C’est toujours la même chose tous les étés : pendant les « vacances horlogères », qui ankylosent pour deux mois la logistique de production et de distribution des montres, le mercato continue (qui rachète quoi ?) et les fauteuils commencent à valser (qui va où ?). Heureusement, il y a aussi quelques signaux faibles très positifs…

En exclusivité estivale pour « Business Montres », le grand test culturel de l’été, d’après un célèbre jeu de questions-réponses adapté à l’univers des montres par la Fondation de la Haute Horlogerie (FHH). Chaque jour, pendant les vacances horlogères, six questions portant sur différents domaines (technique, histoire, collection, marque, décoration, matière). Les (bonnes) réponses seront données dans l’épisode suivant, mais on ne ramassera pas les copies en fin d’été : à chacun de méditer en conscience sur son génie comme sur sa nullité…

Comme les civilisations dont parlait Paul Valéry dans sa « Première lettre » de « La crise de l’esprit » (1919) et pour le paraphraser, « nous autres [marques de montres], nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Depuis le tournant du troisième millénaire, disons une bonne vingtaine d’années (1996-2016), une bonne centaine de nouvelles marques ont disparu ou sont fantômisées. Méditons ensemble dans ce cimetière des éléphants, qui est aussi le bûcher de nos vanités horlogères et de nos illusions économiques.

Vacances horlogères ou pas, il continue à se passer des choses intéressantes sur le front de l’horlogerie et dans la périphérie des objets du temps. Pour ceux qui avaient le nez à la fenêtre ou qui étaient déjà en vacances au cours de ces deux dernières semaines, il ne fallait pas manquer les informations suivantes…

Les mécaniques du temps n’en finissent pas de nous émerveiller : c’est encore plus vrai avec cette horloge précise à la seconde près, mais qui n’accorde que cinquante-sept secondes à la durée chaque minute qui passe. Comme toujours dans cette série « Rock’N’Horl » (plus de 150 épisodes, à retrouver dans nos archives), nous restons à la périphérie créative et imaginative des objets du temps, avec des concepts et des propositions qui ne sont pas nées dans les bureaux d’étude de l’industrie horlogère, mais qui n’en sont pas moins stimulants sur le plan intellectuel…

Ce survol de 250 ans de chronométrage sportif (1731-2001) été publiée par « L'Equipe Magazine» (France) en novembre 2000, dans le supplément horloger qui avait été mis en place et édité par Grégory Pons (« Business Montres » n'existait pas encore). Les connaissances ont progressé depuis cette parution : en 2012, on n'écrirait plus cette page dans les mêmes termes et les connaissances historiques ont évolué (on sait, par exemple, que la mise au point du premier chronographe revient à Louis Moinet) au moins autant que les techniques de chronométrage – sachant que c'est aujourd'hui l'exploitation des données annexes au temps (TSR : Time, Scoring, Results) qui crée le spectacle sportif, et non plus la seule performance chronographique...

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions graphiques (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une deuxième tranche de belles affiches horlogères…

Les nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt. Des montres vues du côté des marques, commentées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept montres cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Baume & Mercier, De Bethune, Girard-Perregaux, Hublot, Longines, Michel Herbelin et Valbray…

Dixième et dernière séquence de notre première exploration panoramique des objets du temps dans l’univers graphique des « comics » et des « pulps » américains de l’après-guerre. Toujours des super-héros et après les coucous, les pendules, les sabliers ou les aiguilles, une nouvelle série de cadrans et de montres, qui sont, pour les dessinateurs de l’âge d’or : autant de portes ouvertes sur les grands mystères du temps. Originale et visuellement très forte, une telle compilation n’avait encore jamais été tentée dans les médias horlogers (il est vrai qu’il n’y a pas de publicités, ni d’annonceurs à la clé)…

Mais aussi la montre qu’on devrait livrer avec une carte d’étudiant, la pratique du basculement géométrique chez les New-Yorkais et les futures médailles olympiques des horlogers suisses… Image ci-dessous : La Classima de Baume & Mercier sera forcément un des accessoires nécessaires pour toute rentrée universitaire un peu studieuse…

Comme les civilisations dont parlait Paul Valéry dans sa « Première lettre » de « La crise de l’esprit » (1919) et pour le paraphraser, « nous autres [marques de montres], nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Depuis le tournant du troisième millénaire, disons une bonne vingtaine d’années (1996-2016), une bonne centaine de nouvelles marques ont disparu ou sont fantômisées. Méditons ensemble dans ce cimetière des éléphants, qui est aussi le bûcher de nos vanités horlogères et de nos illusions économiques.

En exclusivité estivale pour « Business Montres », le grand test culturel de l’été, d’après un célèbre jeu de questions-réponses adapté à l’univers des montres par la Fondation de la Haute Horlogerie (FHH). Chaque jour, pendant les vacances horlogères, six questions portant sur différents domaines (technique, histoire, collection, marque, décoration, matière). Les (bonnes) réponses seront données dans l’épisode suivant, mais on ne ramassera pas les copies en fin d’été : à chacun de méditer en conscience sur son génie comme sur sa nullité…

En exclusivité estivale pour « Business Montres », le grand test culturel de l’été, d’après un célèbre jeu de questions-réponses adapté à l’univers des montres par la Fondation de la Haute Horlogerie (FHH). Chaque jour, pendant les vacances horlogères, six questions portant sur différents domaines (technique, histoire, collection, marque, décoration, matière). Les (bonnes) réponses seront données dans l’épisode suivant, mais on ne ramassera pas les copies en fin d’été : à chacun de méditer en conscience sur son génie comme sur sa nullité…

Comme les civilisations dont parlait Paul Valéry dans sa « Première lettre » de « La crise de l’esprit » (1919) et pour le paraphraser, « nous autres [marques de montres], nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Depuis le tournant du troisième millénaire, disons une bonne vingtaine d’années (1996-2016), une bonne centaine de nouvelles marques ont disparu ou sont fantômisées. Méditons ensemble dans ce cimetière des éléphants, qui est aussi le bûcher de nos vanités horlogères et de nos illusions économiques.

Combien de « grandes » marques horlogères résisteraient aujourd’hui à un « stress test » comparable à ceux qu’on vient de pratiquer sur les banques européennes ? Une ou deux poignées, au sens littéral du terme. Pour les banques européennes, tout va bien, mais c’est cosmétique : si la vérité de leur gangrène infectieuse se savait, le « bank run » – « Rendez-moi mon argent ! » – emporterait tout. Le jour où les amateurs de montres réaliseront que les marques sont vermoulues et que le roi horloger est nu, il sera probablement trop tard pour leurs illusions patrimoniales et leurs ambitions ostentatoires. Too big to fail ? Il suffit d’y croire…