On peut toujours casser le thermomètre, la fièvre n’en sera pas guérie pour autant. En refusant de publier ses statistiques par marque, comme il le faisait depuis plus de quarante ans et alors qu’il est un service public théoriquement indépendant des puissants intérêts économiques de l’industrie suisse, le COSC (Contrôle officiel suisse des chronographes) se couche devant les exigences des marques qui refusent de voir étalées les preuves d’une crise horlogère qu’elles nient. Aurait-on la même pudeur si ces chiffres étaient en hausse ? Non ! Une fois de plus, on balaye la poussière sous le tapis…

Avant que n’arrive l’été, un point sur les montres du printemps et celles qui ont marqué le début de l’année, cette fois dans la catégorie « horlogerie d’aujourd’hui », avec des marques traditionnelles qui ont fait l’effort d’explorer de nouvelles voies ou de prendre des risques. Après nos séquences « horlogerie d’ailleurs », « horlogerie de toujours » et « horlogerie de demain », cette première séquence sur l’« horlogerie d’aujourd’hui » termine notre série des « plus belles montres du printemps 2017 »…

Notre panier à provisions rempli de nouveautés à Baselworld n’est pas encore tout-à-fait vide. Il s’est même regarni en cours de route. Voici quelques nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt. Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare sur les marchés. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Bell & Ross, Chanel, Ice-Watch, Manufacture royale, Mido, Movado et SevenFriday…

Avant que n’arrive l’été, un point sur les montres du printemps et celles qui ont marqué le début de l’année, cette fois dans la catégorie « horlogerie de demain », avec des créateurs du temps qui ont un temps d’avance sur leur temps : ils ont choisi de décoder les heures avec un autre logiciel que celui des marques traditionnelles, mais toujours en mode polyphonique. Seconde partie (après Franck Dubarry, Fiona Krüger et HYT). Après nos séquences « horlogerie d’ailleurs », « horlogerie de toujours » et « horlogerie de demain », la série des « plus belles montres du printemps 2017 » se terminera par l’« horlogerie d’aujourd’hui ».

Comment faire fortune dans les enchères horlogères ? En vendant des montres sans les payer ! La trésorerie d’Antiquorum New York est si tendue que la maison ne paye plus ceux qui lui ont confié des montres pour les vendre. Un collectionneur américain vient de porter plainte. Les rumeurs de faillite définitive ne font que s’amplifier autour d’Antiquorum New York…

Avant que n’arrive l’été, un point sur les montres du printemps et celles qui ont marqué le début de l’année, cette fois dans la catégorie « horlogerie de demain », avec des créateurs du temps qui ont un temps d’avance sur leur temps : ils ont choisi de décoder les heures avec un autre logiciel que celui des marques traditionnelles, mais toujours en mode polyphonique. Après nos séquences « horlogerie d’ailleurs » et « horlogerie de toujours », la série des « plus belles montres du printemps 2017 » se terminera par l’« horlogerie d’aujourd’hui ».

Le chamboule-tout horloger est une fête populaire qui voit une nouvelle demande – celle des réseaux de sociofinancement – déverser des budgets de plus en plus sérieux vers une nouvelle offre de montres plus créatives, plus ludiques et plus accessibles. Des montres de désir qui font plaisir, et non plus des montres d’ostentation et de représentation. Il y a du « dégagisme » marketing dans l’air du temps…

Tout ce que vous auriez pu manquer dans « Business Montres » : le meilleur, le plus exclusif, le plus percutant et le plus original, bref le plus indépendant. Une compilation rapide pour rappeler (presque) tout ce qui a été publié en vrac, en bref et toujours en toute liberté de parole et de pensée !

Une nouvelle série de documents promotionnels de l'âge d'or des montres : ils nous proposent une vision naïve et pop-culturelle des objets du temps – avec une excellente idée directrice : donner aux jeunes générations l'habitude de porter des montres ! Ce qui n'est plus du tout le cas des marques contemporaines... Nos séries rétro-nostalgiques ont déjà exploré l'univers des couvertures d'albums vinyle qui nous parlent du temps et des timbres horlogers aussi bien que celui des comics de la pop culture américaine. Nous avons examiné certaines couvertures horlogères dans les romans policiers et les couvertures de magazines américains dessinées par le fameux Norman Rockwell. Nous avons apprécié les affiches automobiles et les cartes postales de Thanksgiving qui nous parlent d'horlogerie. L’imagination des graphistes est sans limites, qu'on parle de timbres ou d'affiches géantes. Originale et visuellement très forte, une telle compilation « horlo-culturelle » n’avait encore jamais été tentée dans les médias horlogers (il est vrai qu’il n’y a pas de publicités, ni d’annonceurs à la clé)…

Il y a cinq ans, « Business Montres » levait l’incroyable histoire du faux sauvetage en Alaska dont la communication de Breitling se flattait. Tout était bidon dans cette manipulation : bienvenue au club des baratineurs ! Breitling n'a même pas eu le courage de retirer de sa communication officielle tout ce qui touchait à cette affaire et la marque n’a jamais présenté ses excuses à propos de cet incroyable bidonnage.

Trentième-quatrième séquence de notre jeu-test inédit sur vos connaissances en haute horlogerie. Dans ce tour des montres en beaucoup plus de 180 questions, vous n’avez que six bonnes réponses à formuler pour prouver votre niveau de connaissances en haute horlogerie ! Ces nouvelles questions s’ajoutent à celles de la série précédente, mais elles restent inspirées par le jeu de « poursuite triviale » édité par la Fondation de la haute horlogerie. Elles conservent les catégories initiales de la FHH, dans une logique didactique plus rigoureuse et en toute indépendance vis-à-vis des marques.

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une quarantième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

L’histoire abracadabrante de cette « Patek Philippe de Vladimir Poutine » se dégonfle : ce n’était ni un scoop, ni même une information, mais une « fake news » évidente. Il est troublant que tant de médias horlogers – et non des moindres – soient tombés dans le panneau…

Mais aussi des formes industrielles noyées dans le marbre de Carrare, une arme fatale en silicone et des flibustiers du temps qui portent un sabre entre les dents… Image ci-dessous : un galbe très étudié pour des lignes qui prennent le meilleur du vintage pour le traduire en formes contemporaines…

Pour les fans de Porsche, Singer Reimagined est la référence absolue pour trouver les plus belles 911 jamais réalisées, côté esthétique comme côté mécanique. Il était tentant pour cet atelier californien spécialisé dans la « renaissance » automobile de se mêler de « renaissance » horlogère. Premier essai ce mois-ci et première réussite incontestable avec Track 1 : on a vraiment « ré-imaginé » le chronographe…