C’était à lire au cours de ces derniers jours dans « Business Montres » – et nulle part ailleurs ! En exclusivité, en avant-première ou en toute originalité, en vrac, en bref ou en grande largeur, en chaire ou en rosse, mais toujours en toute liberté de parole et de pensée ! Un bon sujet de méditation pour tous nos amis amateurs de montres qui fréquentent les médias perroquets spécialistes de l’anesthésie éditoriale : quels autres médias horlogers avaient déjà publié – avant nous – ces révélations, ces informations et ces analyses critiques ?

Les nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt. Des montres vues du côté des marques, commentées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept montres cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Casio, Eterna, Fendi, Ralph Lauren, Richard Mille, Speake-Marin et Ulysse Nardin…

L’actualité horlogère vue par « Business Montres », comme toutes les semaines, le samedi midi sur France Bleu Besançon : cette chronique « Les 24 minutes du temps » reste à ce jour la seule tribune hebdomadaire de l’horlogerie de tout le paysage audiovisuel francophone (France, Belgique et même Suisse, sans parler du Canada et d’ailleurs). Au programme de cette chronique horlogère sur le Swiss Made connecté, diffusée le 21 avril et qui commence à la minute 04:00 du lecteur ci-dessous. À partir de la minute 12:35, une présentation des prochaines Vingt-quatre Heures du Temps de Besançon (avec Grégory Lagache) – au lieu des 24 minutes du temps, à la mi-juin, en même temps que le solstice d’été, deux jours de manifestations populaires autour de l’horlogerie franc-comtoise, française et suisse…

Mais aussi le Palais-Royal qu’on électrise, l’Opéra qui joue sur sept notes et New York qui fait exploser les entrelacs d’une icône... Ci-dessous : vue de dos, la montre de Rafael Nadal, avec le composite multicouches ultra-technologique de son boîtier et l’architecture de son mouvement en titane...

Les protestations sociales qui dégénèrent en France voient les manifestants recycler les vieux slogans de l’ère Sarkozy, notamment ceux qui stigmatisent Rolex : déjà décales pendant le quinquennat de l’ancien président de la République (qui ne portait plus de Rolex depuis 2007), donc largement ridicules en 2012, le slogan « Regarde ta Rolex, c’est l’heure de la révolte » est absurde en 2016, mais il est devenu un mantra qui évite aux protestataires de réfléchir. C’est un peu le pont-aux-ânes de toute démonstration dans la rue. Pas sûr que ça profite à la marque, une fois de plus symboliquement associée une exécration « populaire » qui ne flatte pas son image. Pas sûr, non plus, que ça profite à l’ensemble de l’industrie des montres, métaphoriquement vouée à la vindicte (sinon à la jalousie) des larges masses…

Pendant que les célébrités piétinent le tapis rouge devant le Palais des festivals, à Cannes, Fawaz Gruosi ne se contente pas d’enfiler son smoking : il a aussi emporté sa panoplie d’homme d’affaires avisé et de grand joaillier qui rêve d’être le plus grand : au fond de sa poche, la clé d’une fabuleuse malle au trésor, qui va lui permettre de disposer des plus beaux diamants du monde – des pierres exceptionnelles auxquelles même ses concurrents les plus fameux n’auront plus accès. Pour la manufacture De Grisogono, c’est une sorte de potion magique créative : Fawaz Gruosi va pouvoir passer aux choses sérieuses et aux vraies « grosses pièces » qui marqueront l’histoire de la parure haute joaillière….

C’est la discordance des temps : une faute – péché mortel ou péché véniel – qu’un peu d’attention ou de résolution horlogère aurait pu corriger. Le problème est que les marques de montres, généralement si tatillonnes dans leur approche mécanique ou si minutieuses dans leur planification industrielle, ont tendance à penser qu’elles peuvent facilement se passer des seuls vrais professionnels de l’esthétique horlogère : les designers de montres ! Un peu comme si les éditeurs de littérature estimaient pouvoir s’exonérer de faire appel à des écrivains. SOS vrais designers horlogers : il y en a de moins en moins, même si les « graphistes » et les imagiers numériques tout sortis d’école se ramassent à la pelle – ne pas confondre, c’est une question d’œil, de talent, mais aussi d’expérience et de culture. Pour cette seconde séquence, voici quelques fautes courantes récemment constatées (par ordre alphabétique de marques, et non de gravité de la faute)…

Un vrai succès organique et spontané, acquis sans acheter le moindre référencement artificiel. Ceci sans infliger la moindre publicité parasite à nos 2 500 abonnés. Si elle reste modeste à l’échelle des réseaux internationaux, cette audience « naturelle » de Business Montres Vision – première chaîne horlogère du web francophone, par son audience et son ambition encyclopédique – est très encourageante et nous remercions nos différents publics de l’aide qu’ils nous apportent ainsi…

Deux manières de lire « La Fabrique de l’innovation », le nouveau livre signé par le professeur Gilles Carel et l’innovateur Elmar Mock (éditions Dunod). Parce qu’il faut le lire ! Soit on déguste l’histoire de la Swatch, ses coulisses, ses vrais héros et ses multiples pères putatifs : là, c’est délicieux ! Soit on se perd dans les détails d’une théorie un peu fumeuse et assez peu pratique de l’innovation, la fameuse « théorie C-K » (Concepts + Connaissances), pas forcément bien mise en scène par l’universitaire Gilles Garel : là, c’est par moment douloureux. Nous, on a choisi de nous laisser guider par Elmar Mock, qui n’a pas eu besoin de la « théorie C-K » pour co-créer la Swatch – mais qui l’a fait ! Une lecture indispensable pour mieux interpréter les nouveaux périls qui menacent l’horlogerie suisse…

Après le « crétin du jour », la pub qui vous conseille de larguer votre montre ! Certes, on peut se défaire de sa montre pour une cause honorable, comme le suggère le Crédit municipal (le nouveau nom du mont-de-piété parisien), mais Jaeger-LeCoultre n’appréciera sans doute pas de voir sa montre sacrifiée pour aménager une chambre de bébé ! Il ne faudrait pas non plus que les montres, qui en prennent déjà plein la figure sur tous les marchés, deviennent le nouveau punching-ball des créatifs publicitaires en panne d’idées…

Depuis des années, les lecteurs de « Business Montres » sont aux premières loges pour suivre, parfois presque en direct, les enchères genevoises pour les montres de collection, les records qui tombent sous le marteau, la guerre pour le podium de tête entre les grandes maisons et l’arrivée sur le marché d’une nouvelle génération de collectionneurs. Nous avons décidé de prendre du champ par rapport à cette actualité : voici pourquoi…

C’était à lire au cours de ces derniers jours dans « Business Montres » – et nulle part ailleurs ! En exclusivité, en avant-première ou en toute originalité, en vrac, en bref ou en grande largeur, en chaire ou en rosse, mais toujours en toute liberté de parole et de pensée ! Un bon sujet de méditation pour tous nos amis amateurs de montres qui fréquentent les médias perroquets spécialistes de l’anesthésie éditoriale : quels autres médias horlogers avaient déjà publié – avant nous – ces révélations, ces informations et ces analyses critiques ?

Qui aurait pu penser, voici deux ans, que la « touche Biver » permettrait de vendre 225 000 francs suisses une Heuer en or de 1972 ? Personne ! Sotheby’s, qui avait estimé ce lot n° 161 entre 10 000 CHF et 20 000 CHF, l’a finalement adjugé à 225 000 CHF au musée TAG Heuer, qui voulait à tout prix cette pièce unique (réf. 1158), offerte et dédicacée par Jack Heuer au pilote Ronnie Peterson en 1972. D’autres pièces TAG Heuer ont surperformé pendant les ventes de ce week-end : la marque reconstruit sa réputation à coups de marteau !

C’est la discordance des temps : une faute – péché mortel ou péché véniel – qu’un peu d’attention ou de résolution horlogère aurait pu corriger. Le problème est que les marques de montres, généralement si tatillonnes dans leur approche mécanique ou si minutieuses dans leur planification industrielle, ont tendance à penser qu’elles peuvent facilement se passer des seuls vrais professionnels de l’esthétique horlogère : les designers de montres ! Un peu comme si les éditeurs de littérature estimaient pouvoir s’exonérer de faire appel à des écrivains. SOS vrais designers horlogers : il y en a de moins en moins, même si les « graphistes » et les imagiers numériques tout juste sortis d’école se ramassent à la pelle – ne pas confondre les deux, c’est une question d’œil, de talent, mais aussi d’expérience et de culture. Voici quelques fautes courantes récemment constatées (par ordre alphabétique de marques, et non de gravité de la faute)…

La sociologie des objets de poignet est passionnante : à bien y réfléchir (mais qui le fait dans les états-majors horlogers ?), on ne discerne plus aujourd’hui que d’excellentes raisons pour conclure à la domination historique – inéluctable et sans doute irrémédiable – des montres connectées sur les montres déconnectées. Examinons quelques-uns de ces arguments, dont on remarquera qu’ils ne sont jamais qu’un retour de balancier après le gonflement d’une bulle horlogère qui aura sans doute été le chant du cygne de l’âge d’or des montres-bracelets mécaniques…