Une série de dessins et d’images « piratées » pour commenter une semaine de la vie des montres et pour échapper aux communiqués officiels – histoire d’illustrer, sans se prendre au sérieux, une vision de l’industrie tout ce qu’il y a de plus sérieuse. « Business Montres » vous propose chaque semaine une autre vision de la vie quotidienne des montres et des marques – certains de ces dessins « piratés » sont récupérés dans nos pages quotidiennes d’actualité horlogère.

Puisque « l’avenir est un lieu commode pour y mettre des songes » (Anatole France) et comme tous les week-ends, « Business Montres » a sélectionné pour vous six réflexions alternatives de plus ou moins forte intensité : il s’agit de nourrir nos méditations et de favoriser la fermentation des neurones pendant la pause hebdomadaire. Bonne lecture et, surtout, bonne digestion de toutes ces analyses : cette semaine, on va parler exclusivement de Notre-Dame-de-Paris…

Au début des années 2010, on n’aurait jamais parié un centime sur la simple survie d’Ebel. La maison semblait avoir tiré ses dernières cartouches : elle en était pratiquement aux soins palliatifs. Pourtant, aujourd’hui, elle a pu échapper à cet enfer des marques en perdition pour rejoindre un purgatoire dont elle ne devrait plus tarder à sortir…

Mais aussi le style très mode d’une sportive indémodable, le tigre d’argent qui jaillit hors du cadran, le bronze qui se moque du temps et la simplicité assumée de quelques touches orange… Images ci-dessous : Taillée dans ce bronze dont on faisait des glaives, cette Marine Torpilleur rend hommage au patrimoine nautique d’Ulysse Nardin…

En secouant très volontairement le cocotier la semaine dernière, « Business Montres » mettait le groupe LVMH en face de ses responsabilités et, surtout, donnait du temps au temps pour négocier la participation des marques horlogères du groupe à Baselworld 2020. Ouf, c’est acté et Baselworld marque un point !

Alors que la cathédrale parisienne a été souvent représentée ou évoquée sur des cadrans horlogers, on ne compte guère d’initiatives originales pour marquer la solidarité ou la participation de l’industrie des montres au grand chantier de la reconstruction.

Dix-huitième séquence de découverte de l’offre horlogère de ce début d’année. Avec les derniers jours d’avril, voici les sept montres de la semaine, racontées du point de vue des marques et commentées avec la délicieuse et la jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se mitonne sur les marchés. Sept propositions, une par jour de la semaine (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Alpina, Claude Meylan, Chopard, Karsten Frassdorf, Louis Moinet, Maurice Lacroix et Tudor…

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire de continuer la discussion, voici une 122e séquence de belles créations d'inspiration horlogère...

Une série de dessins et d’images « piratées » pour commenter une semaine de la vie des montres et pour échapper aux communiqués officiels – histoire d’illustrer, sans se prendre au sérieux, une vision de l’industrie tout ce qu’il y a de plus sérieuse. « Business Montres » vous propose chaque semaine une autre vision de la vie quotidienne des montres et des marques – certains de ces dessins « piratés » sont récupérés dans nos pages quotidiennes d’actualité horlogère.

Mais aussi la naissance d’une nouvelle icône horlogère, le bronze noirci d’un rock’n’roll horloger et des vacances chronographiques en rose doré… Images ci-dessous : Personne ne reconnaît cette marque que tout le monde a déjà vu sur un cadran (Bodet), mais personne ne va manquer de reconnaître l'horlogerie rock'n'roll de Laurent Picciotto…

Tout va très bien, Madame la Marquise ! La FH discerne même une « légère accélération de la croissance » : comme trompe-l’œil ou comme démonstration d'enfumage, on ne trouvera pas mieux que les statistiques horlogères du mois de mars…

Quitter Baselworld ? Ce « Balexit » n’était qu’une hypothèse de travail, mais elle semble prise très au sérieux par la division horlogère du groupe LVMH, qui annoncera sa décision dans les heures qui viennent. Une incroyable redistribution des cartes s’annonce entre les salons horlogers concurrents, mais tenus en otage par les grandes marques qui en sont les piliers…

M. l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group (leader mondial des maîtres du temps) a une marotte : tenir quotidiennement son journal intime pour y raconter son expérience du monde étrange de l’horlogerie de luxe. Il nous parle aujourd’hui de ses CEO qui ont tendance à « péter plus haut que leur cul »…

La famille Pinault (groupe Kering) a été la première à donner l’exemple en offrant 100 millions d’euros pour la reconstruction de Notre-Dame-de-Paris. Il serait anormal que les autres groupes de luxe ou que les horlogers ne s’associent pas à cet élan de ferveur culturelle…

Les funambules et les danseurs de corde qui préfèrent évoluer en solitaire au-dessus des gouffres horlogers sont-ils bien assurés ? On l’espère pour eux, mais, dans une conjoncture aussi imprévisible et aussi illisible que celle des marchés horlogers, quitter la proie Baselworld pour l’ombre des roadshows corporate est un vrai risque. Breitling a pris ce risque : on peut déjà en tirer quelques conclusions…