On ne compte pas moins de sept animations émaillées dans cette montre à automates genevoise des débuts du XIXe siècle : attribuée au Français installé à Genève Pierre Simon Gounouilhou (1779-1847), cette montre a été un des best-sellers de la haute horlogerie européenne dans les années 1820. Bonus : une autre montre émaillée genevoise de la fin XVIIIe siècle, ou Hollywood au bord du lac...

On pourrait imaginer qu’il y ait plusieurs « personnalités horlogères de l’année », dans différentes catégories, mais cela aurait-il un sens ? Voici pourquoi nous y avons renoncé, mais c’est toujours intéressant de savoir qui aurait mérité d’être distingué (premier volet de notre bilan de fin d’année)…

L'édition 2018 de Baselworld s'annonce chahutée, avec le départ de deux ou trois centaines d'exposants horlogers et la fermeture de cinq ou six halles, en plus de nombreux autres changements qui n'enverront pas un bon signal à la communauté des montres. Autant ne pas prendre cette mauvaise passe trop au sérieux : imaginons, en une dizaine de pastiches et de parodies, l'événement Baselworld dans l'univers de la bande dessinée...

Icône horlogère de la fin du XXe siècle, la Royal Oak fête cette année ses quarante ans. En 1972, l’idée de créer une montre sportive en acier, à ce prix et avec des vis apparentes, était si totalement disruptive que personne n’y croyait. Sauf Gérald Genta et Roberto Carlotti, qui ont véritablement forcé la main de la marque pour imposer leur idée d'une nouvelle montre pour les nouvelles générations... Cette page d’histoire non officielle et non autorisée a été publiée par « Business Montres » à la fin du mois de janvier 2012 !

Suite de notre tour des montres en 80 tests (nous abordons maintenant les deux-tiers du parcours), avec la cinquantième-deuxième séquence de notre jeu inédit pour tester les connaissances en haute horlogerie. Vous n’avez à chaque fois que six bonnes réponses à formuler pour prouver votre niveau de culture en belles montres ! Ces nouvelles questions s’ajoutent à celles de la série précédente, dérivées du jeu de « poursuite triviale » édité par la Fondation de la haute horlogerie.

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une cinquante-neuvième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Mais aussi un félin qui cache bien ses secrets, une survivante des années d’insouciance, les ombres et les lumières d’une épuration mécanique et, en vrac, les nouvelles du front de l’horlogerie… Image ci-dessous : Une vague d’or et d’acier qui ondule entre quatre décennies d’une élégance sportive pleine de nostalgie…

Extraits du journal intime de l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group (leader mondial des maîtres du temps), qui nous assure : « C’est sûr, je suis un peu largué. C’est clair, j’ai des doutes sur ce qu’on me raconte. Je me dis pourtant que, si je n’ai pas encore tout compris, c’est sans doute qu’on ne m’a pas bien tout expliqué »…

Voici quelques nouveautés qui arrivent sur le marché avec les honneurs du GPHG 2017. Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare sur les marchés. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Eberhard & Co, Girard-Perregaux, Hublot, MeisterSinger, Raymond Weil, Octopus et Ulysse Nardin…

Dix et même onze coups de projecteur sur les pages horlogères de Kickstarter, où la nouvelle offre des néo-marques vient rencontrer la nouvelle demande des néo-amateurs : l’unité de compte élémentaire est désormais la centaine de milliers de francs…

La stratégie était rusée : s’octroyer des parts de marché digitales en se donnant une légitimité éditoriale. Hodinkee était dans une course à l’armement effrénée (toujours plus gros, plus grand, plus fort) : il s’agissait d’afficher une volonté d’indépendance capable de masquer de sérieuses dérives marchandes. Hodinkee est à présent un site commercial comme les autres. Pour boucler la boucle des 360° de l’activité horlogère, il ne reste plus qu’à organiser des ventes aux enchères. Quelque chose nous dit que c’est dans l’air…

Quand les petits malins ont appris, voici quatre ans, que Jean-Claude Biver allait axer une partie de la relance de TAG Heuer sur la célébration des splendeurs vintage de la maison Heuer, la cote des montres Heuer de l’âge d’or a commencé à décoller. C’est pourquoi on attendait avec impatience la première vente thématique Heuer. Ce fut un vrai jeu de dupes…

Alors que les enchères horlogères mettent en ébullition le Gotha international de la collection de montres, quelques commentaires supplémentaires sur la vente Only Watch, avec les raisons pour lesquelles nous n’en avions pas encore beaucoup parlé…

Week-end de clarification dans le mundillo des enchères horlogères, qui vit une mutation profonde sans que tous les acteurs aient réalisé que le grand basculement est en cours. Certains ont déjà tout compris. Les autres vivent un inexorable chemin de croix…

Cette semaine, dans nos pages et dans l’actualité suivie par votre « Quotidien des Montres » : le meilleur de l’actualité horlogère, le plus exclusif, le plus percutant et le plus original, bref le plus indépendant et le plus utile pour tirer son épingle du jeu sur le tapis vert de l’horlogerie. Une rétrospective rapide pour relire tout ce qui a été publié en vrac, en bref, le plus souvent en toute originalité et toujours en toute liberté de parole et de pensée !