Sculptée dans un bloc de verre saphir, cette Vanguard est adoucie par le choix d’une transparence optique qui permet de mieux comprendre les lignes de force d’un mouvement au tourbillon avant-gardiste…

Cinq fois plus d’actions du Swatch Group qui changent de mains en une seule journée, ça vous paraît normal ? Des mangeoires pour les vaches transformées en vitrines horlogères, ça vous paraît banal ? Un petit déjeuner « détox » pour bien commencer la Wonder Week au pied des remparts de la Vieille Ville, ça vous paraît tentant ?

Tous les collectionneurs connaissent les fameux « trois ponts d’or » qui signent les plus belles montres mécaniques de Girard-Perregaux depuis la fin du XIXe siècle. Les années passent, le style reste, mais les ponts enjambent d’autres univers. Ce sera une des révélations du prochain SIHH…

Quand on découvre certaines nouveautés du SIHH 2017, on se demande pourquoi elles n’ont pas été lancées auparavant. Avec sa nouvelle Skull Pocket à intermittences luminescentes, HYT pose les bases définitives de son identité : c’est au format poche qu’on apprécie le plus les « heures fluido-mécanique »…

Édouard Meylan fait au moins un coup de buzz tous les ans, généralement au moment des salons horlogers : aussi bien élevé soit-il, il a un goût très sûr pour la provocation et pour le coup de gueule percutant, mais toujours propre sur lui. Cette année, il part en guerre contre le faux « Swiss Made » avec une mise en scène délirante et donc très efficace.

Nous parlons du positionnement relatif des marques, et non de la course aux meilleurs fauteuils de l’orchestre horloger. En admettant que les marques naissent, vivent et meurent, les lois de l’évolution historique et de la sélection naturelle libèrent chaque année des « niches » écologiques qui sont aussitôt occupées par des acteurs mieux adaptés : repérage zoo-géographique en quelques coups de projecteurs…

Édouard Meylan nous avait prévenus qu’il ne voulait désormais plus apposer la mention « Swiss Made » sur ses montres, parce qu’il considère que la nouvelle législation sur la suissitude des montres est une passoire qui affaiblit plus que jamais ce label. Comme tous les ans, il a donc décidément de nous divertir avec une montre plus suisse que suisse, histoire d’illustrer sa campagne « Make Swiss Made Great Again ».

La vie de l’horlogerie telle qu’elle va, ou ne va pas, à quatre jours du lancement de la Wonder Week genevoise : la mode du verre saphir, le ronchon inspiré de la haute horlogerie, le flou Zenith, les bons mots de la bonne communication, la rencontre de Patek Philippe et de Disneyland, la débâcle d’une célèbre américaine et le crâne d’une jolie blonde…

Il y a un côté hussard très sympathique chez Robert Greubel et Stephen Forsey. Quand tout le monde baisse la tête et recule devant l’adversité, en rognant ici et là pour abaisser les prix et se rendre plus accessible, nos deux compères n’hésitent à frapper encore plus fort au portefeuille, alors que leurs prix sont déjà stratosphériques. Il faudra dépenser un très gros million de la devise que vous voulez (francs, dollars, euros : ils prennent tout) pour emporter leur chef-d’œuvre de grande sonnerie…

On s’attendait bien à ce que le Swatch Group ne supporte pas longtemps les parts de marché captées ces derniers mois par TAG Heuer dans le milieu de gamme horloger suisse, mais on n'espérait pas une riposte à ce niveau, ni avec un tel arsenal et encore moins avec Omega : il ne manque pas un bouton de guêtre à la contre-offensive lancée par l’équipe d’Omega pour parasiter le prochain lancement de l’Autavia par Jean-Claude Biver…

Un peu après Baselworld 2016, « Business Montres » signalait à ses lecteurs que Joe Santana, le co-fondateur de Vector, tournait en Suisse pour tenter d’y vendre sa marque de montre connectée – qui avait développé son propre système opératoire et qui pouvait donc aider une ou un groupe de marques suisses à rattraper leur retard sur les géants de l’électronique. Trop tard ! Vector vient d’être vendue à un géant de la connexion, qui s’offre avec cette équipe un atout de poids pour débarquer sur le marché des smartwatches…

Communiqué sibyllin de la manufacture Greubel Forsey, qui nous dévoile – sans rien révéler – ses projets en matière de nano-mécanique, rebaptisée « Mechanical Nano » pour faire plus chic. Serait-ce une nouvelle révolution spatio-énergétique ?

Les dix coups de projecteur mensuels de notre Baromètre exclusif – le seul indicateur météorologique de l’industrie des montres – ne parviendront sans doute pas à dissiper les ténèbres qui envahissent l’horizon horloger, après une année qui a vu plonger les exportations de montres suisses. Subsistent, ici et là, quelques poches de beau temps et des indices d’évolution favorable du climat horloger…

Si elle n’est pas la plus spectaculaire, ni la plus mécaniquement complexe de ses montres, la Maestro que Christophe Claret dévoilera dans quelques jours au SIHH – où il expose pour la première fois – est une de ses créations les plus abouties depuis des années. Elle anticipe très bien – ou presque – les prochaines évolutions des hautes mécaniques de luxe…

Également au programme : comment les Chinois ont profité des vacances horlogères pour s’installer place Vendôme, comment il reste possible de sauver Péquignet (peut-être pas en un seul morceau) et comment on risque de passer bientôt à six mois de réserve de marche pour une montre purement mécanique…