Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une quarantième-huitième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Le groupe Richemont a trop coupé les c…s de ses meilleurs cadres pour qu’elles repoussent. S’il veut remplacer Georges Kern pour piloter les marques horlogères de son groupe, Johann Rupert n’a pas trop le choix : il lui faudra aller chercher à l’extérieur les éléments que ses précédents CEO ont empêché de grandir à l’intérieur. Quelques indications – qu’on espère performatives – sur les dix jokers dont il dispose si l’actionnaire bougon du groupe Richemont ne veut pas perdre de temps…

Quand les uns prennent des « vacances horlogères », les autres tentent leur chance sur les réseaux de sociofinancement pour y rafler des dizaines, sinon des centaines de milliers de francs, d’euros ou de dollars. Voire des millions…

Mais aussi des Françaises qui ne cachent pas leur féminisme, des Japonaises sous passeport suisse, une trotteuse bleue pour dix secondes par jour et quelques nouvelles en vrac du front horloger… Image ci-dessous : Une certaine idée de l’horlogerie féminine « à la française », au goût du jour pour honorer le temps qui passe…

Fin de partie annoncée pour la Manufacture contemporaine du temps, qui fêtait cette année ses dix ans : les actionnaires russes de cette marque de créateurs tirent la prise et préfèrent investir dans un autre secteur que l’horlogerie – ce qui est parfaitement leur droit, même si cela témoigne d'un sens assez élastique des responsabilités sociales de l'entrepreneur. Encore une marque indépendante au tapis…

Extraits du journal intime de l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group (leader mondial des maîtres du temps), qui nous prévient : « C’est sûr, je suis un peu largué. C’est clair, j’ai des doutes sur ce qu’on me raconte. Je me dis pourtant que, si je n’ai pas encore tout compris, c’est sans doute qu’on ne m’a pas bien tout expliqué »…

Comment ne pas se féliciter d’un troisième mois d’amélioration statistique du sell-in des marques horlogères suisses à travers le monde ? Mais comment ne pas s’inquiéter de tendances lourdes qui affecteront inévitablement la situation de l’industrie horlogère en Suisse ?

Comment peut-on relier les gloires du passé aux célébrités d’aujourd’hui ? Lacoste a trouvé une recette publicitaire toute simple, qui démode les argumentations lourdingues des « horlogers-de-père-en-fils-dans-la-vallée-de-Joux-depuis-la-nuit-des-temps-et-même-avant ». Comment vendre des diamants éthiques aux nouvelles générations (ci-dessous) ? Tout simplement en les fabriquant proprement en laboratoire et en ouvrant des boutiques de joaillerie ! À méditer…

Première séance de rattrapage après les rituelles « vacances horlogères », qui ont modéré l’activité éditoriale de « Business Montres ». Tout ce que vous auriez pu manquer cette semaine dans nos pages et dans l’actualité suivie par votre « Quotidien des Montres » : le meilleur, le plus exclusif, le plus percutant et le plus original, bref le plus indépendant et le plus utile pour tirer son épingle du jeu sur le tapis vert de l’horlogerie. Une rétrospective rapide pour relire tout ce qui a été publié en vrac, en bref et toujours en toute liberté de parole et de pensée !

Suite de notre tour des montres en 80 tests (nous dépassons maintenant la moitié du parcours), avec la quarantième-et-unième séquence de notre jeu inédit pour tester les connaissances en haute horlogerie. Vous n’avez à chaque fois que six bonnes réponses à formuler pour prouver votre niveau de culture en belles montres ! Ces nouvelles questions s’ajoutent à celles de la série précédente, mais elles restent inspirées par le jeu de « poursuite triviale » édité par la Fondation de la haute horlogerie.

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une quarantième-septième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Pendant la pause estivale, les néo-marques qui prolifèrent sur Kickstarter ont continué à prouver que nous étions face à une crise de l’offre, et non victimes d’une crise de la demande. Quand une start-up horlogère inconnue se permet de rafler en un mois plus d’un million de francs suisses auprès de 4 000 amateurs, pour un projet de montre connectée qui a encore tout à prouver, c’est que les grandes marques n’ont sans doute pas tout compris de l’attente des consommateurs…

Strip-tease horloger en vue du côté de chez Peter Speake-Marin, qui se relance dans la culture des montres mécaniques maintenant qu’il s’est retiré de la marque qui porte son nom…

Mais aussi le retour en toute simplicité de la petite Française, la renaissance d’une double couronne légendaire, la carpo-révolution en finesse et la fausse montre qui était une vraie valeur sous le marteau… Image ci-dessous : Il aura donc fallu trois siècles et demi aux « méchaniciens » de l’horlogerie pour surpasser les principes de base établis par Christian Huygens à la fin du XVIIe siècle…

Pour inventer un nouveau destin à une manufacture comme Ulysse Nardin, il fallait un profil atypique, mentalement agile mais pas trop déformé par la pesante culture de la haute horlogerie. Un manager pas trop rassis, mais pas trop jeune, avec assez de bouteille pour assurer la relance commerciale de la marque. C’est à Londres que François Henri Pinault a déniché l’oiseau rare…