Comme les civilisations dont parlait Paul Valéry dans sa « Première lettre » de « La crise de l’esprit » (1919) et pour le paraphraser, « nous autres [entendons par là les marques de montres], nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Depuis le tournant du troisième millénaire, disons une bonne dizaine d’années (2006-2016), une bonne centaine de nouvelles marques ont disparu ou se sont fantômisées – quelque part en hibernation. Méditons ensemble dans ce cimetière des éléphants, qui est aussi le bûcher de nos vanités horlogères et de nos illusions économiques.

« Je suis un peu largué et j’ai des doutes sur ce qu’on me raconte. Je me dis pourtant que, si je n’ai pas encore tout compris, c’est sans doute qu’on ne m’a pas bien tout expliqué » (extraits du journal intime de l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group, leader mondial des maîtres du temps) »…

Pour une fois que des montres montrent quelque chose, profitons-en ! Pour une fois qu’elles nous démontrent qu’on peut tout montrer avec une montre, réjouissons-nous. Jamais à court d’une amusante petite provocation, Jean-Pierre Lutgen a imaginé une « Ice loulou » qui ne laissera personne indifférent, sauf les mal-voyants…

HM8 pour Horological Machine n° 8, soit une « machine » comme MB&F en lance régulièrement, comme des bouteilles à la mer remplies d’une créativité jamais en défaut. Cette fois, on est quelque part entre l’habituel vaisseau spatial et le prototype automobile qui a donné à la montre son nom de « Can Am »…

Louis Érard reste le prototype de la marque horlogère de belle ascendance suisse (quatre-vingt-cinq ans cette année) qui a toujours réussi à passer entre les gouttes des crises qui ont ponctué son histoire. Les éclipses n’ont jamais été totales, de même que les succès n’ont jamais été aveuglants. C’est peut-être cette égalité d’âme – cette éthique ! – qui est un des meilleurs secrets des panoplies anti-crise…

L’étude annuelle de Deloitte sur l’horlogerie est toujours très attendue. Parce qu’elle n’est jamais décevante. « De très sombres perspectives » nous attendent. S’il y a une bonne nouvelle, c’est que les cadres supérieurs de l’industrie des montres semblent enfin se désincarcérer de leur déni de réalité.

C’est pour quand la reprise ? Tais-toi et rame ! Certes, les marchés décrochent les uns après les autres et les ventes s’effondrent : depuis le début de l’année, il n’y a plus que deux (!) marchés en croissance sur les vingt premiers pays importateurs de montres suisses. Quelques lueurs d’espoir n’en percent pas moins les ténèbres où nous glissons. Retenez votre souffle : ces dix flammes sont encore fragiles (seconde et dernière partie)…

Comme les civilisations dont parlait Paul Valéry dans sa « Première lettre » de « La crise de l’esprit » (1919) et pour le paraphraser, « nous autres [entendons par là les marques de montres], nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Depuis le tournant du troisième millénaire, disons une bonne dizaine d’années (2006-2016), une bonne centaine de nouvelles marques ont disparu ou se sont fantômisées – quelque part en hibernation. Méditons ensemble dans ce cimetière des éléphants, qui est aussi le bûcher de nos vanités horlogères et de nos illusions économiques.

C’est pour quand la reprise ? Tais-toi et rame ! Certes, les marchés décrochent les uns après les autres et les ventes s’effondrent : depuis le début de l’année, il n’y a plus que deux (!) marchés en croissance sur les vingt premiers pays importateurs de montres suisses. Quelques lueurs d’espoir n’en percent pas moins les ténèbres où nous glissons. Retenez votre souffle : ces dix flammes sont encore fragiles (#1)…

Comme les civilisations dont parlait Paul Valéry dans sa « Première lettre » de « La crise de l’esprit » (1919) et pour le paraphraser, « nous autres [entendons par là les marques de montres], nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Depuis le tournant du troisième millénaire, disons une bonne dizaine d’années (2006-2016), une bonne centaine de nouvelles marques ont disparu ou se sont fantômisées – quelque part en hibernation. Méditons ensemble dans ce cimetière des éléphants, qui est aussi le bûcher de nos vanités horlogères et de nos illusions économiques.

Un mot à propos du tarif des montres suisses, que tout le monde – y compris les états-majors des marques – s’accorde à estimer un peu trop élevés, même si personne ne veut être le premier à « casser les prix ». Contenir des prix trop élevés, Ça, c’est la théorie… Parce que, sur le terrain, on continue à augmenter ces prix (vidéo en version intégrale en bas de la page)...

C’est la première fois qu’une « montre » géante est tracée sur le sol avec des camions alignés pour servir d’aiguilles : heures, minutes et secondes sont dans les temps, pendant vingt-quatre heures. De quoi nous démontrer (c’est un exploit publicitaire) que les camions Scania sont toujours à la bonne heure et dans le bon temps.

Tout ce qu’il ne fallait surtout pas manquer pour bien décoder l’actualité : c’était à lire au cours de ces derniers jours dans « Business Montres » – et nulle part ailleurs ! En exclusivité, en avant-première ou en toute originalité, en vrac, en bref ou en grande largeur, en chaire ou en rosse, mais toujours en toute liberté de parole et de pensée ! Un bon sujet de méditation pour tous nos amis amateurs de montres qui fréquentent les médias perroquets spécialistes de l’anesthésie éditoriale : quels autres médias horlogers avaient déjà publié – avant nous – ces révélations, ces informations et ces analyses critiques ?

Soixante-douze montres en compétition pour la finale du Grand Prix d’Horlogerie de Genève, le 10 novembre prochain, mais un seul vote par personne pour le « Prix du public ». En attendant, les marques encore en piste s’excitent sur les réseaux sociaux pour faire le plein de voix. Justement, quelles peuvent être les intentions de vote de ce public ? Examinons les différentes typologies d’électeurs en continuant par les inclinations d’un passionné de montres, enthousiasmé par les créations de la nouvelle génération des années 2000…

La culture des objets du temps ne se limite pas aux montres-bracelets signées par les plus grandes marques. De nombreux designers sont fascinés par les horloges et ils en renouvellent en permanence l’imaginaire. Les neurones des amateurs ne ressortiront pas indemnes de ce voyage à travers dix horloges vraiment pas comme les autres (certaines ne sont malheureusement restées qu’à l’état de concept)…