Huit cent jours après son arrivée aux commandes de Breitling, marque dont il est désormais actionnaire, Georges Kern corrige sa première copie et repositionne la marque sur les bases historiques de son identité – l’air et la mer, les ailes et les vagues, avec un art très subtil et très efficace du décalage générationnel. Les premiers résultats commerciaux tendent à prouver que c’est la bonne voie – dommage qu’on ait perdu un an…

Étonnante collaboration entre Aurel Bacs, l’auctioneer fétiche de la montre de collection (on ne le présente plus) et Julien Tornare, le jeune patron qui tient d’une main ferme Zenith à bout de bras : une pièce unique où il est question de lapis-lazuli, de platine, de créativité et d’art horloger…

Mobilisation générale chez un des derniers fabricants suisses d’horloges et de pendules de haute horlogerie : on y annonçait ces jours-ci une livraison inattendue d’armes de poing de très gros calibre…

Il y a les projets qui raflent la mise et ceux qui rament pour survivre… Les autres se plantent et coulent sans gloire. Le sociofinancement n’en reste pas moins une clé privilégiée pour s’ouvrir les portes du marché horloger : dix exemples de réussite, mais aussi de plantage.

Trente-huitième séquence de découverte de l’offre horlogère de cette rentrée 2019. Avec les premiers jours d’octobre, la rentrée horlogère bat son plein : voici les sept montres de la semaine, racontées du point de vue des marques et commentées avec la délicieuse et la jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se mitonne sur les marchés. Sept propositions, une par jour de la semaine (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Barillet, Bovet, Breitling, Corum, Tiffany & Co, Ulysse Nardin et Zenith…

Puisque « l’avenir est un lieu commode pour y mettre des songes » (Anatole France) et comme tous les week-ends tout au long de l’année, « Business Montres » a sélectionné pour vous six réflexions alternatives de plus ou moins forte intensité : il s’agit de nourrir nos méditations et de favoriser la fermentation des neurones pendant la pause hebdomadaire. Bonne lecture et, surtout, bonne digestion de toutes ces analyses : cette semaine, on va parler de la nouvelle éloquence des dirigeants d’entreprise, de la dénumérisation du monde, de la batterie de nos téléphones portables, des priorités qui s’imposent aux managers, du retour de l’émotionnel et de l’atomisation du social par le numérique. Mais, comme toutes les semaines… on vous laisse réfléchir là-dessus !

Pas question de se prendre la tête, ni de tout prendre au pied de la lettre pour illustrer une vision de l’industrie horlogère tout ce qu’il y a de plus piquante. Découvrez ici une série de dessins et d’images « piratées » pour commenter quelques jours de la vie des montres et pour échapper aux communiqués officiels. « Business Montres » vous propose chaque week-end une autre vision de la vie quotidienne des montres et des marques – certains de ces dessins « piratés » sont récupérés dans nos pages d’actualité horlogère.

Ainsi, le groupe Richemont vient de racheter aux Chinois du groupe Gangtai la marque de joaillerie italienne Buccellati, qui appartenait précédemment à la famille Buccellati et aux fonds d’investissement Clessidra de Francesco Trapani. Un transfert assez problématique, et même un peu énigmatique…

Mais aussi une Lune qui se satellise, une assurance-vie pour les pilotes perdus, une rébellion à porter crânement et un carré qui arrondit les angles… Images ci-dessous : grâce à Bomberg, ma très antique mythologie du crâne redevient un marqueur culturel contemporain…

La rumeur a infusé tout l’été et croisé de portable en portable, attisée par les ragots des concurrents, l’incompréhension des fournisseurs et le mutisme de la marque. On racontait ainsi que TAG Heuer renonçait à ce qui constituait une des avancées horlogères les plus rupturistes de l’horlogerie mécanique au XXIe siècle : la mise au point d’un spiral en composite de carbone aux propriétés révolutionnaires. Évidemment, c’était bidon, mais le démontage de l’intox est très révélateur…

M. l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group (leader mondial des maîtres du temps) a une marotte : tenir quotidiennement son journal intime pour y raconter son expérience du monde étrange de l’horlogerie de luxe. Il nous parle aujourd’hui de ces « gourous » qui confondent les montres et les produits de luxe, sans comprendre que les horlogers font un des plus vieux métiers du monde – un métier relativement imperméable aux théories de sac à pain du marketing contemporain…

Autant les partenariats créatifs entre marques de différents univers sont souvent fructueux, autant les collaborations entre marques horlogères sont rarement à la hauteur. La co-création réussie entre De Bethune et Urwerk sera donc l’exception qui confirme la règle – sauf si les leçons de cette expérience pouvaient servir à d’autres marques…

Ce qu’il y a de merveilleux avec les statistiques « officielles » des exportations horlogères, c’est qu’elles sont parfaitement exactes, quoiqu’elles soient assorties de commentaires ou de biais cognitifs tout aussi parfaitement inexactes, trompeuses ou très peu pertinentes. Heureusement que Jean-Daniel Pasche, le président de la FH, nous offre une fois par mois cette bonne séance de rigolade…

Jamais avouée, toujours niée, la crise horlogère n’en est pas moins virulente : elle tend à l’extrême les rapports sociaux dans les entreprises qui connaissent une baisse de régime – c’est-à-dire la très grande majorité des manufactures suisses. Personne ne travaille avec sérénité dans un tel climat de tensions et la créativité s’en ressent…

Trente-septième séquence de découverte de l’offre horlogère de cette rentrée 2019. Avec les derniers jours de septembre, la rentrée horlogère bat son plein : voici les sept montres de la semaine, racontées du point de vue des marques et commentées avec la délicieuse et la jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se mitonne sur les marchés. Sept propositions, une par jour de la semaine (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Casio, Citizen, Czapek, HYT, MeisterSinger, Musée international d’horlogerie et Tudor…