Voici exactement dix ans, Grégory Pons tirait le signal d’alarme à propos d’une « crise horlogère » que tout le monde s’acharnait à nier, mais qu’on sentait monter. Un article pourtant modéré et prudent, qui ne lui sera pas pardonné et qui lui vaudra d’être éjecté quelques semaines plus tard par son éditeur d’alors. Au cours des mois suivants, cette « crise horlogère » n’en a pas moins réduit l’activité horlogère d’environ 30 %. Dix ans plus tard, on vous laisse réfléchir sur cet exemple d’alerte intempestive : c’était juste quelques jours avant la mise en faillite de Lehmann Brothers…

Mais aussi la haute couture qui complexifie la haute mécanique, la (re)conquête horlogère du pôle Sud et les nouveaux mystères de l’Ouest... Images ci-dessous : moniteur cardiaque de poignet, grande sportive pour se maintenir en forme, l’Apple Watch 4 est aussi une bête de mode harnachée par Hermès...

Alexandre Petrov et Rouslan Bochirov – les Pieds-Nickelés supposés de l’espionnage russe – n’étaient de passage à Salisbury que pour admirer la plus ancienne horloge du monde – pas pour barbouiller de novitchok la porte de l’agent double Sergei Skripal…

Le naufrage de Baselworld a prouvé que les institutions horlogères qui semblaient les plus solides pouvaient d’effondrer en moins de trois ans. Déjà privé des marques qui assurent 85 % de l’activité horlogère, le GPHG doit accélérer sa mutation pour prouver sa légitimité et imposer sa réputation à travers le monde.

Pour ces messieurs de Cupertino, il ne s’agit plus aujourd’hui de conquérir les poignets de quelques millions de geeks. L’Apple Watch 4 vise à s’imposer auprès d’une génération d'un ou deux milliards d’individus : les seniors soucieux de leur santé. Ceux qui sont aujourd’hui les meilleurs clients des montres traditionnelles. On vous laisse deviner la suite…

On se demandera aussi comment Rolex crée toujours l’événement, pourquoi l’horlogerie suisse devrait subventionner Apple, ce qui prend à Breguet de rejouer un remake démodé et quels amateurs de belles mécaniques Urwerk tente de séduire avec ses nouvelles « machines » de poignet…

Laurent Picciotto (avec l'aide du journaliste Olivier Muller) a bien cherché partout, mais il pense avoir trouvé son bonheur du côté de chez Bvlgari, avec l'Octo Finissimo, qu'elle soit en titane ou en fibre de carbone. Comme nous ne sommes pas loin de partager sans réserve son enthousiasme, nous proposons son cri du cœur à nos lecteurs...

Le naufrage de Baselworld a prouvé que les institutions horlogères qui semblaient les plus solides pouvaient d’effondrer en moins de trois ans. Déjà privé des marques qui assurent 85 % de l’activité horlogère, le GPHG doit accélérer sa mutation pour prouver sa légitimité et imposer sa réputation à travers le monde.

C’est reparti pour une nouvelle rentrée horlogère : le panier de l’automne se garnit à vue d’œil. Avant la fin de cet été 2018, voici quelques montres racontées du point de vue des marques et commentées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare sur les marchés. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Antoine Preziuso, Charlie Watch Paris, Fendi, Hysek, Ralph Lauren, Vacheron Constantin et Yvan Monnet…

Les campagnes se suivent et ne se ressemblent pas : la preuve par une douzaine d’exemples ci-dessous – on s’y promène entre 5 000 euros et 500 000 euros de souscriptions, sans qu’on parvienne à bien comprendre le succès des uns et le malheur des autres ! Revue des projets les plus notables de la semaine...

Pour fêter son premier demi-siècle, la marque Ralph Lauren retrouve ses racines américaines. Toujours aussi passionné par les montres, Ralph Lauren lui-même a décidé de retremper sa légitimité horlogère – durement étrillé par ses expériences précédentes – dans ce qu’il sait le mieux réussir : faire revivre les grandes légendes de la grande Amérique...

Le scandale continue ! Les années se suivent et les dérapages se ressemblent fâcheusement – dans le pire plus que dans le meilleur. En dépit de la création d’un prix Challenge pour valoriser les montres les plus accessibles, le prix moyen des montres présélectionnées atteint cette année un niveau record d’indécence, au-delà des 148 000 CHF de l'année dernière.

À travers le périscope de « Business Montres », en mode post-estival, les montres, les marques et la communauté horlogère au cours la semaine écoulée . Avec des actualités publiées cette semaine, dans notre « zéro bullshit zone », ici et nulle part ailleurs – soit le meilleur de l’information horlogère, le plus exclusif, le plus indépendant et le plus utile pour mieux tirer son épingle du jeu sur le tapis vert de l’économie des montres. Une rétrospective rapide, en accès libre, pour relire tout ce qui a été publié en vrac, en bref et en toute originalité !

En termes clairs, ce sont quinze ratages de montres récentes qui se révèleront probablement plus « importantes », dans la durée, que bon nombre des montres présélectionnées et peut-être récompensées alors qu’elles ne sont ni réellement importantes, ni peut-être vraiment « de l’année » (suite de la séquence précédente)...

Grâce aux révélations de Wikileaks, on en sait aujourd'hui un peu plus sur la « preuve » irréfutable qui accablait les présumés terroristes (islamistes) emprisonnés en toute illégalité à Guantanamo : ils avaient au poignet une Casio digitale à 20 dollars. « Business Montres » en avait rigolé dès 2011, lors des premières fuites de l'affaire Wikileaks...