On a trop souvent déploré l’absence de tout horloger non seulement dans l’exécutif, mais aussi dans le législatif du canton pour ne pas se féliciter de voir un ancien horloger-rhabilleur présider le conseil municipal de la ville. C’est toujours ça…

Il y a aussi ceux qui se promènent dans les jardins secrets de la haute horlogerie et ceux qui se sentent cocufiés par le vintage, ceux qui font la sieste et ceux qui rhabillent Miss America, ceux qui se posent les mauvaises questions et ceux qui trouvent les bonnes réponses : pas belle, la vie des montres ?

Alors que Baselworld ne semble plus pouvoir échapper à l’infernale spirale de son irrésistible déclin, le SIHH de Genève se réorganise en changeant de format (durée, horaires d’ouverture, accueil du public non professionnel, nouvelles marques, déclinaisons internationales). Une stratégie défensive ou offensive ?

Les privilégiés qui ont soufflé les bougies du 70e anniversaire de Philippe Dufour avaient bien d’autres anniversaires en tête. Si les amis du dernier « trésor vivant » de la Suisse horlogère avaient répondu présent pour cet hommage à la plus authentique des passions pour la montre, l’absence de toute reconnaissance de tout représentant de l’établissement horloger choquait terriblement…

Il n'y a pas que la foirade Lancel dans la vie ! On peut toujours se rassurer en disant que ça ira mieux demain, mais de gros nuages commencent à noircir le ciel monétaire international. Signaux faibles ? En attendant, on achète, on vend, on ouvre, on ferme, on joue, on perd, on vibre et on se pose des questions. Pas belle, la vie des montres ?

M. l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group (leader mondial des maîtres du temps) a une marotte : tenir quotidiennement son journal intime pour y raconter son expérience du monde horloger. Il nous assure : « C’est sûr, je suis un peu largué. J’ai des doutes sur ce qu’on me raconte. Je me dis pourtant que, si je n’ai pas encore tout compris, c’est sans doute qu’on ne m’a pas bien tout expliqué »…

Un demi-million de dollars en trois jours : la quatrième campagne Kickstarter lancé par l’équipe de LIV Watches s’annonce déjà largement millionnaire. Tout le problème est maintenant de savoir si on battra l’actuel record pour une montre « Swiss Made », longtemps détenu par LIV Watches et récemment battu par Alpina pour quelques milliers d’euros (sur un million et demi souscrits)…

Quand on fait le plein à Baselworld, il faut du temps pour épuiser le réservoir : voici quelques nouveautés supplémentaires de ce printemps 2018. Avec des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare sur les marchés. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Fendi, Hublot, IWC, March LA.B, Raymond Weil, Richard Mille et Roger Dubuis…

C’était publié cette semaine, dans les pages d’actualité suivie de votre « Quotidien des Montres ». Ici et nulle part ailleurs, comme toujours en mode « zéro bullshit zone ». Le meilleur de l’information horlogère, le plus exclusif et le plus indépendant et le plus utile pour mieux tirer son épingle du jeu sur le tapis vert de l’économie des montres. Une rétrospective rapide, en accès libre, pour relire tout ce qui a été publié en vrac, en bref et en toute originalité !

Dernière saison de notre tour des montres en 80 tests (nous abordons maintenant la dernière phase du parcours), avec la soixante-douzième séquence de notre jeu inédit pour tester vos connaissances en haute horlogerie. Êtes-vous aussi fort que vous le prétendez pour trouver les six bonnes réponses qui s’imposent afin de prouver votre niveau de culture en belles montres et votre expertise en matière de haute chronographie ?

Histoire de détendre un peu l’atmosphère et de se décontracter entre les grands événements promotionnels de l’horlogerie, amusons-nous avec quelques dessins détournés pour illustrer l’actualité horlogère. « Business Montres » vous propose chaque semaine une autre vision de la vie quotidienne des montres, en compagnie de ceux qui les font. Avec un autre regard sur la vie ordinaire des marques et de ceux qui les défont. Certains de ces détournements sont reprise des pages quotidiennes de « Business Montres ». À l’occasion, proposez-nous quelques images qui vous paraîtraient illustrer cette actualité…

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une quatre-vingt-cinquième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Ebel, c’est un peu l’Arlésienne (celle de la nouvelle d’Alphonse Daudet) : la marque occupe les conversations, elle parle, mais on ne la voit guère sur les marchés. On attend son retour, inlassablement prédit, mais elle n’est jamais dans le générique. À la fin, on a du mal à y croire, mais…

Mais aussi les diamants artificiels qui vont ubériser les diamants naturels, les vagues géométriques d’une première icône féminine, les ronds dans le carré d’une seconde icône féminine, le tonneau qui s’allonge pour séduire les milliardaires et le goût de la transparence d’une profession hantée par l’omerta… Image ci-dessous : sur l’établi de l’horloger, un mouvement de haute mécanique signé par le plus célèbre des horlogers français…

Ou bien alors après la mort ? Allez savoir... Les crânes de la collection Skull de Bell & Ross grimacent à nos poignets depuis une petite dizaine d’années. En 2009, c’était déjà gonflé de loger une tête de mort et ses tibias dans le grand carré des 46 mm de la BR 01. Les avatars suivants de cette série iconique n’étaient pas tristes non plus. En 2018, Bell & Ross va plus loin en inventant un crâne qui rigole à la demande…