Dans ce fastueux week-end d’enchères horlogères, Antiquorum a parfaitement bien tiré son épingle du jeu quand la maison Christie’s, qui avait triomphé à Palexpo pour Only Watch, galérait un peu en centre-ville, en étant cependant sauvée – c’est un comble ! – par quelques rarissimes montres de poche.

Des images détournées et des photos piratées dans cette séquence de pictofiction phylactérisée, qui est réalisée dans une logique situationniste et même warholienne, sans se prendre au sérieux, juste pour illustrer, commenter ou critiquer quelques scènes pittoresques de la vie ordinaire de la montre. Juste pour mieux comprendre la saga quotidienne de tout le microcosme horloger. Merci à Groucho Marx pour la géniale citation frappée au coin du bon sens qui a inspiré le titre de cette chronique. C’est fou le relief que ça prend quand on l’applique à l’actualité des enchères horlogères, non ?

Non seulement la terre horlogère a tremblé ce week-end dans les salles d’enchères (voir nos multiples comptes-rendus de ce week-end), mais de nets frémissements se font maintenant sentir dans la tectonique des groupes, avec de nouvelles menaces pour le groupe Richemont, au-dessus de la tête duquel planent d’inquiétants vautours. On vous raconte tout – et le reste !

C’est ce qui s’appelle « remettre l’église au milieu du village ». Alors que Christie’s semblait vouloir reprendre le contrôle du marché des enchères horlogères, ce diable d’Aurel Bacs (Phillips x Bacs & Russo) a réussi à repasser en tête en s’adjugeant des records qui seront difficiles à battre. Ce week-end « historique » restera dans les mémoires comme celui de l’assomption des « indépendants de l’horlogerie ». Au point qu’on peut maintenant raisonner en termes de bulle…

La seconde partie de l’année 2021 est en train de tirer à sa fin, avec une première perspective sur 2022. La pandémie semble avoir relâché son emprise sur l’horlogerie, mais des mutations décisives sont à l’œuvre. Attendons quelques semaines pour en savoir plus… Voici, comme tous les week-ends, tout ce qui a vraiment compté pour la communauté horlogère, au cours de ces derniers jours, à propos des hommes, des montres et des marques. Des actualités publiées pour que chacun puisse mieux tirer son épingle du jeu sur le tapis vert de l’économie des montres.

2021, année de bonnes (et de moins bonnes) surprises dans les nouveautés lancées par les marques – lesquelles résistent tant bien que mal aux défis de la crise sanitaire. Voici une présentation des montres du second semestre 2021, racontées du point de vue des marques et commentées avec la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » horlogères. Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou venues d’ailleurs, à prendre ou à laisser, au masculin comme au féminin, il est toujours intéressant de savoir ce qui circule sur les marchés. « Quand on aime, on ne compte pas » : ce sera donc une montre par jour de la semaine – soit sept montres de sept marques : Briston, Charlie Paris, March LA.B, Matthey-Tissot, Maurice Lacroix, MeisterSinger et Herbelin…

La neuvième édition de la vente charitable Only Watch s’annonçait héroïque : elle a tenu ses promesses, avec cependant quelques déceptions à la clé. En tout cas, quel fantastique message d’espoir pour les créateurs non alignés, qui étrillent sous le marteau la plupart des « vieilles » marques ! Avec un prix moyen global de 566 000 francs pour les montres adjugées, le gonflement d’une « bulle des indépendants est plus que jamais évident…

Des images détournées et des photos piratées dans cette séquence de pictofiction, réalisée dans une logique situationniste et même warholienne, sans se prendre au sérieux, juste pour illustrer, commenter ou critiquer quelques scènes pittoresques de la vie ordinaire de la montre. Juste pour mieux comprendre la saga quotidienne de tout le microcosme horloger. Merci à Pierre Desproges pour la géniale citation qui compose le titre de cette chronique. C’est fou le relief que ça prend quand on l’applique à l’actualité horlogère, non ?

Mais aussi des heures à fleur de peau, une « plongeuse » qui fait faire des affaires, un fermoir qui sait la boucler, un calendrier calé pour 179 ans, des montres bien repérées par Atlantic-tac et un réveil qui se pare d’écaille de tortue… Images ci-dessous : le bikini jaune d’une « plongeuse » qui ne vous ruinera pas (Breitling)…

Comme on le redoutait avec ce GPHG 2021, c’était bien « la même chanson », mais, à une ou deux exceptions près, les montres récompensées méritaient effectivement un prix. Curieusement, c’est le tout qui est inférieur à la somme des parties et c’est le message global de cette édition 2021 qui laisse à désirer…

Des images détournées et des photos piratées dans cette séquence de pictofiction, réalisée dans une logique situationniste et même warholienne, sans se prendre au sérieux, juste pour illustrer, commenter ou critiquer quelques scènes pittoresques de la vie ordinaire de la montre. Juste pour mieux comprendre la saga quotidienne de tout le microcosme horloger. Merci à Pierre Dac pour la citation qui compose le titre de cette chronique. C’est fou le relief que ça prend quand on l’applique à l’actualité horlogère, non ?

Merci à Cloclo pour sa ritournelle : effectivement, le GPHG n’entend pas et, surtout, il n'écoute pas ! Le problème reste bien que les éditions se suivent et tendent à se ressembler dans la médiocrité des palmarès qui se succèdent, moins par la faute des jurés, qui font ce qu’ils peuvent pour distinguer des montres de plus en plus banalisées, que par la faute des marques qui ne jouent plus le jeu. Il est grand temps de réformer en profondeur ce Grand prix d’horlogerie de Genève…

2021, année de bonnes (et de moins bonnes) surprises dans les nouveautés lancées par les marques – lesquelles résistent tant bien que mal aux défis de la crise sanitaire. Voici une présentation des montres du second semestre 2021, racontées du point de vue des marques et commentées avec la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » horlogères. Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou venues d’ailleurs, à prendre ou à laisser, au masculin comme au féminin, il est toujours intéressant de savoir ce qui circule sur les marchés. « Quand on aime, on ne compte pas » : ce sera donc une montre par jour de la semaine – soit sept montres de sept marques : Angelus, Bomberg, Bvlgari, Nomos Glashütte, Oris, Urwerk et Vacheron Constantin…

Alors qu’il n’y avait pas de rendez-vous important pour l’horlogerie depuis le début septembre, et alors qu’il n’y en aura plus avant le mois de janvier, on assiste à un embouteillage ridicule d’initiatives horlogères pour ce début novembre : non seulement c’est stupide, mais c’est aussi totalement contre-performant.

Des centaines de milliers d’amateurs et de collectionneurs hésitent aujourd’hui à porter leurs précieuses montres en public, non par modestie ou timidité, mais pour éviter de se faire agresser au détour d’un trottoir ou dans un parking. L’équipe d’Orkos, une start-up marseillaise, a une proposition à faire à ces amateurs…