Septième séquence de découverte de l’offre horlogère de ce début l’année. Avec les premiers jours de février, voici les sept montres de la semaine, racontées du point de vue des marques et commentées avec la délicieuse et la jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se mitonne sur les marchés. Sept propositions, une par jour de la semaine (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Baume & Mercier, Bovet 1822, Certina, Ebel, IWC, Piaget et Speake-Marin…

Une compilation de tout ce qui a été repéré ces jours-ci par « Business Montres » : comme toutes les semaines, toutes les informations qui comptent pour la communauté horlogère, à propos des hommes, des montres et des marques. Des actualités publiées dans notre « zéro bullshit zone » – pour que chacun puisse mieux tirer son épingle du jeu sur le tapis vert de l’économie des montres. Une rétrospective rapide, en accès libre, pour relire tout ce qui a été publié en vrac, en bref et en toute originalité !

Comme l'a écrit Jean Cocteau, « le vrai tombeau des morts, c'est le coeur des vivants ». Anniversaire un peu oublié l’année dernière : c’est au cours de l’été 2008, il y a donc tout juste dix ans, que Severin Wunderman, personnalité horlogère de premier plan à la fin du XXe siècle, nous a quittés. Dans les années 1960, ce mécène (dont on connaît la passion pour Cocteau) avait « inventé » avec Gucci le marché des montres de mode et, en 2000, il avait sauvé la manufacture Corum d’un désastre annoncé en lui redonnant quelques lettres de noblesse, largement souillées et oubliées depuis. Un petit exercice de mémoire s’imposait pour tout ce que Severin Wunderman a pu apporter à l’industrie horlogère – et tout ce qui a été gaspillé après lui, en une décennie de gâchis…

Vingt-deuxième épisode d’une nouvelle séquence « Horlomania », qui fait suite à notre précédent tour des montres en 80 tests. Classées en cinq disciplines de base, nos cinq questions du jour relèvent de la culture générale sur les objets du temps. Ce coup de projecteur en cinq questions vise à consolider les connaissances horlogères des primo-accédants à cette culture horlogère – mais aussi à retremper les connaissances de tous les amateurs…

La citation du titre est d’Anatole France. Gardez un temps d’avance sur la marche du monde ! Comme tous les week-ends, cinq doses éditoriales de « business intelligence », de plus ou moins forte intensité, pour favoriser la fermentation des neurones pendant la pause hebdomadaire. Bonne lecture et, surtout, bonne digestion de toutes ces analyses : cette semaine, on va parler du retour des héros, d’Apple, de Facebook, d’intelligence artificielle et de Fashion Week…

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire de continuer la discussion, voici une 114e séquence de belles créations d'inspiration horlogère, piochées dans les cartes à collectionner qu'offraient autrefois les marques de cigarettes. Heureuse époque où l'histoire de l'horlogerie se découvrait dans un écran de fumée...

Une série de détournements graphique pour commenter des actualités horlogères et pour échapper aux communiqués officiels – histoire d’illustrer, sans se prendre au sérieux, une vision de l’industrie tout ce qu’il y a de plus sérieuse. « Business Montres » vous propose ainsi chaque semaine une autre vision de la vie quotidienne des montres et des marques.

Mais aussi les étoiles de cristal qui rallument la flamme d’une ancienne icône, le rétro-progressisme d’un style quarantenaire et le Pig qui ne relève pas de la confiture aux cochons…Images ci-dessous : une subversion très amusante des fétiches préférés de l’horlogerie suisse, créativité en prime…

En dépit des « excellents » résultats récemment présentés par le président du Swatch Group (+ 14,8 % pour les profits, + 6,1 % pour le chiffre d’affaires), l’action du Swatch Group vit à la Bourse un début d’année en pente pas très douce : apparemment, les enfumages comptables ne font plus illusion. L’action est au plus bas depuis juillet 2016…

Dix ans après l’aventure de la Watch Factory, Baselworld donne un coup de main aux jeunes créateurs, généralement plus riches de nouvelles idées que de budgets somptuaires. La création de l’Incubateur va permettre à bon nombre de nouvelles marques indépendantes (mais pas que) de faire leur apparition à Baselworld : il n’y aura pas assez de place pour tout le monde…

M. l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group (leader mondial des maîtres du temps) a une marotte : tenir quotidiennement son journal intime pour y raconter son expérience du monde étrange de l’horlogerie de luxe. Il nous parle aujourd’hui de l’épidémie de divorce qui frappe les managers et les dirigeants de son entourage…

Pourquoi Bvlgari a dû retirer en toute hâte de ses réseaux sociaux des cochons suspectés d’antisémitisme et comment d’impertinents Américains ont décidé se payer la tête de Nick Hayek. En prime, d’autres fâcheux cas de fièvre porcine diagnostiqués ici et là…

C’est bien parti pour, avec le lancement familial et amical d’une association Gérald Genta Heritage pour valoriser ce que l’horlogerie contemporaine doit à ce designer à la main exceptionnellement heureuse, auquel on doit plusieurs « icônes » du XXe siècle. Même les marques qui avaient préféré oublier Gérald Genta ont retrouvé la mémoire…

Comme il le dit lui-même, « Contraria contrariis curantur » (les contraires se guérissent par les contraires). On pourrait ajouter : « Qui bene amat bene castigat » (qui aime bien châtie bien). Derrière ces latineries, la question posée par l’administrateur de Forumamontres reste sans réponse rassurante, pour les Français comme pour les Européens…

C’est donc bien reparti pour le groupe MCH, mis en difficultés graves par le « plantage » récent de ses salons horlogères (Baselworld + LausanneTec) : c’est donc un professionnel de l’horlogerie qui prend la direction générale du groupe.