En voyant 2017 s'éloigner, on réalise à quel point notre monde horloger aura plus changé au cours de ces derniers mois qu'au cours des années précédentes. Ceci pour le meilleur comme pour le pire. Quelles sont les dix illusions auxquelles il ne faut plus s'accrocher si on veut échapper au grand naufrage des conformismes et des idées reçues (première partie) ?

Ce ne sera une information fracassante que pour les médias perroquets et ceux qui leur font confiance, puisque les lecteurs de « Business Montres » étaient au parfum depuis la fin 2016, avec quelques relances courant 2017. On va donc ajouter deux noms à la « liste de Riedo » – celle des CEO qui étaient en poste au SIHH 2017 et qui n’y seront plus au début de l’année prochaine…

Traditions de Noël obligent, depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps au moment des fêtes de fin d'année. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! En se focalisant tout particulièrement sur Noël, voici une soixante-deuxième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Précision utile : on ne range pas dans la catégorie « romans horlogers » les fariboles et les galéjades que les dirigeants horlogers servent à l’envie aux perroquets qui leur font confiance en mode « deux points : ouvrez les guillemets ». Nous parlons ici des « vrais » romans, de la littérature et de l’écriture. En 2017, s’il ne fallait en retenir qu’un, ce serait « Cox ou la course du temps »…

Estimation (défensive) : 100 000-150 000 francs suisses. Résultat final : 912 000 francs suisses. La sphère céleste japonaise va intégrer une grande collection - on espère seulement qu'elle sera étudiée et restaurée avec les attentions que son statut exceptionnel justifie…

Voici quelques nouveautés qui arrivent dans les vitrines médiatiques en prélude au SIHH et à Baselworld. Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c'est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare sur les marchés. Sept propositions cette semaine, une par jour (" Quand on aime, on ne compte pas ") et par ordre alphabétique d'apparition à l'écran : Cartier, Fendi, Frederique Constant, Franck Muller, Hublot, Mondaine et TAG Heuer…

On ne sait pas trop dans quel lointain folklore Maximilian Büsser est allé pêcher la fable improbable de la tortue et du moineau gazouilleur : l'histoire de leur couple reste ouverte et elle sera écrite, un jour, dans quelques siècles, par un nouveau La Fontaine, quand les archéologues dénicheront dans les réserves effondrées de quelques palais en ruine cette épatante mécanique du temps qui chante - celle qui va vous faire comprendre pourquoi les Suisses ont du génie…

Histoire de détendre un peu l'atmosphère, on a découpé une étrange petite annonce d'emploi tout ce qu'il y a de plus officielle. Ce qui est moins officiel, c'est la liste des candidats que nous adressons à cette occasion aux autorités de la Confédération…

Depuis plus de dix ans, on ne voit plus Laurent Wauquiez - le nouveau président des Républicains - porter autre chose que des montres très sportives. Depuis deux ou trois ans, son poignet est obstinément américain : il porte la montre préférée des membres des forces spéciales un peu partout dans le monde…

Mais aussi la montre militaire qui se civilise en blanc, la céramique qui se pique de joaillerie, les bulles d’un roi du pop art, la montre de Tintin et la sphère de l’empereur du Japon… Image ci-dessous : l’esprit radicalement pop de Nelson de la Nuez a contaminé les cadrans des Bubble de Corum…

Deux exemples tirés de l’actualité archéologique et scientifique récente. Côté « nouveaux matériaux », nos ancêtres européens de l’Âge du bronze en connaissaient un rayon. Côté nano-sculptures, il y a trois mille cinq cents ans, les artisans de la Grèce antique savaient y faire…

Et il aura fallu attendre la mi-décembre pour vous le faire découvrir ! Pour une fois, on ne va pas vous parler de Phillips, de Christie’s, d’Antiquorum ou de Sotheby’s, mais de la maison genevoise Piguet qui disperse plusieurs catalogues par an dans son hôtel des ventes du quartier de Plainpalais, à Genève. Méga-surprise en décembre : une sphère céleste japonaise des débuts du XVIIe siècle, tellement rarissime qu’elle a tout de la pièce unique d’un immense intérêt horloger, tant sur le plan mécanique qu’astronomique…

Voici quelques nouveautés qui arrivent dans les vitrines médiatiques en prélude au SIHH et à Baselworld. Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare sur les marchés. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : A. Lange & Söhne, Corum, IWC, Jaeger-LeCoultre, Junghans, Nomos Glashütte et TAG Heuer…

Le champion provisoire des horlogers français sur les réseaux de sociofinancement horloger est depuis quelques heures Klokers, qui vient de dépasser de quelques centaines d'euros le précédent record de ZRC 1904. Un succè explicable par la maîtrise du marketing digital en mode communautaire…

Histoire de détendre un peu l'atmosphère, que s'est-il passé cette semaine dans l'actualité horlogère ? Un dessin forcément détourné par jour, pour illustrer la vie des montres et de ceux qui les font, avec la vie des marques et de ceux qui les défont...