> 

REPÉRAGES #109-2025 (accès libre)
Sept remarques franchement personnelles sur sept montres qui veulent braver la canicule

En toute transparence, avant d’être commentées et appréciées, ces nouveautés sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 109e épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques : Biver, Breguet, Elka Watch Co., Furlan Marri, Jacques Bianchi Marseille, Nivada Grenchen et REC Watches…


Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !

ELKA WATCH CO. Arinis X Loch Lãt

Elka Watch Co. lance Arinis x Loch Lãt : une montre de plongée suisse qui embrasse 4 000 ans d'histoire ! La marque horlogère suisse indépendante relancée par Hakim El Kadiri, est fière d'annoncer le lancement d'Arinis x Loch Lãt. Cette nouvelle montre de plongée est le fruit d'une collaboration exceptionnelle, alliant la précision horlogère suisse au riche héritage millénaire de Saint-Blaise. Elle rend hommage aux exploits antiques des Romains et aux civilisations qui ont façonné les rives du Lac de Neuchâtel. Il y a plus de 2 000 ans, en 80 av. J.-C., l'Empire romain exploitait les carrières d'Arinis (l'ancien nom de Saint-Blaise) pour bâtir Aventicum, sa future capitale helvète. Pendant une décennie, dix barges par jour transportaient le grès à travers le lac, un exploit monumental d'ingénierie antique. Des siècles plus tôt, vers 2600 av. J.-C., la Roue de Saint-Blaise – l'une des plus anciennes roues jamais découvertes – témoignait déjà de l'ingéniosité des civilisations locales. Aujourd'hui, cette roue ancestrale est le symbole du Whisky Loch Lãt, nommé d'après un petit lac à Saint-Blaise. « Arinis x Loch Lãt est bien plus qu'une montre ; c'est un lien tangible avec l'histoire », déclare Hakim El Kadiri, fondateur d'Elka Watch Co. « Nous avons voulu créer une montre qui capture l'esprit de ces ingénieurs antiques. Ses teintes ambrées reflètent à la fois les nuances du whisky et la couleur des pierres transportées par les barges romaines. Son design robuste incarne la résilience et la durabilité ancrées dans l'histoire de Saint-Blaise. C'est l'union parfaite entre l'héritage d'Arinis et l'âme de Loch Lãt. » Arinis x Loch Lãt : quand la montre de plongée se pare d'ambre, l'histoire rencontre la précision !

UN COMMENTAIRE ? Non seulement cette montre de plongée est très élégante (boîtier en acier de 41 mm x 11,8 mm d’épaisseur, étanche à 200 m) avec son cadran ambré, mais elle témoigne d’une rare densité « culturelle » en se rattachant à la tradition des cultures palafittes des environs de Neuchâtel (comme il se doit, le mouvement automatique est suisse : un excellent La Joux-Perret G100). Il existe différentes options de bracelet (cuir, Nato, caoutchouc, mailles métalliques) qui justifient des prix très accessibles entre 1 900 francs suisses et 2 000 francs suisses. C’est une excellente idée d’associer une montre de plongée à une nouvelle tradition locale, celle des meilleurs whiskies européens – ceux qui sont comme les « plongeuses » d’Elka Watch Co. et qui se méfient de l’eau…

FURLAN MARRI Ardesia Blue

Notre collection s’inspire de l’héritage de François Borgel, l’un des artisans boîtiers les plus réputés de son époque. En 1931, il fait breveter la première boîte à fond vissé étanche dotée d’un joint. Il est également à l’origine des boîtiers de certains des chronographes vintage les plus iconiques. Ces boîtiers se distinguaient par leurs finitions raffinées, à l’image des poussoirs gravés dans le style « Tasti Tondi », caractéristiques des chronographes des années 1940 et 1950.Les mouvements mechaquartz ont vu le jour en Suisse et au Japon à la fin des années 1980, en pleine crise du quartz. En Suisse, des maisonscomme Piguet et LeCoultre figurent parmi les premières à avoir développé ce type de module, tandis qu’au Japon, c’est Seiko qui en fut l’un des précurseurs. L’objectif était alors de créer un mouvement hybride, alliant la précision du quartz à la sensation de seconde glissante propre aux montres mécaniques. Pour Furlan Marri, le choix du mechaquartz s’est imposé naturellement. Il ne s’agit pas d’un compromis, mais d’une décision pleinement assumée. Ce mouvement permet de concentrer l’attention sur la complexité des boîtiers, le soin apporté au design et la finesse des finitions, tout en offrant la praticité d’un mouvement à quartz et une véritable accessibilité. Chacune de nos créations incarne notre volonté de faire résonner cette histoire horlogère, à travers des designs dont chaque détail crée un lien entre passé et présent. Ce choix s’appuie sur le Seiko VK64, un mouvement compact et fin qui permet de préserver des proportions harmonieuses, tout en laissant place aux détails chers à l’histoire horlogère. Fiable et robuste, il reprend certains codes des chronographes mécaniques du milieu du XXe siècle, avec une remise à zéro instantanée, une trotteuse glissante, et un déclenchement du poussoir à la sensation souple et agréable.

Le niveau de finition de la collection — boîte polie et brossée, index appliqués, aiguilles incurvées, cadrans travaillés — est habituellement réservé à des pièces bien plus exclusives. En optant pour un mouvement mechaquartz, nous pouvons concentrer notre attention sur des détails subtils qui font la différence. Cela nous permet de proposer des finitions proches de celles de la haute horlogerie, tout en restant dans un esprit d’accessibilité. Les cadrans de la collection présentent différents types d’échelles de chronographe — tachymètre, pulsomètre ou asthmomètre — chacune choisie pour sa fonction d’origine et son ancrage dans la tradition. Bien plus que de simples éléments décoratifs, ce sont des instruments hérités d’une autre époque, qui répondaient alors à de véritables besoins. Réinterprétés avec un regard contemporain, ils témoignent d’un temps où chaque détail avait une raison d’être, et où l’élégance allait de pair avec la fonctionnalité. Deux nouvelles pièces viennent compléter notre collection permanente : Sabbia Rosa (un cadran aux tons crème et champagne, qui apporte une touche de lumière au poignet et évoque les couleurs dorées de l’été ; ce modèle intègre une fonction tachymètre) et Ardesia Blu (un cadran aux tons bleus profonds, évoquant l’horizon infini et le calme des paysages marins ; ce chronographe est doté d’une fonction pulsomètre). Ardesia Blu : un cadran aux tons bleus profonds, évoquant l’horizon infini et le calme des paysages marins (chronographe avec pulsomètre sur base 15 pulsations, compteur 60 minutes, chiffres romains estampés, aiguilles courbées et bombées,tons bleu profond, finition mate et brillante, brossage circulaire et vertical, texte en double impression)…

UN COMMENTAIRE ? Si vous regardez cette montre sans faire attention au nom de sa marque, vous avez toutes les chances de la prendre pour une montre qui aurait été lancée dans les années 1940, 1950 ou 1960. Un chronographe « pulsomètre » qui aurait été signé par un grand nom de l’époque comme Vacheron Constantin ou Patek Philippe : de telles icônes se paient aujourd’hui avec un minimum de six chiffres. En regardant plus attentivement, un détail attirerait cependant votre attention : le cadran est mieux fait que celui des montres de l’âge d’or, mieux défini, plus précis, plus rigoureux ! autre détail : ce bleu magnifique, qu’on n’aurait osé sur une montre au temps des légendes vintage. C’est pourquoi on comprend que cette montre, d’inspiration si clairement vintage, vient d’être lancée : ce chronographe Ardesia Blue est signé par la jeune marque indépendante suisse Furlan Marri, créée au printemps 2021 sur le créneau très précis d’une re-création contemporaine de gloires horlogères de l’âge d’or. Le boîtier est typique des années 1940, de même que les poussoirs « champignon ». On remarque tout de suite un souci d’élégance qui se remarque dans l’équilibre des index, des chiffres et des échelles de décompte des temps courts. Seule concession à la modernité : le calibre non pas mécanique, mais électromécanique (« mechaquartz »), qui fonctionne comme un calibre mécanique fiable et robuste de l’époque (remise à zéro instantanée, trotteuse glissante, poussoirs au déclenchement doux), mais à un prix très accessible qui permet de proposer cette montre aux finitions dignes de la haute horlogerie un peu au-dessus des 600 euros (boîtier de 38 mm x 12 mm d’épaisseur, étanche à 50 m, avec un verre saphir anti-rayures et un superbe bracelet en cuir de grande classe). Il y a chez Furlan Marri quelque chose du Petit Poucet face à l’ogre géant du conte de Perrault. Le grand style horloger et le bon goût vintage avec la sécurité mécanique d’aujourd’hui : que demander de plus à une montre qui fait autant d’effet au poignet que cette Ardesia Blue ou cette Sabbia Rosa (Business Montres x Atlantico du 27 juin) ?

BIVER Carillon Tourbillon Signature Series

Le Carillon Tourbillon fut la toute première création signée Biver, lancée en mars 2023. Très vite, nous avons exploré diverses manières d’exprimer cette pièce fondatrice, en accord avec notre vision artistique de l’horlogerie. Cela nous a amenés à imaginer plusieurs déclinaisons avec des cadrans en pierres dures, des gravures minutieuses, ouencore des cadrans ajourés mettant en lumière la beauté du mécanisme sous-jacent. Mais une constante demeurait : le tourbillon visible à six heures, avec sa cage singulière et son pont spectaculaire. Jusqu’à aujourd’hui. Nous avons le plaisir de dévoiler deux nouvelles interprétations du Carillon Tourbillon, adoptant une approche plus sobre sans rien sacrifier à l’excellence mécanique ni à l’art horloger. Les modèles Carillon Tourbillon Signature Series Two-Tone et Signature Series Titanium conservent le même boîtier et le Calibre JCB.001-B que leurs prédécesseurs, mais se distinguent par un cadran entièrement fermé, inspiré de celui de l’Automatique, dissimulant toutes les complications. Ces nouveaux cadrans affichent une esthétiquerésolument vintage, rehaussée par des aiguilles facettées en or blanc et des index appliqués assortis. Un chemin de fer en or blanc, appliqué en bordure, vient parfaire l’ensemble en ajoutant une profondeur supplémentaire au cadran texturé. « Notre première montre, développée il y a plus de deux ans, fut le Carillon Tourbillon. Elle incarne non seulement l’une des six grandes œuvres de l’art horloger, mais très certainement la plus complexe », explique Jean-Claude Biver, cofondateur. « Cette nouvelle expression de la complication reflète parfaitement l’horlogerie selon Biver, à mesure que notre maison continue de croître et d’évoluer. »

Chez Biver, l’horlogerie néoclassique puise son inspiration dans le passé tout en cherchant à innover pour faire progresser l’art horloger. Les modèles Carillon Tourbillon Signature Series Two-Tone et Signature Series Titanium incarnent pleinement cette philosophie. Le boîtier associant titane et or rose de la version Two-Tone s’inspire de certaines de nos références vintage préférées, tandis que le look monochrome de la version Titanium frôle le futurisme. Dans les deux cas, la complexité remarquable du Calibre JCB.001-B est volontairement équilibrée par l’apparente simplicité d’une montre à deux aiguilles. Le tourbillon étant entièrement dissimulé sous le cadran, seul la targette de la répétition minutes, situé sur le flanc gauche du boîtier, trahit la présence d’un mécanisme d’exception. Le plaisir de cette montre est ainsi réservé à celui qui la porte. « Le Carillon Tourbillon avec cadran fermé est une pièce qui rend hommage à une référence fondatrice de l’ADN de la marque, et vitrine de l’élégance néoclassique des cadrans en or de l’Automatique », précise James Marks, CEO. « Visuellement, la montreparaît plus compacte et plus classique dans son architecture, séduisant ainsi les collectionneurs sensibles à la discrétion d’une grande complication. C’est une montre profondément personnelle. » Le modèle Signature Series Two-Tone est complété par le bracelet exclusif Biver, avec ses maillons facettés et asymétriques parfaitement intégrés à la complexité du boîtier. Pour ces nouvelles références, il est proposé soit entièrement en titane avec boucle déployante assortie, soit en titane et or rose 5N 18 carats avec une boucle déployante en or rose. Les deux versions sont équipées du nouveau système easy link, permettant un ajustement précis et fluide. Chaque modèle de la Signature Series peut être accompagné d’une paire de boutons de manchette assortis. Les incrustations en or brossé à la main sont encadrées d’une lunette concave, reprenant les codes de finition et d’architecture des montres elles-mêmes. Le fermoir pivotant gravé assure un port confortable, qu’ils soient portés seuls ou en complément de la montre. Ils sont disponibles en titane avec incrustations en or blanc 18 carats brossé, ou en titane avec incrustations en or rose 5N 18 carats, respectivement assortis aux modèles Signature Series Titanium et Bicolore.

UN COMMENTAIRE ? Aux enchères, alors que la marque n’a guère que deux ans, les premières montres Biver donnent dans le demi-million quand elles ne frôlent pas le million – ce n’est pas si courant ! Ce succès permet à la marque de se concentrer sur ses marqueurs génétiques : une certaine idée de la qualité horlogère et de la simplicité dans l’expressivité horlogère. Voici donc deux nouvelles « Carillon Tourbillon », l’une monochrome en titane, l’autre en titane et or rose, toujours dans leur boîtier de 42 mm x 13,7 mm [une appréciable minceur au poignet] étanche à 50 m et motorisé par un mouvement automatique qui, comme l’indique le nom de la montre, propose pendant les 72 heures de sa réserve de marche un « carillon » – le mécanique de « répétition minutes » sonne les heures, les quarts d’heure et les minutes – et un « tourbillon », qui s’est effacé au verso de la montre [sans « trou » béant sur le cadran] pour souligner l’élégance de ce cadran discrètement « sectorisé », dont l’harmonie est soulignée par son minimalisme chromatique. Cette extrême sobriété stylistique est accompagnée d’un bracelet aux virils maillons métalliques, dont on ne devine la complication qu’au poussoir du « carillon » logé à gauche du boîtier. S’il y avait une montre pour illustrer le puissant courant du quiet luxury, ce serait probablement cette « Carillon Tourbillon », qui se facture dans les 500 000 euros : le dépouillement ne donne pas dans le dénuement ! Reste une esthétique aussi puissante que marquante, que les amateurs pourront assortir d’une paire de boutons de manchette travaillés dans le même esprit – de quoi donner envie aux aficionados de porter des chemises à poignets mousquetaire…

NIVADA GRENCHEN Antarctic Diver Aquamar

C’est en 2023 que Nivada Grenchen faisait remonter en surface l’Antartic Diver, une plongeuse apparue à la fin des années 1950, un de ses modèles phare. En revanche, moins connue, mais non moinsattractive, l’Aquamar est une montre, qui a vu le jour à la fin des années 1960. Elle est aujourd’hui rééditée à l’identique, avec une nouveauté que nous pouvons qualifier de « ludique » : un disque calendaire qui se prend pour une roulette ! Séduisante et inspirée des vintage Aquamar des années 1960, nul besoin de se jeter à l’eau pour la porter, car ellehabille le poignet quelles que soient les circonstances. Avec ses différents cadrans mats bleu jean, noir ou gris souris, elle ne laissera pas indifférent. Elle est identique à la version vintage, avec la fausse patine des index et aiguilles « latté crémeux » et la position des textes.Et toujours la lunette tournante bidirectionnelle avec son insertcéramique noir. Dans cette nouvelle édition, on découvre cependant une nouveauté originale : comme un jeu de roulette illustrée par ledisque de calendrier et son luminova qui passe du blanc au beige à volonté. Le disque de date est en effet remplacé par un disque luminova bicolor ; un cadran dit « sandwich » qui devrait faire de cette petite plongeuse, un nouvel objet de convoitise et dissiper le choix« cornélien » de la couleur du luminova, blanc ou « faux patina » beige.Le fond de boîte est toujours étampé avec la signature de la collection Antarctic: le profil d’un pingouin, allégorie du grand froid et clin d’œil au nom de la collection.

UN COMMENTAIRE ? Si vous cherchez une bonne « montre de tous les jours », genre montre de vacances tout-terrain qui ne sera ni ridicule dans un décor nautique (en paradant sur les pontons, en surfant sur un jet-ski ou en plongée), ni trop connotée loisirs pour rester portable en ville et au bureau, intéressez-vous donc à la nouvelle Antarctic Diver Aquamar de Nivada Grenchen, particulièrement bien pensée et tout aussi bien placée en prix (comptez dans les 815 euros pour ce boîtier en acier de 38 mm x 12,9 mm d’épaisseur, étanche à 200 m, doté d’une lunette en céramique et motorisé par un mouvement automatique suisse Soprod). Récemment réanimée, la marque Nivada Grenchen est animée par un certain Guillaume Laidet [le même qui est aux manettes avec la Spaceone ci-dessus : ce garçon a manifestement de la ressource !], qui a entrepris de rééditer à peu près à l’identique les « plongeuses » qui ont fait la gloire passée de la maison Nivada. Avec un subtil et amusant décalage, comme ce sous-cadran rotatif dont les guichets postés comme des index animent le temps qui passe : c’est purement… ludique et seulement fait pour séduire les grands enfants qui ne savent pas résister aux appels d’une belle montre. On appréciera aussi quelques détails comme les galbes très soignés du boîtier, les cadrans mat (bleu jean, noir, gris) ou le choix des bracelets assortis (maillons métalliques, cuir ou caoutchouc style « Tropic »). Puisqu’il ne s’agit que de se faire plaisir, autant ne pas bouder et faire de cette Aquamar – descendante en ligne directe des grandes « plongeuses » de l’âge d’or – sa montre-outil de référence : personne ne vous coupera le bras pour vous la voler, mais chacun en reconnaîtra instinctivement les mérites…

BREGUET Classique tourbillon sidéral 7255

La maison Breguet dévoile le quatrième chapitre célébrant son 250e anniversaire, la montre-bracelet Classique Tourbillon Sidéral 7255. Elle intervient en hommage au 26 juin 1801, lorsqu’Abraham-Louis Breguetobtint le dépôt de brevet pour son invention du tourbillon. Elle sera éditée à seulement 50 exemplaires. La manufacture Breguet possède un savoir-faire unique en matière de tourbillon, dont elle est légataire depuis l’obtention de son brevet par A.-L. Breguet le 7 Messidor An 9 du calendrier républicain, soit le 26 juin 1801. La Maison n’a jamais cessé d’explorer les infinies variations de cette complication, mais c’est la première fois qu’elle en propose une version « tourbillon volant ». Cetteinterprétation s’accompagne également d’une conception dite « mystérieuse », une construction que Breguet maîtrise depuis de nombreuses années. Au-delà de rendre hommage à la complication du maître, cette nouveauté célèbre également l’étymologie même du nom « tourbillon ». Le choix du terme « sidéral » n’est pas anodin : il évoquele monde des étoiles, la précision des mouvements célestes et la mesure du temps selon les astres. Il fait référence à un temps astronomique, basé non pas sur le Soleil, mais sur la position fixe desétoiles. Il suggère une approche du temps plus rigoureuse, liée à l’univers et à ses lois fondamentales. La présence d’un tourbillon dans une pièce qui rappelle les développements astronomiques de Breguet s’inscrit aussi dans un certain contexte historique. En effet, l’acception contemporaine du tourbillon est très proche de ce que son étymologieindique : « ce qui est en rotation rapide et circulaire ». Toutefois, il en allait autrement aux XVIIe et XVIIIe siècles. En ce temps, le mathématicien Blaise Pascal élargit le sens du tourbillon à celui d’un « système matériel animé d’un mouvement de rotation » (1647, Descartes, Principes Philosophiques). La notion de tourbillon a dès lors été étendue aux systèmes planétaires, d’où son lien direct avec l’astronomie.

Breguet s’inscrit dans la tradition savante de son siècle. En revanche, son invention possède une avance très significative sur son temps, puisque 224 ans plus tard, le tourbillon fait encore l’objet d’innombrables développements, sans que son principe n’ait jamais véritablement été dépassé. A.-L. Breguet (1747-1823) a imaginé le tourbillon en se gardant d’en fixer des contours techniques définitifs. Éternel inventeur, mû par le perpétuel désir de faire progresser la science horlogère, l’homme avait conscience d’avoir forgé un principe, non un organe fini et immuable. Il en a lui-même expérimenté de nombreuses formes, variant tantôt sa construction, sa fréquence, sa vitesse de rotation, ou encore son échappement (à ancre, à détente ou naturel). La maison Breguet, qui signe « Breguet et fils » dès ce début des années 1800, va elle-même s’y consacrer pendant plus de trente ans. Une quarantaine de tourbillons vont être réalisés entre 1796 et 1829. Aujourd’hui, en développant son premier tourbillon volant, la manufacture Breguet se place dans le sillage du grand horloger. La maison en perpétue l’esprit, retournant aux fondations du tourbillon pour en offrir une écriture doublement différente : volant, et mystérieux. Le tourbillon volant est une variante du tourbillon traditionnel. Sa vocation (compenser les effets de la gravité sur le balancier par une rotation de la cage qui le renferme) est donc inchangée. Il est toutefois bien plus tardif : ses premières réalisations datent du début du XXe siècle. A la différence du tourbillon traditionnel, le tourbillon volant possède une cage qui n’est tenue que par son seul pont inférieur, sans barrette supérieure. Il n’est donc maintenu que par le dessous. Et ainsi mis en valeur au-dessus de tout, on se laisse envouter par son fabuleux manège. Sa construction est toutefois plus complexe, puisque le pivotement de la cage de tourbillon n’est plus assuré des deux côtés, mais uniquement à sa base. Il faut donc en assurer la robustesse, un réglage plus fin, mais aussi un meilleur équilibrage. Robustesse et précision étaient déjà les objectifs poursuivis par A.-L. Breguet en 1801. Ils le sont toujours, en 2025, par la manufacture qui porte son nom. La Classique 7255 intègre donc tout à la fois, un tourbillon mystérieux, et également volant. Ceci découle de la combinaison d’un régulateur à l’entrainement invisible et dépassant du mouvement dans sa hauteur. Le tout procurant un effet de lévitation et une meilleure visibilité du mécanisme. Pour accentuer l’effet de suspension de son tourbillon volant, la maison Breguet l’a complété d’une construction mystérieuse. Ses premières traces sont notamment visibles au Locle dans les années 1880. La manufacture Breguet a, par la suite, développé ses propres montres mystérieuses, suivant ce principe élaboré au XIXe siècle. La complication mystérieuse consiste à imprimer un mouvement à un organe sans que celui-ci ne soit visiblement relié au reste du mouvement. Il s’agit le plus souvent des aiguilles, mais tout autre organe peut être concerné. Dont le tourbillon, objet de la Classique Tourbillon Sidéral 7255. Saisissant, le tourbillon mystérieux est une complication maitrisée par les horlogers Breguet. Les ponts de la cage de tourbillon ainsi que le support inférieur, habituellement finement décorés, sont réalisés sur ce modèle en saphir et traités antireflets. Ils sont donc invisibles. Le point de contact entre les rouages et la cage n’est pas visible, il est déporté hors de l’ouverture du tourbillon, donc masqué par le cadran. C’est dans cette perspective que s’inscrit la nouvelle Classique Tourbillon Sidéral 7255.

Pour la première fois de son histoire, la manufacture Breguet a orné son cadran en émail aventurine sur une base d’or gris. Hommage à l’astronomie et à l’observation du ciel étoilé, son bleu profond est ponctué de cristaux de cuivre, comme autant d’étoiles parant la voûte céleste. L’art du verre aventurine remonte au début du XVIIe siècle. Il s’agit de verre additionné de particules de cuivre qui donnent l’impression d’un ciel étoilé. Il est depuis sans cesse perfectionné. Pour cette création, Breguet a choisi de le travailler comme de l’émail grand feu. Le verre est donc réduit en poudre. Le composé final doit être finement calibré - la poudre d’aventurine – pour un résultat parfait, doit posséder des grains légèrement plus larges que ceux d’une poudre d’émail traditionnel. L’ensemble est ensuite porté au four à plus de 800 degrés Celsius, au minimum cinq fois de suite pour ce cadran. Chaque cuisson est hautement sensible : trop longue, ou à température trop élevée, et le résultat serait définitivement compromis. Le cadran de la Classique Tourbillon Sidéral 7255 combine le meilleur des deux mondes : le bleu profond et uni du verre émaillé, et l’aléa scintillant des copeaux de cuivre qui y figurent les étoiles. Chaque cadran en émail aventurine est travaillé à la main. Les 50 exemplaires de la Classique Tourbillon Sidéral 7255 sont donc tous des pièces uniques en puissance. La manufacture Breguet a porté un soin particulier au tourbillon présent dans la Classique Tourbillon Sidérale 7255 afin de traduire, dans une grammaire esthétique et technique contemporaine, la pertinence toujours actuelle de la précieuse invention. Celle-ci se matérialise de deux manières. Une surélévation du tourbillon permet d’en accentuer la profondeur du dispositif, la sensation de flottement dans le vide – filant ainsi la métaphore des corps célestes flottant dans l’immensité astrale. Le tourbillon se trouve au premier plan, attirant immédiatement le regard. Il dépasse de 2,2 mm au-dessus de la platine, de 0,9 mm au-dessus du cadran en verre aventurine et de 0.25 mm au-dessus de l’aiguille des minutes. L’ensemble du dispositif affiche une hauteur totale de 7 mm, le tout logé dans son écrin d’or de 10.2mm d’épaisseur. Dans la Classique Tourbillon Sidérale 7255, le tourbillon est roi : tout le mouvement est construit autour de lui, et ses proportions guident celles de la montre dans son ensemble. Car, afin de parvenir à cette mise en majesté, il lui fallait également un visage exceptionnel. Le tourbillon ne détermine donc pas simplement la technique de la pièce, mais oriente aussi son esthétique. Le cadran comporte plusieurs éléments : une base en or émaillée de verre aventurine, un cerclage du tourbillon en or traité PVD bleu, un tour d’heures et des appliques « Breguet » et « Tourbillon » en or Breguet. L’ensemble sublime le tourbillon dans sa définition astronomique de l’époque de Breguet. La spécificité d’une telle construction est que ces éléments ont une fonction technique secrète. Ils permettent de masquer la partie « mystérieuse » qui s’interfacent avec le reste du mouvement. La Classique Tourbillon Sidéral 7255 est réalisée en or Breguet. Cet alliage propre à la maison a été dévoilé lors du premier chapitre des célébrations de son 250eanniversaire. Sa teinte chaleureuse et subtilement rosée s’inspire de l’or utilisé par les horlogers du XVIIIe siècle, dont Breguet. Il est composé de 75 % d’or, enrichi d’argent, cuivre et palladium. Au-delà de son éclat, il se distingue par sa résistance à la décoloration et sa stabilité dans le temps. Côté fond, le mouvement est décoré d’un nouveau type de guillochage dévoilé cette année, baptisé Quai de l’Horloge. Son dessin s’inspire des courbes de l’ île de la Cité et du raffinement élancé de l’ île Saint-Louis. Pour la première fois depuis sa création, le guilloché Quai de l’Horloge est exécuté non seulement de manière circulaire sur la lunette de fond et le support de tourbillon, mais aussi de manière linéaire sur toute la platine du mouvement. Côté cadran, chaque pièce est ornée des signatures secrètes de la maison, complétant ses codes traditionnels comme le boîtier finement cannelé, les cornes droites rapportées et les aiguilles Breguet dites « à pomme évidée ». Côté fond, chaque pièce est individuellement numérotée de 1/50 à 50/50.

UN COMMENTAIRE ? Pour célébrer son 250e anniversaire, la manufacture (suisse) Breguet a décidé de passer à la vitesse supérieure, avec déjà quatre nouveautés à son actif pour ces dernières semaines – on imagine qu’il y en aura autant après les vacances ! Le quatrième chapitre créatif de ce calendrier est un « tourbillon sidéral », qui ne sera édité qu’en série limitée (50 montres). Si le « tourbillon » [complication mécanique dont Abraham-Louis Breguet a déposé le premier brevet, le 26 juin 1801] est un grand classique de la haute horlogerie, en quoi celui-ci est-il sidéral ? Disons que ce « tourbillon volant », sans pont supérieur apparent pour le tenir, évoque part sa rotation [c’est l’ancien sens du mot « tourbillon »] le grand mouvement cyclique des astres et des constellations dans la voûte céleste – évocation que confirme le cadran émaillé en aventurine dont le scintillement rappelle la profondeur d’un beau ciel nocturne étoilé. Réalisé en « or Breguet », un alliage d’or à la couleur très particulière, ce boîtier de 38 mm, étanche à 30 m, présente sur sa carrure les cannelures qui avaient fait le succès des montres Breguet dans les cours d’Europe à la fin du XVIIIe siècle : avec ses « chiffres Breguet », les heures et les minutes sont décalées vers midi pour mieux mettre en valeur le tourbillon volant, cadencé par un mouvement à remontage manuel qui dispose de 50 heures de réserve de marche. Le travail de guillochage réalisé sur le fond de ce boîtier est remarquable. La réussite esthétique de ce tourbillon sur fond d’aventurine serait parfaite sans ce mot « tourbillon » soit vulgairement apposé sur le cadran. De même, cette montre est tellement saturée des marqueurs identitaires de Breguet qu’on aurait pu se passer du nom de la marque sur le cadran. Si on ne comprend pas au premier coup d’œil qu’il s’agit d’une Breguet et que c’est un « tourbillon », c’est qu’on n’est pas digne de posséder une montre aussi rare et aussi expressive, dont le prix va tout de même chercher un peu au-delà des 200 000 euros – le prix des 250 bougies est devenu exorbitant !

JACQUES BIANCHI MARSEILLE nouvelle JB300 Bleue

Jacques Bianchi Marseille présente la JB300 Bleue. Nouvelle teinte. Même ADN. Après le succès du lancement de la JB300 en 2024, Jacques Bianchi Marseille propose une version inédite de sa montre de plongée d’inspiration militaire : la JB300 Bleue. Même robustesse, même technicité, mais une toute nouvelle identité visuelle portée par un cadran d’un bleu profond et mystérieux. Ce bleu n’est pas un simple choix esthétique : il évoque la Méditerranée, le souffle marin et signe élégamment l’héritage phocéen de la maison horlogère.

Après un lancement remarqué en 2024, la JB300 revient dans une version inédite. Ce n’est pas qu’une variation esthétique. C’est une plongée narrative. Le cadran de la JB300 Bleue célèbre nos origines maritimes, avec un ton mystérieux et dense, pensé pour rester lisible même dans les grandes profondeurs. Étanchéité 300 m, boîtier acier 316L, Maxi Dial 12/24h, mouvement suisse automatique – rien ne change, sauf ce bleu. Et tout change.. Index ivoire en Super-LumiNova, aiguille flèche, minuterie claire : la lisibilité est absolue, le style tranché. Livrée avec deux bracelets interchangeables – Tropic bleu marine et perlon beige – la JB300 Bleue renforce son identité entre fonction et distinction. La lunette crantée en acier brossé, elle, reste fidèle au modèle original. Cette nouvelle version bleue de la JB300 conserve l’ensemble des spécificités techniques qui ont forgé son succès : étanchéité à 300 mètres, boîtier en acier 316L de 42 mm, lunette unidirectionnelle à large crantage, mouvement mécanique suisse automatique (P024), verre saphir plat et cadran de type « Maxi Dial » à double échelle 12/24h. Seule différence : son cadran bleu, inédit dans l’histoire de la JB300, est traité mat pour préserver une parfaire lisibilité, en conditions extrêmes et à de grandes profondeurs.

UN COMMENTAIRE ? Une « plongeuse » qu’on sent trempée dans la plus exigeante légitimité historique et esthétique autant que dans l’eau salée des grandes profondeurs. Difficile de faire plus Méditerranée que cette JB300 dont le bleu est magnifique et dont les différentes notes de couleur (le bleu du cadran et de la lunette, l’ivoire des aiguilles des index, le rouge des heures « militaires », l’acier satiné du boîtier) créent une harmonie particulière, à la fois nautique et « culturelle ». À l’image de sa vigoureuse lunette tournante virilement crantée, c’est une « plongeuse » exigeante, qui ne craint pas de prendre des risques (étanchéité à 300 m), ni d’affronter les jungles urbaines (mouvement automatique suisse fourni par Soprod). Le bonheur reste que cette montre, livrable avec deux bracelets n’est facturée (en souscription) qu’un peu au-dessous des 1 300 euros (bracelets Tropic et Perlon) ou des 1 480 euros (bracelet acier)…

REC WATCHES Chronographe 956-106B Liqui Moly « Édition ADN »

Fabriquée à partir de la Porsche 956-106B de 1984, une voiture révolutionnaire dans l'histoire des courses d'endurance : la série 956-106B est un chronographe monopoussoir de fabrication suisse en édition DNA limitée avec un sous-cadran fabriqué à partir des disques de frein réutilisés du châssis Porsche 956 no. 106B. Construite à l'origine pour GTi Engineering de Richard Lloyd, la voiture a été repensée avec un monocoque en nid d'abeille pour défier la domination de l'usine de Porsche. En 956-106 "B", il s'est classé 2e au Mans 1985 avant un accident à Spa - où le pilote Jonathan Palmer a crédité le châssis pour lui avoir sauvé la vie. Disponible en deux livrées, cette montre fusionne l'héritage du sport automobile avec la précision suisse, honorant une machine qui a défini une époque. Lorsque Porsche a dévoilé la 956 en 1982, la course d'endurance s'inclinait sur son axe. Les règlements du groupe C favorisaient l'efficacité par rapport à la puissance brute, et la nouvelle voiture a exploité toutes les clauses. La monocoque en aluminium a été la première de l'histoire de Porsche. Il était associé à un six cylindres turbo de 2,65 litres, tiré du 936 vainqueur du Mans et réglé pour la fiabilité, et non pour la retenue. Cette montre exclusive intègre une pièce unique du châssis Porsche 956 no. 106B - plus précisément, un disque d'embrayage en aluminium récupéré.

Chaque montre en édition limitée contient de l'aluminium découpé dans le disque d'embrayage récupéré de 956-106B, intégré dans le compteur de 30 minutes à midi. La production est plafonnée à 448 pièces pour la livrée Liqui Moly et à 508 pour le schéma Richard Lloyd Racing, reflétant l'histoire divisée de la voiture. La propriété signifie la gestion littérale du patrimoine du groupe C. Le nid d'abeille à cadran reprend l'architecture unique du châssis qui distingue 106B de tous les autres 956. La police de caractères sur les compteurs et le tachymètre reflète les pochoirs de numéro de course une fois collés sur de l'aluminium. Une marque de 374 km/h met en évidence le record de vitesse du Mans de 1986, rappelant que les courbes aérodynamiques peuvent réécrire la physique. Le boîtier 316L de 41 mm fait écho à ces courbes tandis que les pattes de squelette et une sangle en caoutchouc ventilée renvoient les conduits de refroidissement pour le turbo flat-six.Retournez la montre : le fond révèle le calibre monopoussoir SW562. Son rotor personnalisé reproduit une jante BBS dorée ; l'anneau environnant imite le bouchon de carburant étagé, avec des vis à entraînement. La forme suit la fonction mais célèbre la légende. Chaque protège-couronne, ouverture de la patte et motif de cadran dessinent une ligne mesurable vers la voiture, garantissant que le porteur porte de l'ingénierie plutôt que de l'ornement. Un volume limité assure l'exclusivité tandis que le programme de course en cours de la voiture assure l'authenticité. Ce n'est pas de la nostalgie ; c'est de la continuité mécanique, de la taille d'un poignet.

UN COMMENTAIRE ? Pas un seul amateur de ces supercars vintage ne pourra résister à l’appel de la légende : dans un boîtier en acier de 41 mm x 13,6 mm d’épaisseur à verre saphir double dôme, étanche à 50 m [ce qui est un peu juste pour une vraie montre sportive], ce chronographe monopoussoir Swiss Made est animé par un mouvement automatique Sellita prévu pour 62 heures de réserve de marche (précision : ± 15 secondes/jour). La montre est proposée en précommande autour des 1 400 euros (prix de vente final à partir du 2 juillet : autour des 2 000 euros). REC Watches est une marque qui s’est spécialisée dans les montres qui « capturent l’histoire » et qui sont fabriquées « à partir de machines légendaires, transformant le passé en une capsule temporelle portable » : pour les passionnés d’avions, de bolides ou de motos, c’est porter un morceau d’histoire au poignet…

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



Partagez cet article :

Restez informé !

Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter et recevez nos dernières infos directement dans votre boite de réception ! Nous n'utiliserons pas vos données personnelles à des fins commerciales et vous pourrez vous désabonner n'importe quand d'un simple clic.

Newsletter