« Insérer, oui – mais où quand comment » : le vocabulaire est un peu désuet, mais cet article de 1943 sur les contraintes de la publicité horlogère n’en est pas moins savoureux et, surtout, d’une remarquable actualité. Trois-quarts de siècle plus tard, l’industrie des montres aurait intérêt à se poser les mêmes questions (illustrations : quelques « annonces », comme on disait à l’époque, proposées par les marques suisses du temps de l’article)…

Globalement plus satisfaisant d’année en année, le Grand Prix d’Horlogerie de Genève revient de loin, mais la partie est loin d’être gagnée, car le chantier est immense ! Il est surtout stratégique pour l’avenir des montres suisses, dont il devrait être le meilleur outil de promotion internationale. Le monde des montres a changé, mais le GPHG n’a pas changé : qu’est-ce qu’on attend pour être heureux (seconde partie) ?

Musique à fond avec douze nouvelles couvertures d'albums du temps des vinyles, qui nous parlent des objets du temps : une suite à notre exploration de la périphérie créative de ces objets du temps dans l’univers graphique contemporain, mais sur les marges de la communication horlogère. Nos séries ont déjà exploré l'univers des timbres aussi bien que celui des comics de la pop culture américaine. Nous avons examiné certaines couvertures horlogères dans les romans policiers et les couvertures de magazines américains dessinées par le fameux Norman Rockwell. Nous avons apprécié les affiches automobiles et les cartes postales de Thanksgiving qui nous parlent d'horlogerie. Voici une nouvelle série de couvertures d'albums (disques) qui parlent du temps. L’imagination des graphistes est sans limites, qu'on parle de timbres ou d'affiches géantes. Originale et visuellement très forte, une telle compilation « horlo-culturelle » n’avait encore jamais été tentée dans les médias horlogers (il est vrai qu’il n’y a pas de publicités, ni d’annonceurs à la clé)…

Six nouvelles occasions de parfaite votre culture des montres dans cette vingt-neuvième séquence de notre jeu-test inédit sur vos connaissances en haute horlogerie. Ces questions s’ajoutent à la série des pages précédentes, inspirées par le jeu de « poursuite triviale » édité par la Fondation de la haute horlogerie, dont elles conservent les catégories initiales, mais dans une logique didactique plus rigoureuse et en toute indépendance multimarques.

Globalement plus satisfaisant d’année en année, le Grand Prix d’Horlogerie de Genève revient de loin, mais la partie est loin d’être gagnée, car le chantier est immense ! Il est surtout stratégique pour l’avenir des montres suisses, dont il devrait être le meilleur outil de promotion internationale. Le monde des montres a changé, mais le GPHG n’a pas changé : qu’est-ce qu’on attend pour être heureux (première partie) ?

Quelques explications possibles sur la « bulle horlogère » en Chine (on ne voyait plus qu'elle à l'époque), un éclairage (très prémonitoire) sur les « montres de corruption », quelques hypothèses sur la logique de la décroissance du marché chinois et différents commentaires sur les raisons de se méfier d’un dégonflage auquel personne ne croyait. Question : et si on nous avait raconté n'importe quoi sur l'amour des Chinois pour les montres ?

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une trente-cinquième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Mais aussi un squelette qui sort du placard, une plongeuse qui s’est échappée du temps, une météorite venue du fond de la galaxie et des ampoules temporelles d’avant notre post-modernité… Image ci-dessous : Un cadran à l’ancienne et des teintes ivoirées qui semblent patinées par les années…

La collection Laureato, nouveau pilier de l’identité Girard-Perregaux, s’offre un mouvement mécanique dont le « squelettage » flirte avec les pleins et les déliés. Séduisant, mais singulièrement coûteux…

Depuis la suppression du Prix de la montre électronique (voici une dizaine d’années) jusqu’à cette année, il était à peu impossible d’imaginer qu’une montre connectée puisse non seulement remporter la moindre récompense, ni même concourir pour le Grand Prix d’Horlogerie de Genève. Le tabou a été levé par les nouvelles dispositions du règlement 2017 du GPHG. Analyse dans les détails, là où le diable se cache par habitude…

Notre panier à provisions rempli à Baselworld n’est pas encore tout-à-fait vide. Voici quelques nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt (présentation à Baselworld). Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Catorex, Fendi, Hermès, Jaquet Droz, Oris, Raymond Weil et Tissot…

Cette année, le jury du GPHG sera un peu plus nombreux, un peu plus féminin et encore plus expert qu’au cours des éditions précédentes. Avec le renfort non négligeable de célébrités inattendues ! Revue de détails, parce que le diable se cache toujours dans les détails, comme l’avait bien vu Nietzsche…

Des vraies montres analogiques pour vraiment apprendre à maîtriser la lecture des heures sur un vrai cadran : la nouvelle marque indépendante Twistiti nous arrive de Belgique pour proposer aux enfants de s’amuser avec le temps qui passe, grâce à un design fonctionnel et ludique à base d’animaux, de couleurs et de chiffres. Il n’y a pas que les écrans dans la vie !

Il fallait au moins un empereur pour que Rolex accepte de découronner un de ses cadrans. C’est donc à Bao Dai, le dernier empereur du Vietnam, qu’est revenu ce privilège : au terme d’une longue histoire, sa montre préférée (il n’en manquait pourtant pas) revient tenter les collectionneurs de montres vraiment « ultimes ». Il faudra une solide poignée de millions pour re-couronner une montre qui s’annonce comme la reine des Rolex jamais passées sous le marteau.

Partis de rien, pratiquement sans expérience horlogère (même s’ils apprennent vite), les créateurs de Baltic ont déjà récupéré près de 450 000 euros sur les réseaux de sociofinancement, où ils frôlent maintenant le millier de clients quoique leur montre ne casse pas des briques. Les « grandes marques » et les « experts » du marketing horloger vont diront que c’est parfaitement négligeable. Raison de plus pour considérer que leur montée en puissance est parfaitement révélatrice des nouvelles tendances du marché.