Comme toujours, c’est du non officiel et du non autorisé. Pour récupérer le fauteuil de direction de Roger Dubuis laissé vacant par le départ de Jean-Marc Pontroué chez Panerai, on nous promettait un « recrutement extérieur » aux actuels états-majors du groupe. Ce sera (presque) le cas – à un gros détail près qui nous en dit long sur l’actuelle mécanique générationnelle au sein des groupes de luxe…

Voici quelques nouveautés qui arrivent dans les vitrines médiatiques du SIHH et de Baselworld. Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare sur les marchés. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Carl F. Bucherer, Casio, Christophe Claret, FP Journe, Piaget, Speake-Marin et Urwerk…

Et si c'était la plus belle féminine de ce début d'année ? La démonstration de style est magistrale ! Lointaine héritière de l'austère Machine d'Anticythère, la Lady Arpels Planétarium réussit à s'imposer en parangon de la haute horlogerie précieuse et technique.

C’était cette semaine, ici et nulle part ailleurs, dans nos pages et dans l’actualité suivie par votre « Quotidien des Montres ». Le meilleur de l’information horlogère, le plus exclusif, le plus percutant et le plus original, bref le plus indépendant et le plus utile pour tirer son épingle du jeu sur le tapis vert de l’économie des montres. Une rétrospective rapide pour relire tout ce qui a été publié en vrac, en bref, le plus souvent en toute originalité et toujours en toute liberté de parole et de pensée !

On a tendance à l’oublier : l’horlogerie est historiquement et culturellement francophone, le français étant en quelque sorte la « langue officielle » des beaux-arts de la montre. Dommage qu’on ait à présent tendance à se vautrer dans un « globish » qui tourne au gloubi-boulga…

Dernière saison de notre tour des montres en 80 tests (nous dépassons maintenant les deux-tiers du parcours), avec la cinquantième-huitième séquence de notre jeu inédit pour tester vos connaissances en haute horlogerie. Vous n'avez à chaque fois que six bonnes réponses à formuler pour prouver votre niveau de culture en belles montres !

Une marque française au poignet, c’est toujours plus digne qu’une montre suisse pour un président de la République française. Sauf que cette montre supposée « française » est une excellente illustration de toutes les contradictions d’un « Made in France » horloger plus troué qu’une passoire – et même franchement bidon…

Histoire de détendre un peu l’atmosphère à l'issue de la Wonder Week, amusons-nous avec quelques dessins détournés pour illustrer l’actualité horlogère. « Business Montres » vous propose chaque semaine une autre vision de la vie quotidienne des salons et des montres, en compagnie de ceux qui les font Avec un autre regard sur la vie ordinaire des marques et de ceux qui les défont…

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une soixante-huitième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Mais aussi la montre connectée la plus chère du monde, un chronographe mécanique d'un style ultra-puissant, l'or mat caché sous un dôme de saphir et le mouvement mécanique le plus performant de la saison… Image ci-dessous : la conquête du ciel a commencé grâce aux rêves des aérostiers français du XVIIIe siècle…

Ce n’est pas la première montre Hublot en « tissu » réalisée en partenariat avec la marque de mode Italia Independent de Lapo Elkann, mais c’est sans doute la plus réussie – esthétiquement et conceptuellement. Elle éclaire les perspectives sur une horlogerie qui échapperait à son splendide isolement…

Voici à peu près cinq ans, quand les marques horlogères se sont passé le mot pour se ruer sur les « métiers d’art », l’indigestion, puis la nausée nous ont vite guettés. D’autant que les artisans d’art chinois ont vite recadré le débat. Vacheron Constantin revient à présent à une conception élitiste de cette « niche » horlogère – et c’est magnifique !

Le groupe Franck Muller a toujours fait bande à part. Tant pour se maintenir à l'écart pendant la Wonder Week que pour constituer ses collections. C'est donc à Watchland, dans son domaine horloger de Genthod, qu'il fallait aller dénicher la nouvelle Skafander, qui ajoute (enfin) une montre de plongée à l'univers Curvex de Franck Muller…

Un « mouvement manufacture » innovant et contemporain, parfaitement Swiss Made, à beaucoup moins de 3 000 francs suisses : Baume & Mercier se pose en concurrent agressif sur le marché du luxe abordable et des montres raisonnables.

Le raffinement d'une vraie horlogerie avant-gardiste passe par un autre regard sur les matières précieuses et sur les volumes capables d'exprimer des heures tridimensionnelles, mais également sur les marqueurs d'un nouvel imaginaire contemporain, vécus dans la transparence et dans la luxuriance mécanique.