Vingt remarques impressionnistes pour (tenter de) répondre à la question rituelle en fin de salon, avec des éléments de réponse qui appellent encore plus d’interrogations : compte tenu de la crise et de la mutation des marchés, entre l’ombre et la lumière, Baselworld était tout particulièrement cette année un salon de transition, avec des souvenirs de gloire, des réflexes d’omnipotence et des angoisses de décadence. Voyons maintenant les premiers des quinze facteurs négatifs et les déceptions de cette édition 2017…

A brutal realization few watch company executives can avoid these days: the more bloggers and digital influencers are involved in watch brand communications, the less watches get sold. What’s wrong with this picture? Zen is the admin for Forumamontres - the number one watch portal in the French-speaking world. He deplores the fact Baselword 2017 saw a record number of blogger and online media reps being invited this year : “The horrible way brands communicate just to buy bloggers”. Our comments are posted at the end. Big thanks to Zen for letting us borrow his content.

L'histoire des montres est, par définition, révisable... Les légendes construites par le marketing des marques n'ont rien de vérités révélées. Si elles composent un amusant discours (storytelling) à l'usage des amateurs qui les croient, elles n'ont souvent aucun rapport avec les faits historiques. Que sait-on des premières « vraies » montres de pilote ?

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une trentième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Vingt coups de projecteur pour (tenter de) répondre à la question rituelle en fin de salon, avec des éléments de réponse qui appellent encore plus d’interrogations : compte tenu de la crise et de la mutation des marchés, entre l’ombre et la lumière, Baselworld était tout particulièrement cette année un salon de transition, avec des souvenirs de gloire, des réflexes d’omnipotence et des angoisses de décadence. Soyons positifs pour commencer…

Voici quelques nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt (présentation à Baselworld). Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Angelus, Anonimo, De Grisogono, Hautlence, Mido, Oris et Victorinox…

Quelques détaillants TAG Heuer triés sur le volet ont pu découvrir à Baselworld l’arme secrète de Jean-Claude Biver pour la prochaine rentrée : une Formula One connectée, dans une version low cost capable d’aller chatouiller l’Apple Watch sur le segment des 500 dollars. Le lancement en mode fast food s’annonce épatant pour une marque de luxe ! Pendant ce temps-là, le Comité international olympique découvre que personne ne chronomètre les chronométreurs officiels des Jeux…

Réflexion perfide après laquelle plus un seul manager de l'horlogerie ne peut argumenter : « Plus il y a de blogueurs et d'influenceurs numériques impliqués dans la communication des marques et moins celles-ci vendent de montres »... Cherchez l'erreur ! Zen, l'administrateur de Forumamontres (premier portail francophone pour l'horlogerie), pousse un coup de gueule à l'issue d'un salon comme Baselworld, où on a battu cette année le record d'invitations de blogueurs et de médias en ligne : « La communication misérable des marques pour acheter des blogueurs ». Les commentaires de « Business Montres » sont à la fin de cette tribune libre (remerciements à Zen pour cet emprunt).

Mais aussi la plus belle conquête du titane par un poignet, la lumière qui s’installe sans la graisse des zéros et la rupture néo-classique dans le rupturisme post-moderne… Images ci-dessous : une minceur qui friserait l’anorexie sans la substance horlogère d’une mécanique très affûtée…

Fin des opérations à Baselworld, où le démontage des stands vient de commencer, après un salon qui a perdu tous ses repères et qui ne sait plus à quels saints commerciaux se vouer, ni d’ailleurs à quelles bonnes fées créatives quémander un coup de baguette magique. Si vous avez aimé l’ambiance plombée de 2017, vous risquez d’adorer l’édition 2018 : ce sera encore pire ! En attendant, quel rapport entre le Rhin et le sud des Grands Bancs de Terre-Neuve ?

Voici quelques nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt (présentation à Baselworld). Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Alpina, Artya, Carl F. Bucherer, Catorex, Kerbedanz, Michel Herbelin et Movado…

Mais aussi une fusée qui nimbe les heures de rêves d’enfance, le retour discret de l’élégance française et l’extravagance formelle d’un excentrique diamant noir… Ci-dessous : Un astronaute d’argent et d’acier quitte les rouages du temps pour descendre de son échelle de coupée…

Voici quelques nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt (présentation à Baselworld). Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Frederique Constant, Gc (Guess), Hermès, Hublot, Longines, Patek Philippe et Werenbach…

Baselworld, le grand salon de l’horlogerie mondiale, ouvre ses portes aujourd’hui, dans une ambiance plombée par vingt consécutifs de décroissance des exportations de montres suisses. Sur fond de crises internationales et de mutations sociétales, la bulle horlogère des années 2010 se dégonfle…

Merci, cher Jean-Daniel Pasche, pour nous avoir servi cette soupe à la grimace statistique alors que nous étions tous en train d’arriver à Baselworld : vous méritez plus que jamais d’être cet « édredon exterminateur » – qu’évoque « Business Montres » à votre sujet. Voici quelques jours, vous paradiez encore en osant parler d’une amélioration de la situation horlogère, en écho à cette « reprise-qui-s’accélère » du grand fumigateur qui dirige le Swatch Group. Et encore : vous n’avez pas le courage d’affronter les vrais chiffres de ces exportations, puisque vous n’en déduisez pas les réimportations en Suisse (environ 10 % du montant des exportations officielles mensuelles)…