Tout ce qu’il aurait été dommage de manquer dans « Business Montres » : le meilleur, le plus exclusif et le plus original, bref le plus indépendant. Une compilation rapide pour rappeler (presque) tout ce qui a été publié en vrac, en bref ou en grande largeur, en chaire ou en rosse, mais toujours en toute liberté de parole et de pensée !

Musique à fond avec douze nouvelles couvertures d'albums du temps des vinyles, qui nous parlent des objets du temps : une suite à notre exploration de la périphérie créative de ces objets du temps dans l’univers graphique contemporain, mais sur les marges de la communication horlogère. Nos séries ont déjà exploré l'univers des timbres aussi bien que celui des comics de la pop culture américaine. Nous avons examiné certaines couvertures horlogères dans les romans policiers et les couvertures de magazines américains dessinées par le fameux Norman Rockwell. Nous avons apprécié les affiches automobiles et les cartes postales de Thanksgiving qui nous parlent d'horlogerie. Voici une nouvelle série de couvertures d'albums (disques) qui parlent du temps. L’imagination des graphistes est sans limites, qu'on parle de timbres ou d'affiches géantes. Originale et visuellement très forte, une telle compilation « horlo-culturelle » n’avait encore jamais été tentée dans les médias horlogers (il est vrai qu’il n’y a pas de publicités, ni d’annonceurs à la clé)…

Les dix coups de projecteur mensuels de notre Baromontres exclusif – le seul indicateur barométrique de l’industrie des montres – pour tenter d’évaluer les hautes pressions et les dépressions du climat horloger de ce printemps. Pour la première fois depuis vingt mois, les exportations horlogères ont commencé à se relever – en prenant l’escaler et pas encore l’ascenseur ! On doute cependant de l’arrivée d’un anticyclone stabilisé d’ici à l’été ! Voici quelques « avis de beau temps » et quelques « avis de tempête » : profitons-en, c’est le printemps…

Dix-huit options pour les six nouvelles questions de cette vingt-huitième séquence d’enrichissement de notre test inédit pour tester vos connaissances sur la haute horlogerie. Ces questions s’ajoutent à la série des pages précédentes, inspirées par le jeu de « poursuite triviale » édité par la Fondation de la haute horlogerie, dont elles conservent les catégories initiales, mais dans une logique didactique plus rigoureuse et en toute indépendance multimarques.

En dépit de sa rareté sur le marché, ce chronographe Heuer ne risque pas de battre le moindre record : Phillips ne l’estime guère qu’en 6 000 CHF et 10 000 CHF. Ce qui est finalement très peu pour un témoignage aussi précis qu’émouvant, qui nous renvoie au basculement des objets du temps mécaniques vers l’électronique. Une vraie montre « historique », dédiée à un sport qui n’a jamais passionné les horlogers, alors qu’il est le « noble art » par excellence : la boxe !

On peut se féliciter du rachat de Breitling par un fonds financier sans expérience horlogère, comme le répète l’ex-actionnaire de la marque, Teddy Schneider. Cela évitera au moins à la marque de tomber entre des mains chinoises. On peut aussi se demander si, pour une (grosse) poignée de dollars, on n’a pas mis en danger la marque, laquelle aurait été plus en sécurité avec un partenaire horloger qui préférait payer moins cher. À part maximiser leurs profits à court terme, que savent faire ces turbo-capitalistes ? Et comment optimisent-ils leurs profits, ces investisseurs qui sont tout sauf des bisounours ? Inutile de vous faire un dessin pour les réponses…

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une trente-quatrième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Dans le contexte de l'affaire Cahuzac (cette page d’archives date de 2013) et de la persécution des évadés fiscaux, cette publicité officielle du canton du Jura prouve à quel point la Suisse reste, à 2 h 40 de Paris, une destination idéale pour... placer son argent en montres ! « J’étais dans le Jura suisse » : la morale n'est pas celle que vous pensez et la montre est encore plus inattendue...

Ce n’est donc pas le groupe Kering qui rachètera Breitling, comme la rumeur suisse l’affirmait, ni d’ailleurs aucun autre groupe horloger. Encore moins le groupe Rolex, comme le murmuraient certains « experts » après le développement conjoint d’un mouvement entre Breitling et Tudor. Ce ne seront pas non plus les investisseurs chinois qui rôdaient autour d’une des dernières grandes marques indépendantes. C’est finalement un fonds d’investissement anglo-américain basé au Luxembourg qui l’emporte. Pour le meilleur ou pour le pire ?

Mais aussi la haute altitude et le régime radioactif des bananes, les tomates de haute joaillerie qui reviennent du marché, la bonne option pour la Fête des Pères et le style furieusement tendance qui regarde dans le rétro… Image ci-dessous : boîtier modeste, cadran soleillé et bracelet en « perlon » – un indispensable concentré d’air du temps…

Voici quelques nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt (présentation à Baselworld). Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Bergstern, BijouMontre, Bulova, Caran d’Ache, Frederique Constant, H. Moser & Cie et Kerbedanz…

Petit-fils du fondateur de la marque Piaget, Valentin Piaget était le représentant de la quatrième génération des Piaget de La Côte-aux-Fées. Initiateur de cet « esprit Piaget » qui avait survécu au rachat de cette maison familiale par le groupe Richemont, il était une des dernières flammes d’une esthétique « artistique » de l’horlogerie qu’on ne retrouve plus guère dans les récentes productions de la marque : c’est peut-être ce qui l’avait poussé à couper tous les ponts avec celles-ci, contrairement à son neveu, Yves Piaget, qui avait bâti le succès commercial international de la manufacture dont il est toujours président d’honneur.

Excellents résultats positifs apparents des exportations horlogères suisses en mars, avec 7,8 % de reprise. Des chiffres à examiner attentivement pour ne pas se laisser piéger par un optimisme déplacé : on reste largement négatif sur les douze derniers mois...

Que reste-t-il d’une passion amoureuse pour la Suisse qui est à l’amour ce qu’un rectangle de poisson pané est à un vrai filet de vraie perche du lac ? Et que reste-t-il de l’influence réelle de ces « influenceurs » mercenaires dont on sait à présent qu’ils n’influencent positivement que leur propre compte en banque ?

La marque a récemment repris le contrôle direct de ses lignes de montres et de bijoux (une licence était notamment confiée au groupe italien Binda). Sans aller jusqu’à exposer à Baselworld, Dolce & Gabbana a fait dès ce printemps un galop d’essai à Bâle : pour sa réapparition sur le marché, le style était spectaculaire, la maîtrise horlogère indiscutable, la haute joaillerie impressionnante et la créativité au meilleur niveau. On attend la suite avec impatience…