GLAM'HEURES (english below)
La vie rêvée de la plus glamour des blogueuses horlogères (accès libre)
Dans quelques jours, à Baselworld, vous ne la reconnaîtrez pas, sinon grâce à la caméra qui la suit en permanence : Florence Jacquinot, la star horlogère suisse des réseaux sociaux, est de retour en blonde. Avec le magazine « OM » (Italie), nous avons capté sa dernière apparition en brune – c’est maintenant du quasi-vintage !
Parmi les femmes du monde horloger, il en est une dont le glamour désinvolte intrigue toujours. Nous nous sommes glissés en coulisses d’un shooting de Florence Jacquinot, afin d’en savoir plus. Ce jour-là, dans une suite du Beau-Rivage Palace, Florence Jacquinot se maquille pour une prise de vue avec la lingerie Lise Charmel tout en nous relatant son parcours horloger. À 17 ans, elle fait ses premiers pas dans le milieu comme mannequin. Etrangère arrivée à Genève sans réseau, elle figure dans le catalogue de Raymond Weil. Puis elle reçoit les clients de Vacheron Constantin au SIHH 2001, défile et pose pour Piaget au SIHH 2002. Son mastère en poche, elle intègre l’agence digitale d’Audemars Piguet, où elle veille durant trois années à la présence des produits et à la notoriété de la marque sur le web. Elle est « community manager » avant l’heure. Après un passage chez des… détectives privés pour ses connaissances du luxe, elle rejoint les relations publiques internationales de Baume & Mercier pour le SIHH 2008, puis la communication de Cvstos. En 2011, elle est une des premières blogueuses suisses référencées à la une de Cosmopolitan. Elle transforme alors son expérience horlogère en écriture sur les montres dames.
Quelques mois suffisent à Jean-Claude Biver, dont on sait le penchant pour l'innovation, pour l’intégrer dans les évènements presse de la marque Hublot. Il lui dira : Vous irez loin ». La relation avec Hublot se construit, tout comme celle avec Omega. Des marques qui se reconnaissent dans sa personnalité très féminine de Florence et pour lesquelles la spontanéité « électrique » d’une self-made woman n’est pas un problème. Florence peut expliquer : « Être une femme dans l’horlogerie, c’est un atout ». Selon elle, « si l’industrie est réputée pour être un repère de machos, afficher une ultra-féminité y est très bien perçu. Les hommes sont plus à l’aise avec des femmes qui ne jouent pas dans le même registre qu’eux. Ainsi, hors compétition, ils sont alors vraiment charmants. L’horlogerie est un vivier de gentlemen : c’est plus facile d’y avoir du charisme qu’ailleurs ».
Quant à son allure décomplexée, Florence nous confie que c’est davantage un parcours personnel. « J’ai traversé de nombreux drames familiaux, et, pour moi, la mode est le meilleur des divertissements. J’aime m’extasier devant une belle montre pour dames. Cela réveille mon émotion. On peut mourir demain ! » Depuis qu’elle a quarante ans, elle assume ses rondeurs, a cessé d’être au régime et est de nouveau convoitée par les agences de mannequins, surtout pour la lingerie. Accepter son corps est devenu pour elle un outil de communication. Son auditoire, composé majoritairement sur les réseaux sociaux de femmes entre 35 et 50 ans à fort pouvoir d’achat, s’identifie à sa nouvelle silhouette généreuse. Et surtout heureuse… (remerciement aux charmantes animatrices de l’équipe italienne d’OM pour la reprise de cet article)
Photographe : Stanislava Hricova, agence The M Corner ••• Maquillage : Florence Jacquinot ••• Stylisme : Lise Charmel ••• Montre : Hublot ••• Lieu : Beau-Rivage Palace Lausanne…
ENGLISH VERSION
Among the women of the watchmaking world, there is one whose casual glamour always intrigues. We slipped behind the scenes of a photo shooting by Florence Jacquinot, to learn more. In a suite of the Beau-Rivage Palace, Florence Jacquinot makes up for a photo shoot for the lingerie brand Lise Charmel and tells us about her watchmaking path. At the age of 17 she took her first steps as a model. Foreign, she arrives in a Geneva without network and appears in Raymond Weil's catalogue. Then it is the turn of Vacheron Constantin at SIHH 2001 and at SIHH 2002 goes down the runway and poses for Piaget. With her master in her pocket, she integrates the modeling activity with the work done in Audemars Piguet's digital agency where, for three years, she monitors products' presence and brand reputation on the web. A community manager ante litteram. After working briefly in a private investigation agency for her knowledge of the luxury world, she joined Baume & Mercier's International Public Relations Department for SIHH 2008 and afterwords she gets in charge of Cvstos' communication. In 2011 she is one of the first Swiss bloggers to whom Cosmopolitan refers. She transforms her watchmaking experience into writing about women's watches.
It takes only a few months to Jean-Claude Biver – his inclination for innovation is well known – to integrate her into the press events of the brand and to tell her: "You'll go far!". The relationship with Hublot, as well as the one with Omega, strengthens. Two brands that recognize themselves in her strong yet very feminine personality and for which the eclectic spontaneity of a self-made woman is not a problem. Florence confides me”. "Being a woman in watchmaking is an added value". According to her, in fact, in an industry known to be a male reference point, showing her femininity is well perceived because men feel more at ease with women who do not play on the same register and, out of every competition, they can be really fascinating. “Watchmaking is teeming with gentlemen and it is much easier to find charismatic men in this field than elsewhere” Florence says.
With regard to her nonchalant attitude Florence explains that it is the result of a personal journey: “I have lived many family dramas and for me fashion has become the best for of entertainment. I like to dream in front of a nice watch. It awakens my emotions. Because I learned to savor life. I learned that we can die tomorrow...” Since she turned 40, Florence has accepted her new shape, stopped being on a diet and she is again coveted by mannequins' agencies, especially for lingerie. Accepting her new body has become her communication tool. Her audience on the socials, is predominantly composed by women aged between 35 and 50 with a strong purchasing power that identify with her new generous and happy silhouette.