Manifestement, malgré un semestre passé à essayer de remettre en ordre ce qu’il y avait de plus urgent à restaurer, la greffe Vigneron est loin d’avoir pris au sein de la maison Cartier. Mauvaise communication, piètre gestion des ressources humaines ou fatale erreur de casting ?

Le contrat de lecture entre « Business Montres » et son public reste le même : des informations indépendantes, des révélations exclusives et des analyses originales qui aident à mieux décoder l’actualité des montres. En revanche, les conditions d’accès à nos pages ont changé. Même pour les anciens abonnés (la quasi-totalité des comptes ont été « purgés »), il faut recréer un nouveau compte, avec de nouvelles données qui vont générer de nouveaux codes d’accès : les anciens identifiants et les anciens mots de passe ne sont plus valables.

C’était à lire au cours de ces derniers jours dans « Business Montres » – et nulle part ailleurs ! En exclusivité, en avant-première ou en toute originalité, en vrac, en bref ou en grande largeur, en chaire ou en rosse, mais toujours en toute liberté de parole et de pensée ! Un bon sujet de méditation pour tous nos amis amateurs de montres qui fréquentent les médias perroquets spécialistes de l’anesthésie éditoriale : quels autres médias horlogers avaient déjà publié – avant nous – ces révélations, ces informations et ces analyses critiques ?

L’actualité horlogère vue par « Business Montres », comme toutes les semaines, le samedi midi sur France Bleu Besançon (102,8 MHz en Franche-Comté) : cette chronique « Les 24 minutes du temps » reste à ce jour la seule tribune hebdomadaire de l’horlogerie de tout le paysage audiovisuel francophone (France, Belgique et même Suisse, sans parler du Canada et d’ailleurs). Au programme de cette chronique horlogère diffusée le 02 juillet, qui commence à la minute 05:20 du lecteur ci-dessous : les montres militaires, telles qu'elles ont été inventées par les Français. À partir de la minute 11:55, le cyclisme, tel qu'il se joue, se gagne et se perd parfois à quelques secondes près...

La grande glaciation a commencé : l’été 2016 s’est ouvert sur des notes hivernales, avec un nouveau plongeon des statistiques d’exportations horlogères (qui était prévisible autant qu’inéluctable), mais les quinze coups de projecteur mensuels de notre Baromontres exclusif – le seul indicateur météorologique de l’industrie des montres – vont plutôt essayer de détecter, tant que c’est encore possible, les poches de beau temps, les dépressions qui se creusent, les vents mauvais qui se lèvent et toutes les évolutions du climat horloger…

Suite de notre incursion dans l’univers magique des « comics » et des « pulps » américains de l’après-guerre, avec un coup de projecteur sur les aiguilles (celles des cadrans horlogers), qui sont devenues des pièges à super-héros ou des armes léthales pour neutraliser les méchants. Cinquième séquence de notre série icono-rétro-nostalgique (originale et visuellement très forte, une telle compilation n’avait encore jamais été tentée dans les médias horlogers : il est vrai qu’il n’y a pas de publicités à la clé)…

Mais aussi un carré ultime dans la radicalité carrée, des Islandais qui se jouent tricolore au poignet et un remontage automatique qui prend le périphérique sans passer par le centre… Ci-dessous : Les molosses sauveteurs de l’hospice du Grand Saint-Bernard sont les nouvelles vedettes horlogères de la marque Bomberg…

Par les temps qui courent, on ne peut que rester dubitatif quand une marque s’installe dans sa nouvelle manufacture : les bâtisses superfétatoires et les sièges sociaux pharaoniques vont plomber les comptes de tant de marques au cours de ces prochaines années que la méfiance est de rigueur. Sauf quand il s’agit d’une marque inscrite sur la trajectoire dynamique d’un parcours sans fautes. Donc, regardons-y de plus près quand Sascha Moeri nous accompagne dans les couloirs de sa nouvelle adresse, à Lengnau…

Du calme : il n’y a quand même pas de quoi « peindre le diable sur la muraille » ! Après un an de récession quasi-continue et avec une baisse déjà confirmée d’environ 10 % depuis le début de l’année, la FH suisse estime que les exportations horlogères baisseront de… 10 % en 2016. On a les génies visionnaires qu’on mérite !

On peut porter une Patek Philippe + une Royal Oak tout l’été pour 90 euros ! Pas besoin d’être un « geek » de la montre pour apprécier de ne pas avoir le même Vilebrequin que tout le monde : deux marques latines s’affrontent dans la niche du « swimwear » horloger. Il s’agit maintenant de nager dans les temps ! Pressez-vous, les premières collections de ces maillots de bain sont déjà des collectors…

Les nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt. Des montres vues du côté des marques, commentées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept montres cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Carl F. Bucherer, Eberhard & Co, Frederique Constant, Glashütte Original, Grayton, Oris et Ulysse Nardin…

Il faut être sévèrement outillé pour se permettre un grand pont entre une meute d’adorables saint-bernard – très gros ou très petits – et une exposition des meilleurs tableaux tardifs de Picasso, avec, pour seul lien, une montre à mini-barrique de cordial marquée d’une croix suisse. Rick de la Croix en rêvait : il l’a fait grâce à Bomberg, avec quelques cors des Alpes en fond sonore et une fondue d’anthologie près du chenil qui veille sur les saint-bernard qui veillent sur le col du Grand Saint-Bernard qui veille sur les contreforts méridionaux de la vieille Europe. Bref, une histoire suisse…

L’emphysème créatif des uns se conjugue à la cataracte stratégique des autres : plus ou moins virée des poignets par une adversité jamais anticipée (par déni de réalité), l’horlogerie suisse perd pied alors qu’elle n’a jamais eu autant de chances de faire entendre l’originalité de sa polyphonie créative. C’est peut-être l’hiver sur les marchés, mais c’est déjà l’amorce du printemps dans les coulisses…

Le « carré blanc », pour les uns, c’est le tableau de Malevitch, « Carré blanc sur fond blanc » (1918), un pied-de-nez pictural qui accuse déjà son siècle de provocation. Pour les autres, c’est le pictogramme qui avertissait les parents quand la télévision diffusait des scènes de nudité. Pour les initiés, c’est l’espace vierge (« white cube », neutre et blanc) mis à la disposition d’un artiste dans une exposition. Nicolas Mertenat, le créateur de la marque Blancarré, a opté pour une surprenante fusion des trois…

« Je suis un peu largué et j’ai des doutes sur ce qu’on me raconte. Je me dis que, si je n’ai pas encore tout compris, c’est sans doute qu’on ne m’a pas bien tout expliqué » (extraits du journal intime de l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group, leader mondial des maîtres du temps)… « Comment j'ai fini par comprendre l'effet coup de fouet et par expliquer la crise horlogère aux jeunes générations » (en SMS dans le texte)