent sur les réseaux sociaux, en taillant des croupières aux plus grandes marques. On les devine aussi dans les médias en devenir, où naissent de nouvelles formules passionnantes et où se signalent des signatures qui feront demain la pluie et le beau temps. Toutes ces élites ont compris le message de la future nouvelle horlogerie :

• Créativité : c’est la clé d’une reconquête des têtes et des cœurs, alors que déferlent sur les poignets des montres connectées qui renvoient non plus à un temps utilitaire, mais à une santé et à une liberté d’activité qui sont désormais les valeurs fortes du nouveau monde [de même que la précision mécanique ou l’ostentation statutaire étaient les étoiles polaires de l’ancien monde]. Cette créativité n’est en rien exclusive de fidélité aux traditions ou d’hommages patrimoniaux : le tout est de ne pas abuser en versant dans une idolâtrie vintage qui n’est que trop souvent le cache-sexe de la paresse intellectuelle…

• Accessibilité : ce n’est pas une question de prix, mais de valeur – on peut rester coûteux sans être cher et s’avérer accessible avec cinq ou six zéros derrière l’unité ! Value for money, disent les sages. C’est en se remettant au niveau réel de fortune de sa clientèle traditionnelle que l’horlogerie retrouvera les volumes indispensables à sa reconstruction, dans un chantier qui va de Ice-Watch à Greubel Forsey, en passant par Ikepod, Rolex et MB&F [pour ne citer quelques noms]. En 1931, en lançant la Calatrava alors que déferlait la pire crise économique du XXe siècle, Patek Philippe a pu sauver la marque avec une montre minimaliste en acier vendue à un prix plus raisonnable que les hyper-complications mécaniques que se disputaient les milliardaires américains d’avant la crise : c’était un comportement de nouvelle génération…

• Légitimité : ce dont les amateurs vont avoir le plus envie d’acheter, c’est de la substance et de l’authenticité, aux antipodes du bullshit marketing de l’ancien monde, qui a trop fait prendre les vessies mondialisées et externalisées pour des lanternes enracinées. C’est pour cette raison qu’il faut revenir à un Swiss Made géographique centre-européen [et non plus comptable et bureaucratique]. L’avenir de l’horlogerie est relocalisé dans son berceau séculaire, territorial [ici et maintenant], contemporain dans son offre démuséographiée comme dans son approche d’une demande polymorphe, ludique et décomplexé…

Les nouveaux joueurs sont sur le banc de touche, alors que les anciens restent abasourdis sur la pelouse, battus comme des cocus de la globalisation, incapables de comprendre ce qui leur arrive, inertes et fréquemment victimes de crampes qui les jettent à terre. Les nouveaux joueurs aiment la montre quand les anciens n’aimaient trop souvent que l’argent des montres. Nuance ! Les vents terribles de la chronapocalypse vont dépouiller l’arbre horloger de ses branches mortes. Le chantier est immense, c’est pour cette raison qu’il est exaltant et que nous vivons une époque formidable par ses cris et sa fureur, même si nous en sommes encore au stade de la sueur, du sang et des larmes. L’optimisme est plus que jamais de rigueur. On vous laisse réfléchir là-dessus…

❑❑❑❑ À NOS AMIS LECTEURS

Alors que l’horlogerie est au point mort , avec ses manufactures et ses ateliers fermés ou très ralentis, nous profitons de cette chronapocalypse pour proposer un supplément de pages en accès libre. C’est notre contribution à l’« effort de guerre » de toute la communauté horlogère, pour la soutenir dans les difficultés qu’elle affronte et qui ne font que commencer. Nos lecteurs, anciens et surtout nouveaux, pourront ainsi mieux profiter des loisirs que leur offre le confinement. À vous, en retour, de nous soutenir par un geste simple et très efficace : vous abonner (moins de 70 centimes par jour) pour bénéficier tranquillement de toutes nos informations, de toutes nos chroniques et de toutes nos analyses. Nous comptons sur vous comme vous pouvez compter sur nous pour ne pas vous abandonner dans cette crise aux conséquences incalculables…

LES BONNES, MOINS BONNES

ET AUTRES NOUVELLES DU JOUR,

EN VRAC, EN BREF ET EN TOUTE LIBERTÉ

❑❑❑❑ LA BANDE-SON DU JOUR  : un autre futur grand classique des possibles futurs reconfinements serait Résiste (France Gall, 1981, paroles et musique de Miche Berger). Des paroles pour se forger l’âme en phase confinée : « Résiste / Prouve que tu existes / Cherche ton bonheur partout, va, / Refuse ce monde égoïste / Résiste / Suis ton cœur qui insiste / Ce monde n'est pas le tien, viens, / Bats-toi, signe et persiste ». Rappelons que Business Montres a décidé de créer une play-list optimiste et nostalgique pour aider tout le monde à se déconfiner mentalement…

❑❑❑❑ LA DEVINETTE DU JOUR : d’après vous, quel est le haut responsable politique à l’égo très chatouilleux qui a pris très au sérieux un de nos poissons d’avril (Business Montres du 1er avril), en nous menaçant de façon comminatoire des foudres de la justice ? On ne peut pas encore vous raconter l’histoire, mais elle est savoureuse…

❑❑❑❑ LA BONNE NOUVELLE DU JOUR : dans la série « Les horlogers du cœur », des nouvelles de la cagnotte « L’horlogerie solidaire » pour soutenir concrètement les personnels de santé mobilisés (Leetchi).  Message de Thierry Gasquez (Passion horlogère), qui a monté cette initiative : « Elles s'appellent Fabienne, Amélie, Amandine, Sylvie, Céline... Elles sont infirmières, aides-soignantes, secrétaires médicales, manipulatrices en radiologie... Et elles vont recevoir, grâce à vos contributions, cette carte essence (ci-dessous) pour une petite prise en charge des frais qu'elles engagent pour tous les jours participer à sauver des vies. C'est très modeste, mais c'est une façon très concrète de leur dire merci. Grâce à vos dons nous allons déjà pouvoir en remercier quinze. Il y aura bientôt de nouveaux remerciements car, entretemps, vous avez continué à soutenir notre action. Passion Horlogère vous dit aussi un très grand merci pour votre contribution ».

❑❑❑❑ LA BONNE OPÉRATION DU JOUR : pari gagné pour le lancement par Ikepod de sa première montre automatique, la Megapod redessiné par le multicréateur Alexandre Peraldi (ex-Baume & Mercier). La campagne de souscription sur Kickstarter se termine dans quelques heures, avec un objectif dépassé d’une dizaine de points et une petite centaine de montres qui seront livrables avant l’été si les liaisons régulières reprennent entre les marchés européens, asiatiques et américains.  En pleine chronapocalypse, alors que les amateurs sont partout aux abonnés absents, ce succès est très appréciable : Ikepod, la marque qui a réconcilié l’horlogerie et le design contemporain, reste plus que jamais une valeur sûre à surveiller…

❑❑❑❑ LE BON RÉFLEXE DU JOUR : en général, on se ne regrette pas son passage sur la page Instagram de Business Montres, le seul espace horloger de ce réseau social à ne pas présenter la moindre montre ! Pas le moindre wristshot ! On n’y vend rien [et surtout pas l’audience et les followers] et on n’y promeut rien ! Uniquement des dessins, amusants, insolents et parfois graves, dont les détournements et les « bulles » proposent un autre regard sur l’actualité des montres. À consulter régulièrement [on peut s’y abonner gratuitement pour ne rien manquer] sans se priver d’y distribuer les cœurs et les commentaires de rigueur…

❑❑❑❑ LA SÉANCE DE RATTRAPAGE DU JOUR : comment Business Montres s’est posté aux avant-postes pour suivre l’actualité des montres. Cette année 2020 et la décennie qui s’annonce seront décisives pour l’histoire des montres – peut-être de façon tragique, mais aussi de façon plus positive si les planètes s’alignent correctement. Dans notre « zéro bullshit zone », nos lecteurs étaient en première ligne pour mieux comprendre ce qui se passe. Voici, comme tous les week-ends, tout ce qui a compté pour la communauté horlogère, au cours de cette semaine, à propos des hommes, des montres et des marques. Des actualités publiées pour que chacun puisse mieux tirer son épingle du jeu sur le tapis vert de l’économie des montres (compilation Business Montres du 5 avril)…

❑❑❑❑ LA DÉCEPTION DU JOUR : dommage pour les équipes mises sans hésiter en chômage partiel, parfois avec d’impressionnantes baisses de revenus dans les étages des directions, mais les managers du groupe Richemont ont renoncé à une baisse provisoire de leur rémunération. Pour la solidarité… « circulez, il n’y a rien à voir » !

❑❑❑❑ LE BISOUNOURS DU JOUR (1) : à quoi bon rappeler à plusieurs reprises que Business Montres a été le premier média horloger à évoquer une possible crise sanitaire, dès le 21 janvier, alors que les autorités chinoises n’avaient encore enregistré [selon elles] que 291 cas déclarés de contamination par ce qu’on n’appelait pas encore Covid-19 ? Complément : à quoi bon rappeler que, quelques jours plus tard, nous faisions déjà état de nos premières interrogations sur la tenue aux dates prévues des salons horlogers [interrogations qui avaient beaucoup suscité d’ironie sur notre « catastrophisme »] ? Questions posées par un naïf bisounours de l’horlogerie. En effet, à quoi bon ?  Ce n’est pas par fierté professionnelle – nous en avons vu bien d’autres en quelques décennies de journalisme – que nous insistons là-dessus. C’est tout simplement parce que, si un observateur extérieur et isolé comme Business Montres a pu repérer, dès la mi-janvier, qu’il y avait un problème épidémique en Chine et que l’horlogerie risquait d’en pâtir, on se demande ce que faisaient à l’époque les directions horlogères, riches de centaines de cadres tous plus intelligents, plus compétents et plus informés les uns que les autres. Où avaient-ils la tête et que regardaient-ils, alors que le premier marché de l’horlogerie suisse [rappelons que les Chinois ont représenté en 2019 de 60 % à 70 % de la consommation horlogère] semblait pouvoir éventuellement dévisser ? Pourquoi ces directions n’ont-elles rien fait pour parer à un possible désastre, alors qu’une toute petite médiafacture de rien du tout avait flairé le danger ? Pourquoi ces directions ont-elles continué à faire enfler les stocks de leurs filiales ? Pourquoi n’ont-elles pas préparé un plan B, C ou D pour pallier un coup de frein passager du marché et un possible report des salons ? En un seul mot, pourquoi n’ont-elles pas an-ti-ci-pé ? Donc, pour résumer notre propos et retourner la question au bisounours qui nous la posait : à quoi bon faire confiance à des états-majors dont la dernière trahison de leurs devoirs les plus élémentaires [la prospérité de leurs marques et la force de la communauté horlogère] a mis l’industrie des montres au tapis, en état de KO technique ? À quoi bon croire des managers dont tout vient de prouver qu’ils ont fait leur temps et qu’ils constituent le problème de l’horlogerie tout en s’en considérant comme la solution…

❑❑❑❑ LE BISOUNOURS DU JOUR (2) : raison complémentaire à ce rappel des anticipations nécessaires, la nécessité pour chacun, dans cette crise, de tenir sa place et de rester à son poste. Si les chefs sont là pour « cheffer » et non pour enfumer (Business Montres du 30 mars) et si les directions sont là pour diriger, et non pour subir, les journalistes sont là pour… journaler, et non pour enregistrer. C’est-à-dire qu’ils sont là pour exercer leur fonction critique, détecter les signaux faibles [les 291 paires de poumons contaminées à Wuhan le 21 janvier étaient un signal faible], analyser les tendances et faire comprendre les mutations en cours, signaler les écueils [l’hyper-dépendance du marché chinois en était un], reformater en permanence l’échelle des vraies et des fausses valeurs, dénoncer les dénis de réalités et séparer le bon grain de l’ivraie dans l’actualité. Une mission pas évidente par les temps de conformisme intellectuel qui courent : c’est pour cette raison que nous avons besoin du soutien matériel (abonnement) et moral (circulation et relais des informations) de nos lecteurs – soutien qui légitime nos positions et qui nourrit nos informations…

❑❑❑❑ L’HOMMAGE DU JOUR : Leila Menchari, qui vient de nous quitter, victime du Covid-19, était une des plus grandes dames du luxe français. On lui devait – depuis au moins cinquante ans ! – les plus belles vitrines jamais imaginées pour les boutiques Hermès : comme quoi la modernité n’est pas une question d’âge, d’époque ou de génération, mais de culture et de beauté intérieure. Son style très personnel était celui d’une prêtresse du beau [belle femme elle était, belle elle est restée jusqu’au bout] et d’une magicienne de la mise en scène, qui savait mieux que personne comprendre les couleurs, les volumes et les styles. Elle a désappris à Hermès le culte de la facilité et elle a imposé à cette maison – on espère pour longtemps – le goût subtil de l’impertinence, du décalage et de l’audace créative. Comme on aurait trop de mal à l’oublier tellement son style personnel a été marquant, on va choisir de lui donner une place d’honneur dans le grand panthéon de ce « luxe à la française » que le monde nous envie…

❑❑❑❑ LE PODCAST DU JOUR : avez-vous pris le temps de découvrir l’interview de Grégory Pons (Business Montres : vidéo ci-dessous) par Zen, l’administrateur de Forumamontres, premier forum horloger francophone ? Une longue interview en direct, sans retouches et sans concessions – prévoir près d’une heure pour écouter jusqu’au bout ! Entre passionnés de montres et entre amoureux de l’horlogerie, de son histoire, de sa communauté et de son industrie, on arrive toujours à s’entendre…

 

❑❑❑❑ LE JEU-TEST DU JOUR : les bonnes réponses à précédent quiz de confinement (Business Montres du 3 avril) étaient : Genève-B, Hamilton-D, Magazine-I. Voici maintenant trois nouvelles questions tirées d’un de nos précédents « Tour des montres en 80 tests ». Rendez-vous dans notre prochain numéro (mardi) pour les bonnes réponses d’aujourd’hui !

❑ La fameuse et iconique Nautilus de Patek Philippe a été dessinée par Gérard Genta en… A) 1972 ? B) 1976 ? C) 1982 ?

❑ En 2007, un chef d’État européen s’est fait offrir pour son anniversaire un quantième perpétuel Girard-Perrregaux. Il s’agissait de… D) Nicolas Sarkozy (France) ? E) Silvio Berlusconi (Italie) ? F) Tony Blair (Royaume-Uni) ?

❑ Dans le jargon de la décoration horlogère, la « rebarbe » désigneG) Une « bavure » métallique ? H) un « rebut » (pièce non utiisable) ? I) Un « méplat » (plus d’épaisseur d’un côté que de l’autre) ?

❑❑❑❑ LES BONNES RÉPONSES DU JOUR : alors, si bien répondu que ça à notre test Horlomania n° 64 (accès libre) ? Les bonnes réponses à notre soixante-quatrième séquence Horlomania pour les nuls #64 (Business Montres du 5 avril) étaient : A 64 : Au XVIIIe siècle (avec des horlogers comme Breguet) •••• B 64 : Denis Flageollet (co-créateur de De Bethune) •••• C 64 : Son adoption par la compagnie d’aviation SAS (Scandinavian Airlines System) pour célébrer ses premiers vols au-dessus du pôle Nord •••• D 64 : Citizen •••• E 64 : Un chronographe mécanique Fiyta (prononcez « Fiyata »), porté par Zhai Zhiyang lors de sa sortie hors de la capsule Shenzhou VII en 2008 ••••

❑❑❑❑ LE DESSIN DU JOUR : « Ne cherchez pas, c’est uniquement en ligne. Il suffit de taper « businessmontres.com » et vous aurez un accès privilégié aux arcanes et aux coulisses de la montre » (séquence « Sérieux, s’abstenir » en accès libre : Business Montres du 4 avril). L’abonnement est encore le meilleur moyen de soutenir notre médiafacture indépendante, 100 % liberté 0 % publicité…


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