À fond dans le musique en douze couvertures d'albums du temps des vinyles : suite de notre exploration des objets du temps dans l’univers graphique contemporain, mais sur les marges de la communication horlogère. Nos séries ont déjà exploré l'univers des timbres aussi bien que celui des comics de la pop culture américaine. Nous avons examiné certaines couvertures horlogères dans les romans policiers et les couvertures de magazines américains dessinées par le fameux Norman Rockwell. Nous avons apprécié les affiches automobiles et les cartes postales de Thanksgiving qui nous parlent d'horlogerie. Voici quelques couvertures d'albums (disques) qui parlent du temps. L’imagination des graphistes est sans limites, qu'on parle de timbres ou d'affiches géantes. Originale et visuellement très forte, une telle compilation « horlo-culturelle » n’avait encore jamais été tentée dans les médias horlogers (il est vrai qu’il n’y a pas de publicités, ni d’annonceurs à la clé)…

Suite de notre nouvelle série de questions inspirées par le jeu de « poursuite triviale » édité par la Fondation de la haute horlogerie. Les six questions de cette dix-septième séquence de notre test inédit sur la haute horlogerie conservent les catégories initiales de la FHH, mais dans une logique didactique plus rigoureuse et en toute indépendance multimarque.

Comme le temps passe... Il y a quinze ans, on ne parlait pas de la Rolex de Nicolas Sarkozy, ni des montres portées par les hommes politiques. « Business Montres Archives » vous propose un détour vers le futur, qui nous a permis d’exhumer cet article de Grégory Pons, publié en 2002 dans « Série limitée », le supplément luxe des « Echos » (France) – c'était du temps où les suppléments horlogers de la presse magazine n'étaient pas que de grossiers pièges à pub...

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une vingtième-troisième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Voici quelques nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt. Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Chanel, Graham, Maurice Lacroix, MeisterSinger, Perrelet, Richard Mille et Zenith…

Mais aussi de la dentelle suisse crânement fluo, les tribulations horlogères d’un dandy britannique et les multiples axes d’une cosmogonie mécanique… Image ci-dessous : un ballet cosmique avec cette Terre sphérique lancée sous le cadran à la poursuite du temps qui passe...

Depuis quarante-cinq ans, Embassy est un des détaillants indépendants les plus intéressants de Lucerne, la seule vraie « capitale » commerciale de l’horlogerie suisse. On y distribue les grandes marques des grands groupes, mais aussi les montres des meilleurs créateurs indépendants. La famille König, aux commandes de l’entreprise depuis sa fondation, vient de s’associer à un fonds d’investissement allemand pour se donner les moyens d’une nouvelle croissance. La restructuration de la distribution suisse est en cours : quels sont ses enjeux ?

Extraits du journal intime de l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group (leader mondial des maîtres du temps) : « C’est sûr, je suis un peu largué. C’est clair, j’ai des doutes sur ce qu’on me raconte. Je me dis pourtant que, si je n’ai pas encore tout compris, c’est sans doute qu’on ne m’a pas bien tout expliqué »…

La police italienne vient de diffuser une vidéo terrifiante, qui prouve à quel point il est facile de braquer une bijouterie, en plein jour, dans une métropole comme Milan. Les caméras de surveillance ont tout enregistré de ce braquage qui remonte à quelques semaines. Les suspects (deux Serbes) ont été récemment arrêtés : ils ont agi avec une rapidité très professionnelle et juste assez de violence pour rester maîtres du terrain et repartir avec leur butin. Terriblement inquiétante, cette facilité….

Comment se prépare le futur naufrage d’une marque de mode (mal) embarquée dans une galère horlogère, pourquoi on peut considérer que les CEO guillotinés de Richemont n’étaient que partiellement responsables de leur déroute et ce qu’il faut retenir des petits trous, des petits trous, encore des petits trous que personne ne veut plus faire chez Vacheron Constantin…

Dans un milieu de « connaisseurs » et d’experts auto-proclamés en haute horlogerie, il ne fait pas bon avouer que Baume & Mercier a dévoilé une des meilleures collections de tout le SIHH. Les uns froncent les sourcils devant une telle incongruité. Les autres les écarquillent de stupéfaction. Les derniers s’indignent de cette insupportable offense aux canons du « bon goût » horloger. Pas nous…

Finalement, le groupe Richemont a émis une vague note de service pour confirmer nos anticipations d’hier matin sur le départ de quatre de ses patrons de marque – ce qui n’est guère courtois pour des « vieux de la vieille » congédiés comme des sous-fifres à la faveur d’une dédaigneuse mention administrative interne. Pendant ce temps, les chaises musicales commencent chez les indépendants, avec un septième nom sur la « liste de Riedo »…

Presque un quart de siècle avant Zenith et Dubois Dépraz, la manufacture Lémania travaillait à la mise au point d'un chronographe automatique à rotor, sur la base du fameux calibre CH 27. Chronographe pionnier qui sera rejeté par Omega en 1948, de peur que les clients n’aiment pas le cliquetis mécanique du rotor à butées. Comme quoi le conformisme commercial est un handicap terrible pour les marques qui n'aiment pas prendre de risques...

Diverses annonces internes au sein des marques du groupe Richemont : dans la foulée du SIHH, de nouvelles têtes tombent et de nouveaux « patrons » se profilent. Rien qui puisse surprendre les lecteurs de « Business Montres », initiés aux secrets du sérail Richemont depuis la mi-novembre : on rigolera au passage de la rage dénégatrice des « éjectés », qui juraient alors à leurs équipes : « Une fois de plus, Business Montres raconte n’importe quoi ». Sauf qu’ils n’ont pas osé nous serrer la main au SIHH…

Comment une « Swiss Mad » peut cacher un « Swiss MAD », comment une croix pourrait crucifier une couronne et comment le chocolat s’impose en complément alimentaire des montres : pas belle, la vie dans le village horloger ?