Suite de notre nouvelle série de questions inspirées par le jeu de « poursuite triviale » édité par la Fondation de la haute horlogerie. Les six questions de cette dix-neuvième séquence de notre test inédit sur la haute horlogerie conservent les catégories initiales de la FHH, mais dans une logique didactique plus rigoureuse et en toute indépendance multimarque.

À fond dans le musique en douze couvertures d'albums du temps des vinyles : suite de notre exploration des objets du temps dans l’univers graphique contemporain, mais sur les marges de la communication horlogère. Nos séries ont déjà exploré l'univers des timbres aussi bien que celui des comics de la pop culture américaine. Nous avons examiné certaines couvertures horlogères dans les romans policiers et les couvertures de magazines américains dessinées par le fameux Norman Rockwell. Nous avons apprécié les affiches automobiles et les cartes postales de Thanksgiving qui nous parlent d'horlogerie. Voici une nouvelle série de couvertures d'albums (disques) qui parlent du temps. L’imagination des graphistes est sans limites, qu'on parle de timbres ou d'affiches géantes. Originale et visuellement très forte, une telle compilation « horlo-culturelle » n’avait encore jamais été tentée dans les médias horlogers (il est vrai qu’il n’y a pas de publicités, ni d’annonceurs à la clé)…

Voici quelques nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt (présentation à Baselworld). Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Albert Riele, Artya, Charriol, Cvstos, Genie, Hamilton et Partime…

La culture horlogère, c'est une affaire de montres, mais c'est aussi un patient travail de recherches généalogiques. Pour Christie's, Aurel Bacs nous raconte la redécouverte d'une grande complication Patek Philippe, totalement inconnue, mais d'un immense intérêt mécanico-historique : quel est donc l’intérêt de la super-complication inconnue commandée par Stephen S. Palmer et combien d’autres montres à complications de ce M. Palmer nous reste-t-il à découvrir (reprise d’un article de mai 2013) ?

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une vingtième-cinquième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Encore un effort, messieurs les petits génies de Cupertino, et vous réinventerez le remontage automatique par rotor mis au point dès 1778 par un certain Hubert Sarton : pour ce qu’on peut en savoir dans les vallées suisses, c’est très efficace pour générer de l’énergie sur un objet du temps…

Mais aussi les petits Français qui font un pied-de-nez à l’institution suisse, le goût rassurant des mécaniques de l’âge d’or et le paradis du triangle d’or pour les amateurs de couronne… Image ci-dessous : des volutes d’or qui deviendront les architraves d’un mouvement conçu comme le calice d’un précieux camélia…

Flyte est un atelier créatif suédois, spécialisé dans les objets décoratifs basés sur le magnétisme (on peut voir les ampoules « flottantes » de Flyte à la MAD Gallery de Genève). En souscription sur Kickstarter, la dernière création de l’atelier est une horloge magnétique capable d’afficher le temps qu’on veut dans le temps qui passe…

Sur un marché du vintage en pleine ébullition, tout le monde tente de deviner quelle sera, après Patek Philippe et Rolex, la prochaine marque la plus « bouillante » – comprenez celle qui permettra aux marchands de créer les plus grosses culbutes avec des pièces achetées à l’ancien prix (très bas) et revendues à la nouvelle cote (très haute). Après avoir en vain rêvé de Vacheron Constantin, de Panerai ou d’Audemars Piguet, serait-ce le tour de Heuer quand la marque n’était pas devenue TAG Heuer ?

Une expérience décisive pour la survie des montres traditionnelles suisses vient de commencer sur les réseaux de sociofinancement : la jeune équipe de Klynt va tester sur Kickstarter les frontières du marché pour des montres « Swiss Made » proposées autour du millier de francs suisses (deux à trois fois le montant habituel de la souscription). C’est parti !

Pendant les travaux de ravalement, la carpo-révolution s’amplifie. Projetée dans une crise qu’elle refusait de voir venir, l’horlogerie traditionnelle lèche ses plaies et met toute son énergie dans le grand carnaval des salons de début d’année. Les montres connectées n’en continuent pas moins leur travail de sape. Elles ne cessent de grignoter les parts de marché de l’empire horloger suisse. Remettons l’actualité récente en perspective avec dix évidences utiles à rappeler…

Steeven Salvat est un jeune artiste français qui peut décorer des planches de skate aussi bien que dessiner des engrenages vertigineux, qu’on parle de la décoration d’un moulin à café ou de l’imagination du plus mécanique des plateaux de fruits de mer. Un superbe travail à la périphérie créative des objets du temps…

Voici quelques nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt (présentation à Baselworld). Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Breguet, Favre-Leuba, Fendi, Hublot, Mondaine M-Watch, Movado et Oris…

Allo, Bertrand, pourquoi tu tousses ? Une très sérieuse étude de l’assureur britannique HomeProtect vient de révéler qui sont les possesseurs de Rolex au Royaume-Uni et où ils vivent. Des données passionnantes, mais pas rassurantes sur le « bilan générationnel » de la marque à la couronne…

On en saura plus ces jours-ci sur deux dossiers de reprise après défaillance : si le cas de Technotime est plus simple à résoudre (on n’y coupera pas d’une casse sociale importante), celui de Péquignet pose différents problèmes. La survie de la marque en elle-même semble exclue, mais le fameux Calibre royal, véritable boulet qui avait entraîné la marque Péquignet par le fond et causé le gaspillage d’une grosse quinzaine de millions d’euros, est à présent trop avancé pour être abandonné dans les poubelles de l’histoire horlogère. Qui veut remettre des millions sur la table ?