Alors que le printemps s’installe, même si les statistiques horlogères restent au cœur de l’hiver, les dix coups de projecteur mensuels de notre Baromontres exclusif, le seul indicateur météorologique de l’industrie des montres. Histoire de détecter à temps les poches de beau temps, les dépressions qui se creusent, les vents qui se lèvent et les évolutions du climat horloger…

C’était publié au cours de ces derniers jours dans « Business Montres » – et nulle part ailleurs ! En exclusivité, en avant-première ou en toute originalité, en vrac, en bref ou en grande largeur, en chaire ou en rosse, mais toujours en toute liberté de parole et de pensée ! Un bon sujet de méditation pour tous nos amis amateurs de montres qui fréquentent les médias perroquets spécialistes de l’anesthésie éditoriale : quels autres médias horlogers avaient déjà publié – avant nous – ces révélations, ces informations et ces analyses critiques ?

Le langage des mains est un grand classique du « vocabulaire » opérationnel pour les forces spéciales du monde entier. Si les SWAT américains (Special Weapons and Tactics) ont le leur et si le GIGN a développé une grammaire gestuelle particulière (« Gestes techniques professionnels en intervention : GTPI dans le jargon, les gestes opérationnels propres aux opérations horlogères sont beaucoup moins connus de la communauté des amateurs et des professionnels de la montre. En mode crise ou en mode survie, donnez-vous les moyens de survivre !

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Les nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt. Des montres vues du côté des marques, commentées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept montres cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : De Bethune, Fabergé, Girard-Perregaux, Hysek, IWC, MB&F et Parmigiani…

Cartier est une des marques de joaillerie qui maîtrisent le mieux leur storytelling, avec des mini-comédies parfaitement mises en scène, qu’on y parle de fiançailles romantiques, d’ascenseurs pour les amoureux ou de panthères oniriques. On ne s’ennuie jamais dans ces saynettes romantiques, qui témoignent d’une certaine élégance française, mais on regrettera que la même créativité ne se manifeste pas dans la promotion des montres Cartier…

Mais aussi une élégante du soir qui ne lésine pas sur les cristaux, une petite Française qui craque pour les coquillages et une puce qui se cache sous le soleil et sous la Lune... Ci-dessous : un style créatif de nouvelle horlogerie suisse, mais à des prix accessibles d’avant la bulle des montres de luxe...

On pourrait vous parler des malfrats libano-colombiens et des « infiltrés » américains qui les manipulent, des nouveaux mystères de l’Ouest, de l’honneur perdu des journalistes horlogers, des tweets chics de Catherine Deneuve, des Romands qui sont surconnectés et de l’inscription trouvée sur la tombe du marketeur inconnu : l’actualité des montres est une potion magique que « Business Montres » – le seul quotidien des montres de cette planète – vous distribue sans compter, en toute indépendance et sans la moindre publicité…

Sotheby’s proposera bientôt (vente du 14 mai, à Genève) une exceptionnelle pendule en forme de cage à oiseaux musicale, avec des automates non moins exceptionnels : deux oiseaux chanteurs et un papillon. Une pièce qui illustre l’excellence des ateliers mécaniques et décoratifs suisses des années 1825-1830. Osvaldo Patrizzi mène l’enquête, comme toujours en toute liberté…

Comment repenser les circuits de commercialisation des montres, qui ne sont plus en phase avec les nouvelles habitudes des consommateurs ? Comment lutter contre ce « marché gris » qui gangrène la distribution des montres ? Fidèles à leur démarche rupturiste, les mystérieux animateurs du projet Goldgena visent la « puissance communautaire » et dans les nouvelles technologies pour trouver un équilibre dans la vente au client final…

L’actualité horlogère vue par « Business Montres », comme toutes les semaines, le samedi midi sur France Bleu Besançon : cette chronique « Les 24 minutes du temps » reste à ce jour la seule tribune hebdomadaire de l’horlogerie de tout le paysage audiovisuel francophone (France, Belgique et même Suisse, sans parler du Canada et d’ailleurs). Au programme de cette chronique horlogère diffusée le 23 avril, qui commence à la minute 08:00 du lecteur ci-dessous (début de l’émission à 03:45)... Au programme de cette semaine : une pluie de mauvaises résultats pour l’horlogerie, qui ne rit même plus jaune après de triomphants trop souvent teintés d’arrogance. Le principe de réalité a fini par triompher : il était temps…

Il y a un an cette semaine (24 avril), Apple annonçait officiellement la commercialisation de son Apple Watch, première montre connectée de la marque à la pomme, initialement annoncée comme iWatch et remballée sous ce nom pour cause de propriété intellectuelle douteuse. Après un an de présence sur le marché, les montres connectées d’Apple ont-elles réussi leur percée ? Après un an de commercialisation de cette Apple Watch, où en est le rapport de forces avec les horlogers suisses ? Un point rapide sur la question…

En levant 23 millions de francs suisses pour consolider le développement de son pôle « fluidique », Patrick Berdoz nous rappelait qu’il était tout sauf un rêveur idéaliste et un bricoleur de start-up. Le nouveau scénario de ce cinémascope hydro-mécanique s’annonce hollywoodien, avec un jeune premier (Vincent Perriard) sous les projecteurs, un metteur en scène derrière la caméra (Grégory Dourde) et un producteur qui sait compter (Patrick Berdoz et son conseil d’administration)…

Questions subsidiaires : ce désastre est-il remédiable ? Si oui, quand et comment, alors que la conjuration des facteurs négatifs se transforme en une espèce de pompe refoulante où les montres invendues hier pourrissent le marché des pièces à vendre demain ? Comment reprendre la main, sinon en reformatant tout le logiciel de l’horlogerie et en repensant la chaîne de création de valeur d’une industrie anesthésiée par des années de profits trop faciles sans pression concurrentielle dangereuse ?

C’était publié au cours de ces derniers jours dans « Business Montres » – et nulle part ailleurs ! En exclusivité, en avant-première ou en toute originalité, en vrac, en bref ou en grande largeur, en chaire ou en rosse, mais toujours en toute liberté de parole et de pensée ! Un bon sujet de méditation pour tous nos amis amateurs de montres qui fréquentent les médias perroquets spécialistes de l’anesthésie éditoriale : quels autres médias horlogers avaient déjà publié – avant nous – ces révélations, ces informations et ces analyses critiques ?