« Sans filtre » : des pages pour parler encore plus cash et pour se dire les vérités qui fâchent, entre quatre z’yeux – parce que ça ne sortira pas d’ici et parce qu’il faut bien expliquer les choses comme elles sont. La punchline du jour : « Baselworld est un rendez-vous irremplaçable, qu’il ne faut surtout pas banaliser ou noyer dans une vague sauce SIHH »…

L’horlogerie a toujours fonctionné en base 12 (système duodécimal) : sans vraiment s’en rendre compte, la J12 de Chanel a illustré cette logique, en la magnifiant avec une version « Untitled 2018 »…

Si vous cherchez la plus intéressante « montre simple » de Baselworld, dans la catégorie « manufacture de belle horlogerie », pas de souci : vous la trouverez chez Zenith, où il est difficile de trouver un seul défaut à la nouvelle Defy Classic, excepté sans doute son prix – un poil trop élevé pour en faire un vrai best-seller capable d’arracher rapidement Zenith des profondeurs du classement…

Histoire de détendre un peu l’atmosphère et de se décontracter entre deux rendez-vous à Bâle, amusons-nous avec quelques dessins détournés pour illustrer l’actualité horlogère. « Business Montres » vous propose chaque semaine une autre vision de la vie quotidienne des montres, en compagnie de ceux qui les font. Avec un autre regard sur la vie ordinaire des marques et de ceux qui les défont. À l’occasion, proposez-nous quelques images qui vous paraîtraient illustrer cette actualité…

On avait applaudi des deux mains sa « 1740-First 8 » de 2017. On va forcément saluer avec encore plus d’enthousiasme la nouvelle « 1740-Half Hunter » présentée par David Candaux à Baselworld : normal, la montre est encore mieux, encore plus puissante dans l’expression radicale de son esthétique rétrofuturiste…

On dit de lui qu’il est le « nouveau François-Paul Journe » – ce qui est forcément inexact, mais finalement pas si faux que ça : quel autre jeune horloger genevois de la nouvelle génération a su conquérir la faveur des collectionneurs en aussi peu d’années de présence sur le marché ?

Histoire de bien se caler les idées avant l’ouverture du salon, dix montres qui décoiffent et qui démontrent qu’il faut prendre des risques pour émerger : dix démonstrations (par ordre alphabétique pour ne pas faire de jaloux : Angelus, Artya, Bell & Ross, Bomberg, Breitling, Franck Dubarry, Ice-Watch, Jorg Hysek, L&JR, MB&F)...

Que se passe-t-il quand une De Bethune réussit à être encore plus De Bethune que nature, mais sans s’embarrasser des prix habituels d’une De Bethune : on savoure, on applaudit et on en redemande…

Quel magicien le monde a perdu quand Nick Hayek a repris les commandes du Swatch Group ! Quelle virtuosité dans l’enfumage et dans les ombres chinoises. La récente présentation des résultats 2017 du groupe était, sur ce terrain, un plaisir de gourmet : si le groupe est si « fort », ça doit être du côté obscur de la Force…

« Sans filtre » : des pages pour parler encore plus cash et pour se dire les vérités qui fâchent, entre quatre z’yeux – parce que ça ne sortira pas d’ici et parce qu’il faut bien expliquer les choses comme elles sont. La punchline du jour : « Baselworld 2018, c’est juste l’ouverture d’une messe de Requiem pour enterrer les années de bulle horlogère »

Histoire de détendre un peu l’atmosphère, amusons-nous avec quelques dessins détournés pour illustrer l’actualité horlogère. « Business Montres » vous propose chaque semaine une autre vision de la vie quotidienne des montres, en compagnie de ceux qui les font. Avec un autre regard sur la vie ordinaire des marques et de ceux qui les défont. À l’occasion, proposez-nous quelques images qui vous paraîtraient illustrer cette actualité…

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une soixante-seizième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux – aujourd'hui en mode sexy, avec plein de jolies filles…

On reste ébahi par la médiocrité des journalistes « officiels » et des « grands médias » dès qu’il s’agit de commenter l’actualité géopolitique du monde. Ceux qui n’avaient pas été capables d’anticiper l’élection de Donald Trump n’ont toujours pas compris les clés de son succès, ni son raffermissement de l’économie américaine, ni sa consolidation électorale. Les mêmes n’avaient rien compris à Vladimir Poutine. Ils n’ont rien compris non plus à Xi Jinping. Et ainsi de suite… Peut-on compter sur de telles boussoles désorientées pour nous aider à déchiffrer le monde tel qu’il va– ou ne pas ?

Mais aussi des « petits Suisses » qui voient grand et des « petits Français » qui vont loin, du bronze à l’italienne pour une élégance minimaliste et un crâne qui pompe des heures philosophiques… Image ci-dessous : une montre automatique française garantie à vie pour 280 euros : l’offre est unique dans le paysage horloger français…

Dernière séquence topographique avant d’attaquer les nouveautés de l’année : les postes isolés des rebelles aux alentours de Baselworld. Si on compte bien, 15 % des effectifs horlogers du rendez-vous de Bâle ne figurent pas parmi les exposants de Baselworld. Vous trouvez ça normal ?