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REPÉRAGES #28-2022 (accès libre)
Sept montres qui n’ont peur ni des vagues, ni des traditions, ni des chiens noirs

Vingt-huitième séquence pour bien démarrer cette année 2022, millésime qui s’annonce comme celui de tous les dangers. Les premières montres de ce premier semestre 2022 sont racontées ici du strict point de vue des marques : elles sont ainsi commentées avec la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » horlogères. Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou venues d’ailleurs, à prendre ou à laisser, au masculin comme au féminin, il est toujours intéressant de savoir ce qui circule sur les marchés. « Quand on aime, on ne compte pas » : ce sera donc une montre par jour de la semaine – soit sept montres de sept marques : Cuervo y Sobrinos, Herbelin, Jacob & Co, Massena Lab, Maurice Lacroix, MB&F et Seiko…


HERBELIN Cap Camarat Squelette 

Française, familiale et indépendante depuis 75 ans, la maison horlogère Michel Herbelin poursuit, cette année, le développement de sa collection Cap Camarat. En passe de devenir emblématique au regard de l’engouement suscité depuis son lancement en 2018, celle-ci accueille un nouveau modèle automatique : la Cap Camarat Squelette. Mettant à nu sa beauté intérieure dans un design identitaire des années 70, cette montre sport-chic est éditée en série limitée à 500 exemplaires numérotés pour le monde. Sportive élégante au charme néo-vintage, la Cap Camarat Squelette reste fidèle à l’esprit de la collection inspirée d’une pièce horlogère des années 70 du patrimoine horloger de la maison française Michel Herbelin. Identitaire par sa structure hexagonale accentuée par la protection de la couronne, le boîtier en acier inoxydable 316L (42 mm) alterne un brossé vertical et des facettes polies mettant en avant le sculptage de la matière. Similaire par sa finition, la lunette, ornée de six vis décoratives, temporise l’architecture affûtée de l’ensemble par sa forme toute en rondeur. Également caractéristique des codes horlogers de l’époque, le bracelet intégré fait corps avec la boîte. Constitué de quatre maillons à la finition brossée et polie, il parfait l’esprit racé de cette pièce horlogère, étanche à 100 mètres, tout en renforçant son allure robuste. Protégé par un verre saphir, le cadran fait la part belle au mouvement automatique en le mettant à nu. Libéré de toute surface superflue, il a été squeletté à l’identique du design de la Cap Camarat. Sobre et moderne par un traitement rhodié des composants et rouages, cette squelettisation métamorphose l’orchestration complexe du mécanisme en un entrelacement de lignes acérées, compactes et nerveuses. Créée en avant-première pour Michel Herbelin, elle met en majesté l’art de la transparence en dévoilant l’envers du décor dans les moindres détails. La masse oscillante a également été squelettée pour la rendre la plus transparente possible. Effet de style conférant au modèle une personnalité très forte tout en offrant un spectacle hypnotisant, ce mécanisme apparent est souligné d’un rehaut noir affichant une minuterie agencée avec précision. A ses côtés, un anneau circulaire légèrement plus large mais de la même couleur accueille des indexbiseautés plaqués noir positionnés comme en lévitation au-dessus du mouvement. Typiques des années 70 par leur forme inspirée du modèle d’origine de Michel Herbelin, ils sont recouverts de matière luminescente comme les aiguilles rectangulaires facettées des heures et des minutes, pour assurer une parfaite lisibilité en milieu obscur.Présentant une vision moderne du squelettage et de l’horlogerie mécanique, la Cap Camarat Squelette est animée par un calibre automatique de facture suisse : le Sellita SW400-1. Également visible par un fond transparent, celui-ci est doté de 26 rubis, génère 28 800 oscillations par heure et dispose d’une réserve de marche de 41 heures.Gravée au dos de la boîte du numéro X/500, cette série limitée distingue une montre de caractère offrant une polyvalence de style par un esthétisme à la fois sportif et élégant. Made in France pour avoir été dessinée, conçue, assemblée, réglée et contrôlée dans les ateliers de la maison situés dans le massif du Jura en Franche-Comté, elle hérite d’un savoir-faire horloger traditionnel français se transmettant de père en fils depuis 1947. 

MB&F Horological Machine n° 10 Dark Bulldog

Comme la relation de l’homme avec son chien, la relation de l’homme avec sa montre est tout en subtilités. Certaines durent des années et même des décennies, façonnant des vies et des histoires. Il arrive que la montre choisisse son propriétaire autant que vice versa. Après tout, qu’il s’agisse de la première ou de la centième fois, il se passe quelque chose de spécial quand on pose le regard sur LA bonne. Il en va de même avec celui que l’on appelle le meilleur ami de l’homme. Voici donc l’Horological Machine N°10 « Bulldog ». Un corps arrondi et trapu en titane, en or rose ou en acier inoxydable microbillé avec traitement noir PVD associés à une bonne dose de saphir. Deux « yeux » d’affichage proéminents en aluminium qui se tournent vers quiconque ose croiser leur chemin. Un double collier clouté qui permet de remonter la montre ou de régler l’heure. Des « pattes » robustes mais pliables qui adhèrent fermement au poignet. D’énormes mâchoires. Et par-dessus tout, un grand cœur battant avec constance à la fréquence de 2,5Hz (18 000bph). Comme la créature qui lui donne son nom, la HM10 Bulldog est plus complexe qu’elle n’en a l’air. Ses mâchoires articulées s’ouvrent et se referment en fonction de la quantité d’énergie disponible dans le barillet. Une gueule complètement fermée indique que la « Bulldog » est déchargée, prête à faire une sieste. Si vous distinguez clairement les dents brillantes alignées sur les mâchoires, tenez-vous prêt… la « Bulldog » est pleine de vitalité, dotée de 45 heures d’autonomie. Cet imposant indicateur de réserve de marche a été soigneusement conçu et calibré pour consommer le moins d’énergie possible et permettre à la HM10 Bulldog de diriger l’essentiel de la force du couple vers le balancier suspendu et les dômes rotatifs des heures et des minutes. Imaginé et développé à l’interne, le moteur à remontage manuel de la HM10 Bulldog exploite le meilleur du savoir-faire technique acquis par MB&F au fil des années : les membres de longue date de la tribu reconnaîtront des éléments étroitement liés aux créations les plus prisées du laboratoire horloger. Le grand balancier suspendu qui plane juste en-dessous du dôme en saphir central découle des différentes versions présentes dans la collection Legacy Machine. Les grandes mâchoires qui indiquent le niveau de remontage du barillet manifestent, de manière bien plus étendue, la maîtrise de la réserve de marche initialement exprimée dans la LM1 Xia Hang de 2014. Les dômes en aluminium de l’épaisseur d’une feuille de papier ont été créés pour la HM3 Frog et perfectionnés pour la HM6 de 2014. Quant aux motifs grillagés visibles sous le balancier, ils évoquent l’esthétique automobile des HM8, HMX et HM5. Dans l’ensemble, le message est clair : la HM10 Bulldog est une machine extrêmement racée.

Malgré sa grande taille — 45 mm de large, 54 mm du nez à la queue et 24 mm d’épaisseur maximale —, la HM10 Bulldog est étonnamment facile à porter. Elle adhère parfaitement au poignet grâce à des « pattes » articulées qui servent d’attaches au bracelet en cuir de veau — fermé par une boucle déployante ou un système Velcro — aussi solide qu’une laisse de chien de bonne qualité. La HM10 Bulldog est assemblée avec un savoir-faire en micromécanique savamment diffusé. Afin d’ajuster les composants de l’organe réglant et de l’affichage dans un espace tridimensionnel aussi restreint en préservant la perfection artistique des finitions, il faut veiller attentivement à l’équilibre entre la technique et l’esthétique. MB&F bénéficie depuis toujours d’une clientèle fidèle à laquelle la HM10 Bulldog rend largement la pareille : elle s’adresse en privé à son propriétaire. Les indications de l’heure et de la réserve de marche ne sont visibles que par celui qui porte la montre. Enfin, sur le corps de l’Horological Machine N°10 « Bulldog », on trouve un message gravé à l’attention de ceux qui croiseront son chemin, une sorte d’avertissement comme on peut en trouver sur le collier d’un chien fougueux. L’animal peut être intimidant mais, en définitive, il obéit à un autre. On ferait bien de s’en souvenir — « Oubliez le chien, méfiez-vous du propriétaire » (« Forget the dog, beware of the owner »). Pour son lancement, l’Horological Machine N°10 « Bulldog » de MB&F fait l’objet de deux éditions : corps en titane grade 5 avec « yeux » bleus et corps en titane et or rose avec « yeux » noirs. En 2022, HM10 Bulldog ajoute 3 références ‘Dark Bulldog’, 3 versions limitées à 8 pièces chacune : acier inoxydable microbillé avec un traitement PVD noir et « yeux » noirs ; acier inoxydable microbillé avec revêtement PVD noir et « yeux » bleus ; acier inoxydable microbillé avec revêtement PVD noir et « yeux » rouges…

MASSENA LAB Geometer

Si vous lisez cette première ligne, vous êtes un ami de Massena LAB, et nous sommes fiers de partager avec vous les résultats de notre dernière expérience. Une sortie privée, et un projet de passion, notre nouveau projet reflète notre admiration pour les montres vintage, en particulier celles du milieu du siècle dernier. La Massena LAB Geometer est la réincarnation d'un chronographe vintage peu connu, la Rodania Geometer, qui a longtemps été considérée comme une sorte de graal pour une niche d'amateurs et de collectionneurs de montres vintage. Notoirement difficiles à trouver, et encore plus à acquérir, les exemplaires vintage peuvent atteindre des prix à deux chiffres aux enchères, ce qui rend la montre d'autant plus inaccessible à un public plus large. La référence originale de la Rodania Geometer, bien que ressemblant étroitement à un autre célèbre chronographe suisse, date de 1954, soit trois années complètes avant la sortie de son homologue, l'Omega Speedmaster. On ne sait pas grand-chose d'autre sur la genèse de la montre et, bien que la société existe encore aujourd'hui, les contacts journalistiques avec Rodania n'ont pas porté leurs fruits, car la société n'a apparemment pas répondu aux demandes de commentaires. Comme de nombreuses autres manufactures suisses (et dans ce cas, belges), la société a changé de propriétaire au fil des ans et, malheureusement, elle ne ressemble plus à ce qu'elle était auparavant. La Massena LAB Geometer est un chronographe de style vintage doté d'un cadran tropical, d'aiguilles des heures et des minutes larges et pointues, de trois registres et d'une lumière crème sur les aiguilles et les indicateurs d'heures. La Geometer est logée dans un boîtier de 39 mm en acier inoxydable poli avec des cornes brossées pour un meilleur aspect visuel. Ses trois cadrans secondaires immergés, qui sont rainurés radialement, comprennent un compteur de trente minutes à 3 heures, un compteur de douze heures à 6 heures et un compteur de petite seconde à 9 heures. La Geometer utilise un cristal acrylique bombé, avec l'ajout d'un "M" gravé et stylisé en son centre. Ce détail, petit mais important, bien que difficile à fabriquer, est un clin d'œil significatif aux modèles originaux, désormais vintage. La Massena LAB Geometer est une édition limitée dans le temps, disponible à l'achat jusqu'au 30 mars 2022, sur invitation uniquement, avec une quantité maximale de 99 pièces produites. La livraison est prévue en septembre 2022.

SEIKO Prospex Diver 1968

La première montre de plongée de Seiko, et du Japon, est née en 1965. Avec une étanchéité à 150m et un mouvement automatique, elle a prouvé sa grande qualité et sa fiabilité lorsqu'elle a été portée par les membres de la 8e expédition japonaise de recherche antarctique en 1966. Les réactions positives des membres de l'expédition les ont incités à choisir de nouveau les montres de plongée Seiko pour leurs futures expéditions entre 1966 et 1969. C’est à cette période, en 1968, que Seiko a créé la montre de plongée étanche à 300m et munie d’un mouvement automatique à 10 alternances. Aujourd'hui, Seiko introduit dans la collection Prospex une nouvelle interprétation de la montre de plongée de 1968, encore mieux équipée pour relever le défi des conditions les plus extrêmes sur terre. Cette montre, avec ses spécifications avancées, sera portée par les membres de la 63ème Expédition japonaise de recherche en Antarctique. Si le design reflète son héritage, chaque aspect de cette nouvelle création illustre le haut niveau de technologie des montres de plongée qui fait la renommée de la collection Prospex. Le boîtier, la lunette et la couronne sont tous fabriqués en acier Ever-Brilliant de Seiko, une qualité d’acier inoxydable plus résistante à la corrosion que celle couramment utilisée dans les montres aujourd’hui. Pour garantir la durabilité de la montre, la couronne n’est pas vissée directement dans le boîtier mais verrouillée dans un composant séparé intégré au boîtier, ce qui permet de la remplacer plus facilement. 

La montre est animée par le calibre 8L35, développé spécialement pour les montres de plongée et assemblé à la main par les artisans du Shizukuishi Watch Studio, dans le nord du Japon. La solidité et la précision du mouvement garantissent les plus hauts niveaux de performance possibles dans les environnements les plus exigeants, tant sur terre que sous l'eau. Le cadran texturé évoque les paysages de l'Antarctique, tandis que le subtil dégradé de bleu, du clair au foncé, fait écho aux magnifiques couleurs de la glace polaire. La lunette évoque également l'unicité de ce paysage glacé avec ses chiffres et ses index bleu glacier. Le double index à douze heures est recouvert d'une généreuse couche de Lumibrite, tout comme les aiguilles. Quant au verre saphir doublement bombé, il bénéficie d’un revêtement antireflet sur la surface intérieure afin de garantir une grande lisibilité sous tous les angles. Le design et la texture du bracelet de la montre rendent hommage à l'original de 1968, mais il est désormais fabriqué en silicone pour plus de résistance et de confort. La montre est également proposée avec un bracelet en tissu qui intègre une technique de tressage traditionnelle du Japon appelée Seichu. Naturellement, la solidité de ce bracelet Seichu et sa résistance à la dégradation causée par l'exposition au soleil répondent aux normes les plus exigeantes des montres de plongée Seiko Prospex. Cette nouvelle montre rejoint la collection Prospex Save the Ocean de Seiko, qui soutient différentes initiatives de conservation marine, dont l'une implique des contributions à l'Institut national de recherche polaire, basé à Tokyo. Dans le cadre de ce programme, Seiko a récemment fait don de montres à l'équipe de la 63ème expédition japonaise de recherche antarctique (JARE). Cette nouvelle montre de plongée Prospex sera disponible en édition limitée à 1 300 exemplaires dans les boutiques Seiko et chez certains partenaires sélectionnés dans le monde entier en janvier 2022. 

MAURICE LACROIX Aikon #tide

Préparez-vous à en prendre plein les yeux ! Maurice Lacroix dévoile sa gamme la plus décalée et la plus colorée à ce jour, déclinée dans un arc-en-ciel de nuances vives. L’Aikon #tide n’est pas faite pour passer inaperçue. Et surtout, elle participe au nettoyage des océans grâce à une technologie révolutionnaire qui transforme les déchets plastiques jetés dans la nature en montres suisses de qualité. Car si l’Aikon #tide est une montre qui a du style, elle a aussi une conscience. Et elle débarque près de chez vous très bientôt. C’est en 2016 que Maurice Lacroix lance l’Aikon, une montre qui a depuis rencontré un succès incroyable. Si l’Aikon a su séduire, c’est par sa précision étonnante, son impressionnante lisibilité et son extraordinaire confort au poignet. Et comme toutes les créations Maurice Lacroix, l’Aikon affiche une très haute valeur perçue. L’ Aikon #tide a hérité des mêmes qualités que les autres membres de la famille Aikon, à ceci près qu’elle est constituée de plastique recyclé extrait des océans, associé à de la fibre de verre. Le matériau composite ainsi créé est deux fois plus dur que le plastique traditionnel, cinq fois plus résistant et possède une empreinte carbone nettement inférieure à celle de la production de PET vierge. La lunette, le boîtier, le fond du boîtier, la couronne, l’attache et la boucle du bracelet de ce nouveau modèle sont tous façonnés à partir de ce matériau composite. Il faut 17 bouteilles en plastique pour façonner l’une de ces fabuleuses montres et son emballage dédié, lui aussi fabriqué à partir de 100 % de déchets océaniques recyclés. Tout le monde y gagne. Logé dans un boîtier de couleur vive, le cadran est orné d’une finition « vagues du Jura », une élégante référence à l’océan. Le boîtier de 40 mm de diamètre est surmonté d’un verre saphir plat pour une meilleure lisibilité. Pour une dose de glamour supplémentaire, plusieurs modèles sont également proposés avec index sertis de diamants. L’Aikon #tide arbore une couronne et un fond de boîtier vissés, deux éléments qui contribuent à l’impressionnante étanchéité de la montre, jusqu’à 100 mètres de profondeur. Elle présente également un système de changement facile du bracelet qui permet de changer de style rapidement, sans utiliser d’outils. En 2022, Maurice Lacroix va dévoiler une deuxième version de l’Aikon #tide, équipée d’un bracelet constitué – vous l’aurez deviné – de ce même matériau composite ! Au cœur de l’Aikon #tide se niche un mouvement à quartz à la fois pratique et précis. Comme toutes les montres suisses, l’Aikon #tide est un produit de qualité, assorti d’une garantie de 5 ans. Pas de doute : c’est une Aikon. 

En collaboration avec #tide, spécialiste de l’upcycling de déchets plastiques rejetés dans l’océan, Maurice Lacroix joue un rôle crucial dans le nettoyage de nos océans. La marque horlogère suisse a conclu un partenariat à long terme inédit avec #tide, qui vise à collecter des bouteilles en plastique dans les eaux qui entourent plusieurs îles de Thaïlande, d’Indonésie et des Philippines. Maurice Lacroix s’est engagé à récupérer 10 millions de bouteilles en plastique qui polluent les océans. Pour cela, la Maison offre un important soutien financier qui permet de subventionner les activités de collecte du plastique, l’achat de bateaux à longue queue et d’entrepôts, des programmes éducatifs et l’acquisition de bon nombre d’équipements. Les bouteilles sont triées, broyées, lavées et compactées à proximité du point de collecte, puis transportées vers les installations de recyclage de #tide. Les fragments de bouteilles sont ensuite réduits en granules puis amalgamés suivant une formule secrète. Résultat : un plastique upcyclé qui sera ensuite utilisé pour fabriquer beaucoup de montres Aikon #tide aux couleurs chatoyantes. Maurice Lacroix a pensé l’Aikon #tide pour la nouvelle génération, qui privilégie les produits durables, abordables, et surtout originaux. Parfois, lorsqu’une personne ou une entreprise essaie d’insuffler un changement positif, on moque ses efforts en les comparant à « une goutte d’eau dans l’océan ». Mais l’apathie ne permettra jamais de répondre aux défis que doit relever la planète aujourd’hui. Maurice Lacroix est persuadé que son initiative aux côtés de #tide contribuera à nettoyer les océans et rendra la planète un peu plus belle. Comme on dit dans le Jura suisse, « c’est le pouvoir d’une goutte ». 

JACOB & CO Jean Bugatti 

Une apparence classique. Un ensemble unique de complications. Des finitions de très haut niveau. Une présence rare. Avec son boîtier de 46 mm, la Jean Bugatti est une nouvelle orientation du design et son caractère extrêmement sophistiqué est à la hauteur des précédentes réalisations de Jacob & Co. Inspiré par le talentueux designer et ingénieur Jean Bugatti, ce nouveau garde-temps porte le design rétro à un niveau supérieur grâce à un mouvement singulièrement évolué. Le calibre JCFM09 comporte une paire de tourbillons volants d'une minute. Un chronographe haute fréquence, doublement rétrograde, avec aiguilles divisées et compteur numérique sautant de 30 minutes. Aiguilles périphériques. Poussoirs lisses coordonnés par un système de roue à colonnes relié à un barillet et un organe régulateur séparés. La Jean Bugatti présente un élégant cadran avec de nombreuses appliques en or rose, et l'aspect général d'une calandre de roadster Bugatti des années 1930. Cette réalisation mécanique révolutionnaire est disponible avec un boîtier en or rose et un cadran blanc crème, ou un boîtier en or blanc et un cadran bleu, tous deux limités à 57 pièces.Jacob & Co. relève un nouveau défi. En termes de design, de complication, d'ancrage historique, la Jean Bugatti est l'un des garde-temps les plus sophistiqués de ces dernières années. Parmi ceux-ci, il pourrait bien être le chronographe le plus complexe. Et dans un domaine du design que Jacob & Co. n'avait pas encore exploré. La Jean Bugatti se présente sous la forme d'un garde-temps classique, élégant et raffiné, avec une touche rétro prononcée. C'est le dernier né du partenariat fructueux entre Jacob & Co. et Bugatti Automobiles.

CUERVO Y SOBRINOS Historiador Traditión San Rafael

Dans les années 1950, Cuervo y Sobrinos a imaginé la « Tradition », un garde-temps alors plébiscité, très prisé des connaisseurs et amateurs de montres de caractère. La maison dévoile aujourd’hui la nouvelle Cuervo y Sobrinos Historiador Tradición « San Rafael » une déclinaison nouvelle et moderne du modèle des années 1950. S’il conserve quelques éléments d’époque, ce tout nouveau modèle s’adresse à un public actuel, avec son boîtier aux dimensions idéales de 40 mm. Dans les années 1950, Cuervo y Sobrinos fabriquait la montre « Tradition ». À l’époque, le catalogue de la maison comprenait trois gammes de modèles : les modèles d’entrée de gamme embarquaient les mouvements suisses Adolph Schild, ETA, Felsa et Landeron ; la « Tradition » se positionnait plutôt en milieu de gamme. Ces modèles étaient pourvus des mouvements Adolph Schild ou Felsa et présentaient des complications simples. Les cadrans arboraient le mot « Tradition » en anglais et étaient frappés du logo de l’entreprise ; l’ultime expression de propriété de Cuervo y Sobrinos étaient les montres à double marque. Ces garde-temps étaient personnalisés et portaient le nom d’une seconde marque sur leur cadran, leur conférant prestance et légitimité. Cuervo y Sobrinos était tenue en haute estime et jouissait d’une large reconnaissance en tant que marque prestigieuse, une réputation acquise tant grâce à ses montres de poignet qu’à ses montres de gousset. Le cadran de la Tradition était égayé d’un motif semblable à un maillage, appelé « frappage ». Les aiguilles des heures et des minutes de style Dauphine répondaient à des index ronds, à l’exception des positions 3 et 9 heures dont les index étaient trapézoïdaux, la position 12 heures étant quant à elle marquée par des chiffres arabes. L’aiguille centrale des secondes était coiffée d’une large pointe en flèche d’un rouge vif. Enfin, deux ouvertures indiquaient le jour et la date en cours. Les exemplaires de la montre « Tradition » originale sont très prisés par les collectionneurs qui apprécient généralement ce mariage d’expertise horlogère suisse et d’esprit latin.

Cuervo y Sobrinos a dernièrement revisité la « Tradition » des années 1950, désireuse de capter un peu du charme de l’époque. Pour autant, l’Historiador Tradición « San Rafael » moderne n’en est nullement la reproduction, mais plutôt la réinterprétation contemporaine de ce classique très apprécié. Elle se décline en deux versions, champagne ou argenté. Chaque cadran est orné d’un motif « frappage » et présente des aiguilles de style Dauphine, semblables à celles qui habillaient le cadran de la Tradition originale des années 1950. De même, la remarquable aiguille centrale des secondes, avec sa flamboyante pointe rouge, fait référence à l’aiguille du modèle original. Une alternance d’index ronds et trapézoïdaux marque les heures. En revanche, contrairement au modèle Tradition ancien, ce nouveau modèle écarte les chiffres arabes à 12 heures pour leur préférer l’emblème CyS en applique. Le nom de la maison et le mot « Tradición » sont affichés dans deux cartouches saillants qui confèrent au cadran une charmante impression de volume. Avec un diamètre de 40 mm, le boîtier en acier inoxydable est idéalement calibré pour la clientèle d’aujourd’hui. En cohérence avec les autres modèles Historiador, la forme des cornes est parfaitement ergonomique, pour un port confortable. Sur le fond du boîtier est gravée une représentation de l’ancienne boutique de la marque, située Calle San Rafael à La Havane. Par le passé, cette image de la boutique servait de sceau, lequel était apposé aux documents de la marque. Le calibre CyS 5203 loge au cœur de l’Historiador Tradición « San Rafael ». Construit sur le Sellita SW 240-1, ce mouvement automatique suisse présente une masse oscillante gravée et offre une réserve de marche de 38 heures. Avec la sortie de l’Historiador Tradición « San Rafael » moderne, Cuervo y Sobrinos se montre une fois encore digne de son histoire et de son héritage, tout en entrant dans une nouvelle ère. 


 


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