Notre panier à provisions rempli à Baselworld n’est pas encore tout-à-fait vide. Voici quelques nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt. Des montres vues du côté des marques, commentées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept montres cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Chanel, DeLaCour, IWC, MB&F, Ralf Tech, Roger Dubuis et Ulysse Nardin…

Avant que n’arrive l’été, un point sur les montres du printemps et celles qui ont marqué le début de l’année. Nées dans les ateliers de quelques horlogers indépendants, voici quelques créations d’artisans qui témoignent de la vigueur des traditions mécaniques les mieux enracinées dans les beaux-arts de la montre (par ordre alphabétique de marque). Après Akrivia, David Candaux et Andreas Strehler, la seconde partie de la séquence sur l’« horlogerie de toujours » : c’est assez réconfortant de savoir que la relève des grands maîtres du passé est assurée ! Suivront d’autres séquences sur l’« horlogerie de demain », l’« horlogerie d’aujourd’hui » et l’ « horlogerie d’ailleurs »…

Avant que n’arrive l’été, un point sur les montres du printemps et celles qui ont marqué le début de l’année. Nées dans les ateliers de quelques horlogers indépendants, voici quelques créations d’artisans qui témoignent de la vigueur des traditions mécaniques les mieux enracinées dans les beaux-arts de la montre (par ordre alphabétique de marque). Pour entamer la série, la première partie de la séquence sur l’« horlogerie de toujours » (par ordre alphabétique) : c’est assez réconfortant de savoir que la relève des grands maîtres du passé est assurée ! Suivront d’autres séquences sur l’« horlogerie de demain », l’« horlogerie d’aujourd’hui » et l’ « horlogerie d’ailleurs »…

C’est l’histoire du Petit Poucet perdu dans la grande forêt où il est recherché par l’Ogre. Profitant du sommeil de cet Ogre, le Petit Poucet va le dépouiller de ses Bottes de sept lieues pour sortir au plus vite de la forêt. L’analogie est lumineuse : dans la grande forêt de la crise, un vieil ogre horloger affamé terrorise les nouvelles marques qui veulent trouver un abri dans sa maison. Les réseaux de sociofinancement sont aujourd’hui des Bottes de sept lieues qui permettent d’aller très vite pour arriver sur le marché. Quand l’ogre repu et trop confiant s’endort, le Petit Poucet s’empare de ses Bottes de sept lieues et prend le large. Ça ne vous rappelle rien ?

Tout ce que vous auriez pu manquer dans « Business Montres » : le meilleur, le plus exclusif et le plus original, bref le plus indépendant. Une compilation rapide pour rappeler (presque) tout ce qui a été publié en vrac, en bref et toujours en toute liberté de parole et de pensée !

Musique à fond avec douze nouvelles couvertures d'albums du temps des vinyles, qui nous parlent des objets du temps : une suite à notre exploration de la périphérie créative de ces objets du temps dans l’univers graphique contemporain, mais sur les marges de la communication horlogère. Nos séries ont déjà exploré l'univers des timbres aussi bien que celui des comics de la pop culture américaine. Nous avons examiné certaines couvertures horlogères dans les romans policiers et les couvertures de magazines américains dessinées par le fameux Norman Rockwell. Nous avons apprécié les affiches automobiles et les cartes postales de Thanksgiving qui nous parlent d'horlogerie. Voici une nouvelle série de couvertures d'albums (disques) qui parlent du temps. L’imagination des graphistes est sans limites, qu'on parle de timbres ou d'affiches géantes. Originale et visuellement très forte, une telle compilation « horlo-culturelle » n’avait encore jamais été tentée dans les médias horlogers (il est vrai qu’il n’y a pas de publicités, ni d’annonceurs à la clé)…

Trentième-deuxième séquence de notre jeu-test inédit sur vos connaissances en haute horlogerie. Dans ce tour des montres en beaucoup plus de 180 questions, vous n’avez cette fois droit qu’à six bonnes réponses ! Elles s’ajoutent aux questions de la série précédente, mais elles restent inspirées par le jeu de « poursuite triviale » édité par la Fondation de la haute horlogerie, dont elles conservent les catégories initiales, cependant dans une logique didactique plus rigoureuse et en toute indépendance multimarques.

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une trente-huitième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Richard Mille superstar du rap français ? Aucun doute pour Rohff (Housni Mkouboi, rappeur français d’origine comorienne), qui n’en peut plus d’amour pour les plus coûteux objets du temps de la scène franco-suisse. Comme en témoignent les paroles de son dernier clip : « J’te donne même pas l’heure »…

C'est une révolution scientifique qui a démodé tous les manuels d'histoire de l'horlogerie – du moins ceux qui ne se recopient pas l’un l’autre depuis des décennies ! C’est prouvé par les archéologues, leurs pelles et leurs pinceaux : l'usage européen de la montre « mécaniques », personnelle et portable, vient de gagner deux mille ans. Un sacré grand bond en arrière ! Pas si fous, ces Romains : ils portaient déjà des montres qui donnaient l'heure dans plusieurs fuseaux horaires...

Est-il possible que l’horlogerie, après avoir touché le fond (et encore, ce n’est encore sûr qu’on soit au plus bas), en soit maintenant à creuser plus profond ? Le billet d’un influent administrateur de forum nous le raconte en quelques détails savoureux : peu importe, n’est-ce pas, puisque « tout va très bien, Madame la Marquise »…

Mais aussi un « œil du temps » qui enchanterait Salvador Dali, un chronographe pour étudiant à succès, le bloc de résine lardée de silice le plus résistant du monde et le nouveau quadragénaire qui s’impose en maître des heures… Image ci-dessous : la plus high-tech de toutes les couronnes de remontage de l’horlogerie suisse joue à la baballe (de tennis) !

Depuis le début du XXIe siècle, il n’est guère passé aux enchères qu’une poignée de Rolex « Zérographe ». La dernière était partie à 389 000 CHF sous le marteau d’Aurel Bacs en 2016. Deux pièces quasi-neuves de stock, jamais vues sur le marché, se présentent à nouveau chez Phillips + Bacs & Russo, la semaine prochaine, à Hong Kong. Des lots magnifiques et des montres de culture pour amateurs exigeants, qui auraient tout pour plaire ou pour… déplaire ! Ce sera une occasion de tester les néo-collectionneurs…

Mine de rien, Fiona Krüger était une des stars de Baselworld 2017 : on trouvait cette jeune artiste du temps aux bons endroits (Les Ateliers du Hall 1.2, avec ses montres personnelles, et le stand Fabergé du Hall 1.1, pour une magistrale montre de joaillerie, pleine de vagues et de rubis). Elle confirme sa place de leader des créatrices indépendantes avec sa nouvelle horloge Vanitas, développée avec L’Épée 1839 dans le goût des vanités philosophiques du XVIIe siècle.

Si certaines montres érotiques des siècles passés ont de quoi nous émouvoir par leur coquinerie ou les raffinements de leur esthétique, des créations plus contemporaines célèbrent Éros avec une brutale vulgarité. Y a-t-il encore un public pour de telles horreurs ?