Soyons francs : cette montre Filippo Loreti promue sur les réseaux de sociofinancement est peut-être la prochaine Daniel Wellington, mais on ne voit vraiment ce qu’elle apporte aux marchés de la montre. Elle rapporte en revanche beaucoup à ses créateurs : plus de quatre millions quatre cent mille euros raflés en cinq semaines sur Kickstarter auprès de 17 000 acheteurs. Ce qui incite à se poser quelques questions sur l’avenir des montres traditionnelles.

Signée par la grande marque française Leroy, cette « Leroy 01 » doit quand même beaucoup aux horlogers suisses de la vallée de Joux… Pour la plus grande honte de l’horlogerie française, l’ancienne « montre la plus compliquée du monde » attend depuis des décennies d’être restaurée alors que son état se dégrade... Un remarquable nouveau livre de Joseph Flores vient de rendre hommage à cette splendeur mécanique.

Avec plein d'idées de cartes de voeux anciennes pour personnaliser ses propres voeux de fin d'année, voici la suite de notre exploration des objets du temps dans l’univers graphique contemporain, mais sur les marges de la communication horlogère. Nous reviendrons après les fêtes sur notre série philatélique, lancée après les comics de la pop culture américaine, après les romans policiers, après les couvertures de magazines américains dessinées par le fameux Norman Rockwell, après les affiches automobiles et après les cartes postales de Thanksgiving qui nous parlent d'horlogerie. Nous entamons une série de cartes de voeux de fin d'année qui nous parlent des objets du temps. L’imagination des graphistes est sans limites, qu'on parle de Noël, de timbres ou d'affiches géantes. Originale et visuellement très forte, une telle compilation « horlo-culturelle » n’avait encore jamais été tentée dans les médias horlogers (il est vrai qu’il n’y a pas de publicités, ni d’annonceurs à la clé)…

Grégory Pons (« Business Montres ») interrogé par Gabriel de Weck, pour l’émission « Place publique » sur la radio suisse RTN : « Il n’y a plus rien qui se passe sur les marchés et il ne se vend plus rien. Est-il bien malin de sauver des emplois condamnés par l'évolution de ces marchés ? Aujourd’hui, c’est tout le tissu industriel horloger qui se désagrège et qui se nécrose, alors que la richesse de ce tissu conditionne la reprise dans l’avenir. On a des raisons d’être pessimiste sur le court terme, mais optimiste sur le long terme grâce aux initiatives des uns et aux lancements des marques. La relève est là ». Une interview décapante, sans la moindre langue de bois : huit minutes de réalisme intégral su la vraie situation de l’horlogerie suisse…

Parmi toutes les tactiques anti-crise essayées par les marques, celle qui mimétise l’attitude qu’on prête à l’autruche (s’enfouir la tête dans le sable) n’est jamais la bonne. C’est pourquoi on a du mal à comprendre que les états-majors qui ont piqué l’argenterie pendant les années de vaches grasses puissent encore plastronner sur le devant de la scène horlogère, en changeant rien alors que tout change…

C’était à lire au cours de ces derniers jours dans « Business Montres » – et nulle part ailleurs ! En exclusivité, en avant-première ou en toute originalité, en vrac, en bref ou en grande largeur, en chaire ou en rosse, mais toujours en toute liberté de parole et de pensée ! Un bon sujet de méditation pour tous nos amis amateurs de montres qui fréquentent les médias perroquets spécialistes de l’anesthésie éditoriale : quels autres médias horlogers avaient déjà publié – avant nous – ces révélations, ces informations et ces analyses critiques ?

Suite de notre nouvelle série de questions inspirées par le jeu de « poursuite triviale » édité par la Fondation de la haute horlogerie. Les six questions de cette dixième séquence de notre test inédit sur la haute horlogerie conservent les catégories initiales de la FHH, mais dans une logique didactique plus rigoureuse et en toute indépendance multi-marques.

Suite de notre exploration des objets du temps dans l’univers graphique contemporain. Après les comics de la pop culture américaine, après les romans policiers, après les couvertures de magazines américains dessinées par le fameux Norman Rockwell, après les affiches automobiles, après les timbres (sur lesquels nous reviendrons), après les cartes postales de Thanksgiving qui nous parlent d'horlogerie, nous reprenons notre série philatélique (les timbres et l'horlogerie, quatrième partie). L’imagination des graphistes est sans limites, qu'on parle de timbres ou d'affiches géantes. Originale et visuellement très forte, une telle compilation « horlo-culturelle » n’avait encore jamais été tentée dans les médias horlogers (il est vrai qu’il n’y a pas de publicités, ni d’annonceurs à la clé)…

On peut se poser des questions sur la consistance du « phénomène Heuer » sur le marché des montres de collection. Une rapide compilation statistique permet de situer les enjeux, de préciser les limites de la percée de TAG Heuer en matière de politique patrimoniale et d'apprécier la nouvelle stratégie d'« auction marketing » de la marque...

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions graphiques (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une quinzième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Les nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt. Des montres vues du côté des marques, commentées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Baume & Mercier, Bell & Ross, Ebel, Émile Chouriet, Fendi, IWC et Ulysse Nardin…

N’ayant rien compris à la crise qui enflait, mais qu’ils refusaient de voir, les syndicats de l’horlogerie s’attachent à une défense absurde des emplois quand il faudrait veiller à la défense du tissu industriel. Leur syndicalisme de connivence est tout aussi obsolète que le logiciel d’incompétence des états-majors horlogers menacés par la crise existentielle que nous traversons. Vivement demain, quand ce vieux monde aura basculé dans l’oubli…

Mais aussi la laque bleue d’un cadran interstellaire, la réponse horlogère d’un génie de l’automobile et le bouclier de carbone d’une montre à l’épreuve des chars d’assaut… Image ci-dessous : la Lune contenue par deux arcs-en-ciel de diamants est une Promesse d’élégance pour ourler de rêve le temps qui passe…

Extraits du journal intime de l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group (leader mondial des maîtres du temps), qui nous assure : « C’est sûr, je suis un peu largué. C’est clair, j’ai des doutes sur ce qu’on me raconte. Je me dis pourtant que, si je n’ai pas encore tout compris, c’est sans doute qu’on ne m’a pas bien tout expliqué »…

Question élémentaire d’offre et de demande, pourvu que les groupes soient prêts à revendre tel ou tel fleuron de leur patrimoine et pourvu qu’il y ait des investisseurs prêts à tenter l’aventure. Quelques pistes de réflexion sur de possibles exfiltrations…