> 

REPÉRAGES #67-2022 (accès libre)
Sept événements horlogers qu’il est important de suivre dans son radar personnel

Soixante-septième séquence de cette année 2022, millésime qui s’annonce comme celui de tous les dangers. Les événements et les partenariats de ce premier semestre 2022 sont racontés ici du strict point de vue des marques : ils sont ainsi commentés avec la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » horlogères. Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou venues d’ailleurs, à prendre ou à laisser, au masculin comme au féminin, il est toujours intéressant de savoir ce qu’il se passe sur les marchés. « Quand on aime, on ne compte pas » ! Ce sera donc un dossier marquant par jour de la semaine – soit sept événements et autres partenariats de sept marques : Bianchet, Breitling, Czapek, Heurgon (Paris), Jaeger-LeCoultre, Panatere et Richard Mille…


JAEGER-LECOULTRE : Un nouvel atelier dédié au cosmos

En 2022, Jaeger-LeCoultre rend hommage à la thématique astrale. Laissez-vous donc embarquer dans cette Odyssée, et venez découvrir les phénomènes astronomiques qui ont inspiré les hommes depuis des millénaires pour la mesure du temps ; du cadran solaire aux premières montres munies de quantième perpétuel, de l’immensément grand à l’immensément petit et mécanique portée au poignet. D’ailleurs... ne dit-on pas que l’horlogerie est la petite sœur de l’astronomie ? Troisième volet des Ateliers Découvertes, cette thématique s’adresse aux amateurs de Haute Horlogerie qu’ils soient passionnés ou débutants, et à tout autre curieux sur l’origine du temps et comment nous nous le sommes approprié. L’Atelier d’Antoine constitue une chance rare d’explorer cet univers grâce à une approche aussi bien théorique que pratique en sollicitant les sens, vous pourrez ainsi voir des objets rares et d’époque, toucher avec le cœur les réflexions des plus grands astronomes, écouter le temps qui s’écoule ou encore ressentir par vous-même la mécanique des engrenages horlogers. Limité à un maximum de huit participants, chaque atelier est encadré par un professeur et un expert de la Manufacture Jaeger-LeCoultre. Les participants auront ensuite la possibilité d’approfondir leurs connaissances en complétant leur Atelier Découverte par une visite guidée de la Manufacture axée sur le même thème : une occasion exceptionnelle de voir en détail une Manufacture horlogère entièrement intégrée. Nommé en l’honneur d’Antoine LeCoultre, fondateur de Jaeger-LeCoultre, l’Atelier d’Antoine se trouve au cœur de la Manufacture, dans la vallée de Joux, en Suisse. Le cosmos, là où tout a commencé il y a plus de 13 milliards d’années, avec une explosion des plus grandes qui a créé les astres fondamentaux, comme le soleil : l’étoile la plus grande de notre système. Depuis toujours l’homme a lu le temps dans le ciel, de jour comme de nuit, et c’est grâce à l’observation des astres, qu’il a pu créer les outils capables de mesurer le temps et comprendre les cycles. Cette expérience de 3 heures est une invitation à un voyage céleste, à l’issue de cet Atelier Découverte, le participant aura compris les mouvements astraux, leurs anomalies ou encore les défis auxquels les horlogers les plus compétents ont dû faire face afin de rendre mécanique ces notions puisées dans les étoiles. Participer à cet Atelier Découverte sera une expérience inoubliable pour quiconque souhaite en savoir plus sur l’origine du temps et la fabrication d’un garde-temps d’exception. Les réservations sont possibles à partir du 15 juin sur : online-booking.jaeger-lecoultre.com

PANATERE : Zéro carbone grâce à l’acier « solaire »

Panatere, entreprise suisse de transformation de matières premières, reconnue dans l’industrie horlogère et médicale, est le premier acteur de son secteur à proposer des matières premières durables. Suite à son offre d’acier inoxydable 100% recyclé et recyclable, cette PME jurassienne reçoit aujourd’hui ses premières coulées d’acier « solaire ». Pour la toute première fois en Suisse, l’étude d’un four solaire régional situé dans la Watch Valley est étudié, afin de proposer à termes, une solution ultime de production de matériaux solaires, mais pas que ! Pour une utilisation de bien public... surtout. Actuellement en pleine mutation, le secteur de l’horlogerie se tourne vers des solutions innovantes de matériaux durables. On évoque notamment l’acier 100% recyclé et recyclable, local et traçable provenant des chutes – déchets ou copeaux – d’acier des entreprises du secteur horloger ou médical du Jura. Cette fabrication favorise les circuits intégrés, les circuits courts et l’économie circulaire suisse. Panatere, entreprise Suisse spécialisée dans la transformation de matières premières, a bousculée les schémas conventionnels de production pour proposer dans un premier temps, la Rolls-Royce de l’acier en étant la première de son secteur rejoignant le mouvement « Circular Economy Switzerland ». L’acier AISI 316L nuance 4441, les bracelets en bio-composants à base de déchets de raisin ou de fenouil par exemple, ont le vent en poupe, voir ID Genève, marque pilote pour ce projet. Il s’agit des premiers produits hauts de gamme et durables proposés par Panatere. Raphaël Broye, son fondateur va déjà plus loin en proposant son premier lingot à l’énergie solaire fondu il y a quelques semaines, dans un four industriel des Pyrénées françaises. Pour changer la perception des matériaux recyclés dans l’horlogerie haut de gamme ainsi que dans l’industrie médicale, les équipes de Panatere travaillent d’arrache pieds sur un rêve de longue haleine dont le but est de produire, dans un futur proche, des matériaux solaires fabriqués dans un périmètre inférieur à 50 km de l’entreprise.

Le « Pourquoi » d’un four solaire local est assez simple : cette installation dans la Watch Valley, permettrait à Panatere de produire environ 200 tonnes d’acier solaire par an. Dans le cadre de notre acier 100% recyclé et recyclable proposé aujourd’hui, l’entreprise en produit 50 tonnes auprès d’aciéristes partenaires et localisés à moins de 250 km de chez nous. Dans une démarche d’«industrialisation» solaire avec l’obtention de diverses subventions à l’innovation sur lesquelles nous travaillons, nous pourrions devenir plus compétitifs et ainsi proposer des prix de la matière au kilogramme équivalents aux producteurs d’acier standard. Mais avant tout, cette solution ultime d’acier solaire permettrait de diminuer notre empreinte carbone de 165 fois d’un acier standard, soit un bilan carbone quasi neutre. Une révolution pour le marché des matières premières, premier pollueur de notre planète. La première solution proposée aujourd’hui par Panatere est responsable et durable. Ce scénario d’acier 100% recyclé et recyclable réduit de 10 fois l'empreinte carbone par rapport à un scénario standard. « Panatere a mis des années à trouver la recette de cet acier inoxydable AISI 316L nuance 4441 recyclé 100%, qui est ainsi réutilisable une fois son cycle de vie terminé. Nous sommes fiers de pouvoir contribuer à l’économie locale, en circuit-court couplée à l’économie circulaire » affirme Liselotte Thuring, chef de projet, pleinement consciente du caractère systémique de l’approche défendue et continue à voir plus large avec le projet d’acier solaire industriel. D’ici 2022, Panatere ambitionne l’installation d’un premier four solaire industriel régional, un bien public qui serait mis à disposition d'autres industries pour pérenniser leurs activités et favoriser l’énergie propre et l’économie locale. Panatere est également heureux d’adhérer au programme de Solar Impulse afin de promouvoir au mieux : l’énergie solaire pour un futur altruiste. Avis aux partenaires énergivores, et pourquoi pas vous ? 

RICHARD MILLE : Un voyage dans le temps (Fife Regatta)

Au-delà de son implication dans la compétition de bateaux modernes avec les Voiles de Saint Barth, Richard Mille, de ses partenariats avec le marin Pierre Casiraghi et l’apnéiste Arnaud Jerald, mais aussi le développement de montres adaptées au monde de la plongée et de la voile (RM 028, RM 032 et RM 60-01), Richard Mille accentue son implication dans le nautisme avec une régate exceptionnelle faisant honneur au voiliers historiques Fife, tous rassemblés en Ecosse, sur leur lieu de naissance. Nulle part ailleurs que dans les lochs écossais ne se vérifie mieux le dicton : « Ici il fait beau plusieurs fois par jour. » Paysages sauvages et intacts, ciels magnifiques évoluant avec fulgurance du bleu limpide au noir, eaux abritées de la houle de l’Atlantique... C’est là que dès le début du XIXe siècle les Écossais découvrent la navigation de plaisance. Très rapidement un petit chantier naval de Fairlie se crée une jolie réputation : William Fife, premier du nom, attire tous les gentlemen par la qualité de ses dessins et de ses constructions navales. C’est un magicien et lorsque son fils le rejoint, ils reçoivent une consécration avec la commande par Sir Thomas Lipton de l’un de ses challengers, les fameux Shamrock, pour participer à la Coupe de l’America. Quelle que soit sa taille, un voilier Fife se reconnaît au premier coup d’œil : de par son élégance, ses performances et bien sûr sa signature – un dragon rageur sculpté dans le bordé (la coque) - à proximité de l’étrave et déroulant sa queue presque jusqu’à la poupe (l’arrière du bateau). La Fife Regatta imaginée en 1998 par un passionné, Alistair Houston, entraîna une prise de conscience chez les amateurs du monde entier : ces voiliers étaient des chefs-d’œuvre à préserver pour les générations futures ! Si 10 bateaux seulement s’étaient rassemblés pour la première édition, cette année, la cinquième édition de la Richard Mille Fife Regatta, ne comptait pas moins de 22 voiliers, dont certains avaient traversé les océans pour se rendre en Écosse, à Fairlie sur la Clyde où a été donné le départ. La flotte comprenait des yachts de course et de croisière et quelques day boats, tous dotés d’un pedigree spécifique lié à la dynastie Fife. Parmi eux, 6 géants témoins des plus belles heures du yachting dont les légendaires Mariquita, Moon Beam III, et Moon Beam IV. Tous trois formant le « Team Fife » de Benoît Couturier, un esthète qui a succombé au charme de ces coursiers des mers. Une première apparition couronnée de succès puisque Mariquita (1911) remportait la victoire en classe 1, tandis qu’en classe 2 le fameux Viola (1908) portait haut lui aussi les couleurs de la France. En dehors des régates, les concurrents ont participé à des parades, des parcours de liaison, toujours dans le cadre idyllique des lochs écossais. Mouillages d’étapes et journées de repos ont quant à eux ont été animés par des courses à la rame, le tout dans le chaleureux contexte de l’hospitalité écossaise. Même à un ou deux siècles d’écart, célébrer le beau et le rare relève toujours d’une absolue nécessité. Richard Mille félicite à nouveau William Collier et Fiona Houston, les organisateurs de cette régate d’exception, véritablement unique. 

BREITLING : Un projet Street Art en couleurs à Granges

Figures incontournables de l’art horloger suisse, la marque Breitling et la ville de Granges reflètent l’air du temps. Aujourd’hui, elles conjuguent leur action pour apporter des touches de couleur. Avec un projet de graffiti de grande envergure par l’artiste suisse Fabian « Bane » Florin, elles viennent compléter la quantité remarquable d’œuvres d’art dans l’espace public de Granges par un nouveau projet phare, inspiré du travail minutieux des horlogers. En matière de street art, Granges n’a rien à envier aux grandes villes : une foule de fresques témoignent de l’esprit jeune de la ville, intitulée « municipalité amie des enfants » par l’UNICEF. « Pour une ville de cette taille, la densité d’art moderne dans l’espace public est peut-être même unique », déclare le Maire, François Scheidegger. « Site technologique et économique, Granges offre de nombreuses possibilités et des sources d’inspiration aux artistes de street art. Nous nous sommes donnés pour objectif d’enrichir la ville d’art urbain et, partant, souligner son caractère cosmopolite et contemporain. » Granges s’est fait connaître en tant que site de l’art horloger. Breitling y est installée depuis les années 1980. À présent, la marque appose une empreinte durable au paysage urbain : avec un graffiti imposant de 100 mètres de long et de 4 mètres de haut dans la rue Léon Breitling, à côté de son siège social, le célèbre artiste graffeur suisse Fabian « Bane » Florin érige un monument haut en couleur à l’effervescence des horlogers. Il a examiné de près leur travail chez Breitling : « La fabrication d’une montre requiert le concours de nombreuses personnes, et leur précision et leur interaction parfaite m’ont impressionné. J’ai donc choisi la fourmi pour symboliser toutes les petites mains qui marquent l’industrie horlogère depuis toujours. » 

Chez Breitling, on a tout de suite été enthousiasmé par cette idée. « Le street art interpelle les émotions », affirme le CEO de Breitling, Georges Kern. « Cela s’aligne parfaitement avec Breitling et le mode de vie inclusif et décontracté que la marque représente. Il nous tenait donc à cœur de soutenir notre ville d’adoption dans le cadre de ce projet créatif et d’investir la récompense liée à la distinction du Prix de l’Entreprise de Soleure 2020 dans le réaménagement de notre environnement immédiat en tant que lieu de rencontre. Et nous sommes ravis du résultat ! » Outre les graffiti en soi, la rue Léon Breitling fera l’objet d’un vaste programme de création d’espaces verts, exclusivement à base de plantes et de matériaux locaux. Les plantes ont été délibérément choisies pour fleurir les unes après les autres et atteindre leur pleine floraison au printemps prochain. La présentation de la nouvelle fresque donne également un avant-goût du festival de graffiti G-Town, dont la première édition aura lieu le 9 juillet 2022et qui devrait contribuer à enrichir la collection de street art de Granges de nouvelles œuvres spectaculaires dans les années à venir. 

BIANCHET : À l’heure de la prestigieuse Polo Rider Cup

Quel spectacle pour ce début de saison en Europe ! Le coup d’envoi de la saison de polo 2022 a été donné avec la Polo Rider Cup, sous les couleurs de la marque horlogère suisse Bianchet, première Official Watch & Timing Partner de la prestigieuse compétition. Du 8 au 18 juin dernier, le Polo Club du Domaine de Chantilly a accueilli l’élite mondiale du polo avec 14 des plus grands clubs internationaux venus des quatre coins du monde, et quelques-uns des meilleurs joueurs du monde pour 10 jours de compétition intense. Emmanuelle et Roldolfo Festa-Bianchet, fondateurs de la marque horlogère suisse Bianchet, ont commenté l’engagement de la marque dans la Polo Rider Cup par ces mots : « Le sport fait partie de l’adn de Bianchet. Et quand le sport est allié à l’équilibre entre performance et nature, animal et homme, à l’élégance et au fair-play, alors, c’est un choix qui nous devient évident. Unique en son genre, la Polo Rider Cup avec le cadre du château de Chantilly représente la beauté, la qualité, l’Art de vivre. Nous sommes ravis et fiers d’être aujourd’hui associés à ce magnifique tournoi organisé d’une manière exemplaire ». Pendant le tournoi, les nombreux invités ont pu découvrir les montres Bianchet, les tourbillons alliés à la couleur et aux matériaux contemporains comme le carbone et le titane. Du grand spectacle, beaucoup d’élégance et des invités enchantés, pour un magnifique début de saison estivale.

HEURGON : Un nouveau flagship pour le luxe horloger parisien

Depuis sa création en 1865, Heurgon est un fleuron français du luxe. Prescripteur des plus grandes Maisons de l’horlogerie et de la joaillerie et reconnue dans le monde entier, l’enseigne mythique du 15 rue Royale, ouvre les portes de son « flagship », au 58 rue du Faubourg Saint-Honoré, à Paris. L’Histoire Heurgon se conjugue aux temps de la continuité et de la pérennité. Heurgon est le symbole d’une histoire de famille et de transmission du savoir-faire à la française. Arnaud et Benjamin Cymerman (ci-dessous), collaborent depuis 15 ans au développement de l’enseigne Heurgon, qui se renouvelle sans cesse avec l’air du temps, de la modernité et le développement de l’e-commerce. Les frères qui aiment le défi et la création, décident de pousser les murs du 15 rue Royale et voyager jusqu’au 58 rue du Faubourg Saint-Honoré, pour y installer le nouvel Heurgon – écrin raffiné, millénial et urbain. La boutique est une invitation au luxe et à la douceur sur deux étages. Pour Arnaud et Benjamin, il est essentiel de redonner les lettres d’excellence aux produits rares et merveilleux de la vingtaine de marques qu’ils prescrivent. C’est pourquoi l’expérience « flagship » Heurgon reste tout à fait unique en son genre, au carrefour entre mode, joaillerie, horlogerie et Art. Afin de magnifier la singularité du nouvel écrin Heurgon, les frères Cymerman souhaitent partager leur goût de l’Art. Les cimaises du 58 rue du Faubourg Saint-Honoré accueilleront des œuvres d’artistes singuliers selon un éphéméride annuel, qui donnera l’occasion à la clientèle curieuse de savourer le plaisir d’une « pause culturelle ». Les frères Cymerman invitent pour le 1er vernissage du « flag ship » Heurgon, le travail glamour et intemporel de l’artiste- illustrateur, Marc-Antoine Coulon. Artiste passionné et protéiforme, Marc-Antoine dessine depuis sa plus tendre enfance. Il débute sa carrière comme illustrateur pour l’industrie du disque, puis crée des affiches de cinéma et de spectacle, dont dernièrement celle de la comédie musicale imaginée par le couturier Jean Paul Gaultier, «Fashion Freak Show». Aguerri aux grandes maisons du luxe et de la Haute Couture, Marc- Antoine Coulon, collabore avec les magazines internationaux, tels que Vogue, Madame Figaro, Harper’s Bazaar, Vanity Fair, Elle, l’Officiel de la Mode, Transfuge... Cet artiste au talent immédiatement identifiable, contribue au renouveau de l’illustration de mode en y apportant modernité, sensibilité et élégance. Aujourd’hui, Marc Antoine Coulon rend hommage à l’ADN Heurgon. Il sera le premier artiste à participer au calendrier culturel tant souhaité par Arnaud et Benjamin Cymerman. Marc Antoine propose de créer des illustrations uniques et élégantes dédiées aux marques les plus raffinées de l’horlogerie et de la joaillerie, fidèles au prescripteur. Il capturera de son trait noir expressif et stylisé, le visage, la silhouette, d’une des personnalités iconiques de chaque grande maison. L’aquarelle du peintre sublimera le collier de rubis, les boucles d’oreilles de vertes émeraudes, l’or et le pavage de pierres précieuses de cette montre extraordinaire. Chaque portrait est une déclaration d’amour aux merveilles créées dans les ateliers de chacune des Maisons. Une occasion de rassembler tous ces talents au 58 rue du Faubourg Saint-Honoré qui deviendra pour l’occasion, une galerie d’Art, dépositaire du bon goût et du rare. Heurgon est l’assurance du raffinement et de l’exceptionnel.

CZAPEK : Au cœur du pays horloger

Afin de palier les demandes de ses fans, Czapek & Cie a fait le choix de déménager dans des locaux plus spacieux et récemment rénovés. Ce changement intervient après une période de forte demande pour cette jeune et indépendante maison horlogère, et cela représente une étape majeure dans la stratégie de l'entreprise pour l’avenir. Le nouveau bâtiment totalement indépendant de l’entreprise se situe à la Chaux-de-Fonds, l’un des fiefs de l’horlogerie. Il abrite une grande salle lumineuse dans laquelle trois fenêtres enlacent la pièce et l’entourent de verdure. Cela procure un espace de travail inspirant pour une équipe d’horlogers en pleine croissance, chargée d’honorer le carnet de commandes en plein expansion de Czapek. La manière dont ce résultat à été atteint en seulement quelques années est l’histoire remarquable d’une jeune marque qui a stratégiquement défié les probabilités sur un marché compétitif. Pour une toute nouvelle marque horlogère, passer la barre des cinq ans est une étape cruciale. C’est à ce moment-là que les collectionneurs, qui forme souvent l’épine dorsale de la clientèle d’une entreprise, peuvent supposer que la marque a réussi. Czapek & Cie a fêté son cinquième anniversaire en 2020. Jusqu’ici, elle produisait jusqu’à 180 montres par années, mais elle fait désormais face à un challenge, sous la forme de la pandémie de Coronavirus. « Nous avons eu un choix dramatique à faire, faire une pause, comme beaucoup d’autres, ou passer à la vitesse supérieure », explique Xavier de Roquemaurel, CEO de l’entreprise. « Nous avons décidé d’aller de l’avant, car nous avons réalisé que les amateurs de montres aiment les montres tous les jours, et étaient curieux de voir ce que nous faisions ! ».

Cette lourde décision a porté ses fruits. Afin de procéder au lancement stratégique de la ligne Antarctique, de Roquemaurel se souvient – presque avec un brin de nostalgie maintenant ! – avoir dû conduire les composants autour des montagnes du Jura, et les livrer aux partenaires Czapek qui travaillaient encore. A chaque nouvelle sortie de modèles, le nombre de fans de la marque augmentait progressivement, comme avec les éditions limitées Antarctique Passage de Drake Roaring Forties ou Viridian Green pour Fratello. Ces éditions limitées étaient parfois épuisées en quelques heures. Les carnets de commande ont suivi, commençant à être remplis eux aussi.Pour l’équipe qui mène l’entreprise, cette accélération est gratifiante : « jusque-là, notre cash burn était comme un feu de prairie qui brûlait dans notre dos », se souvient de Roquemaurel. « Finalement, nous avons aperçu des espaces verts et cela a inauguré de deuxième Âge d’Or de Czapek ». Cette année, l’entreprise va produire jusqu’à 800 garde-temps. La croissance, toutefois, requiert agilité et gestion prudente. Afin de maintenir l’accent sur la qualité, Czapek continuera à travailler avec ses partenaires de manufacture dédiés, qui sont à la pointe en matière de tradition horlogère suisse. En même temps, l’entreprise vise à augmenter la production au nouvel atelier. « Nous allons faire venir plus d’horlogers, et si besoin est, le bâtiment voisin est disponible », affirme de Roquemaurel. L’objectif à moyen terme est d’être capables de manufacturer jusqu’à 3000 montres par an. « C’est ambitieux, mais Czapek a le Savoir-Faire et maintenant l’espace nécessaires afin d’ouvrir le nouveau chapitre ».

 

Coordination éditoriale : Eyquem Pons


Partagez cet article :

Restez informé !

Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter et recevez nos dernières infos directement dans votre boite de réception ! Nous n'utiliserons pas vos données personnelles à des fins commerciales et vous pourrez vous désabonner n'importe quand d'un simple clic.

Newsletter