On adore les bonnes surprises, mais elles risquent d’être rares cette année. Nous parlons des vraies surprises, celles que le CEO sort de sa poche à dernière seconde : c’est toujours dans ces poches – et non dans les vitrines – que se trouvent les pièces marquantes de la saison !

C’était cette semaine dans « Business Montres » – et nulle part ailleurs ! En avant-première ou en toute originalité, en vrac, en bref ou en grande largeur, en chaire ou en rosse, mais toujours en toute liberté de parole et de pensée ! Un bon sujet de méditation pour tous nos amis amateurs de montres qui fréquentent les médias perroquets spécialistes de l’anesthésie éditoriale : quels autres médias horlogers avaient déjà publié – avant nous – ces révélations, ces informations et ces analyses critiques ?

Ce serait dommage de ne pas en parler, même si on est actuellement un peu assourdis par les coups de marteau et le klaxon des chariots élévateurs dans les halles de Baselworld. Ce serait dommage de ne pas se poser des questions sur le temps, des questions sur l’avenir de la joaillerie de poignet connectée, des questions sur la résonance laminaire ou des questions sur les deux axes qui sonnent les minutes. Plus tout le reste…

Impossible de tout dire tout de suite, mais on peut vous jurer qu’il y aura beaucoup à dire la semaine prochaine à propos de cette montre Monsieur et de son « calibre 1 » manufacturé pour l’occasion. « Business Montres » a déjà parlé de cette nouveauté Chanel de l’année : une montre masculine (une vraie, pour une fois) qui relève de la belle horlogerie mécanique. On commence à en savoir un peu plus sur ce qui s’annonce comme une des pièces maîtresses de Baselworld 2016 : il y a même une seconde bombe dans cette bombe à fragmentation ! Jouons un peu les artificiers pour déminer le terrain…

Les nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt. Des montres vues du côté des marques, commentées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept montres cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Enicar, Gucci, MCT, Patek Philippe, Saint Honoré, Urban Jürgensen et Voutilainen…

Celui-là, il ne faut pas le perdre de vue ! Après avoir patiemment marqué à la culotte, puis doublé Swatch en 2012, le créateur d’Ice-Watch a payé ses efforts dans la montée du col suivant au point de se mettre dans le rouge en 2014. Jean-Pierre Lutgen a profité de la descente pour refaire ses forces, bien se replacer sur la selle et pour récupérer, avant de terminer 2015 en beauté – profits à la clé. Il est prêt pour une nouvelle échappée, que sa collection 2016 et la jolie promotion qui l’accompagne annonce triomphale. Coup d’œil indiscret sur sa feuille de route…

Dans quelques jours, ruée sur les portillons à l’entrée des grandes halles de Baselworld. Pour tout le monde, c’est le rendez-vous à ne pas manquer, mais, pour les uns, cette forteresse de béton est un « bullshit castle », quand, pour d’autres, c’est le « palais des illusions ». Ce sera encore plus vrai cette année ! Reste à savoir si Baselworld est bien ce qu’on en dit. Que de bêtises et de désillusions à ce sujet : une revue rapide des sept idées reçues les plus courantes – et les plus fausses…

Mais aussi un régulateur en apesanteur, un blindage en céramique transparente digne d’un drone de combat et une séparation en douceur des heures, des minutes et des secondes... Image ci-dessous : Une élégante contemporaine qui se pique de passer le temps pour préparer la révolution dans un Versailles onirique…

Vous ne vous vous en doutiez pas, mais le célébrissime Manneken Piss de Bruxelles – le bambin qui pisse joyeusement à la face des passants – est une allégorie frondeuse de l’identité Swatch. C’est le directeur artistique de la marque qui l’explique.

Les « grandes marques » sont toujours aux abonnés absents pour les informations pré-Baselworld, ce qui libère des espaces éditoriaux pour les marques indépendantes et les créateurs avides de rupture. Là, il faut avouer que cette édition de Baselworld 2016 commence à prendre tournure et qu’on a toutes les chances de s’amuser, dans toutes les halles, à tous les prix et dans tous les styles. Dégustons ensemble quelques amuse-bouche de belle apparence…

Demandons-nous pourquoi, soudain, on parle beaucoup moins des montres connectées, alors qu’il s’en vend beaucoup plus. On pourrait faire le constat symétriquement inverse pour les montres traditionnelles, dont on parlera d’autant plus à Baselworld qu’il s’en vendra d’autant moins hors des halles de Baselworld. La vie est mal faite…

Récemment offerte au Musée international d’horlogerie (La Chaux-de-Fonds), mais achetée lors de la dispersion de la collection de Jean-Claude Sabrier, une montre de poche automatique confirme intégralement qu’il ne pouvait s’agir d’une montre attribuable à « Abraham Louis Perrelet » – ce dont Jean-Claude Sabrier avait parfaitement conscience, mais qu’il s’obstinait à nier, dans un entêtement d’« expert » vieillissant démenti par les faits. C’est à l’historien et horloger Joseph Flores que l’acheteur de la montre a confié le soin d’étudier cette montre « historique ». Les conclusions de Joseph Flores n’étonneront pas les lecteurs de « Business Montres », éclairés depuis longtemps sur ce qui revient à Hubert Sarton dans l’« invention » vers 1780 d’un mouvement à rotor capable de remonter automatiquement une montre de poche…

Avant de lire l'article, prenez le temps de regarder cette vidéo, réalisée en interne par (et pour) le groupe Total pour sensibiliser le personnel de la maison aux changements structurels dans les médias. Tous les professionnels doivent évoluer. Ou pas... ▶▶▶ VERY PRESS TRIP Il faudrait peut-être songer à repenser les métiers de la presse horlogère et des …

Autant prendre connaissance des propositions de Dominique Renaud avant d’en faire la critique. En publiant l’intégralité des pièces disponibles, « Business Montres » ouvre à chacun la possibilité de faire sa propre idée sur ce « résonateur à couteau » que nous pressentons révolutionnaire pour les beaux-arts de la mécanique horlogère. Commençons par donner la parole à l’« artiste », en textes et en images, ainsi qu’en vidéo. Maintenant, contestataires de tous les pays, unissez-vous !

(sur l’air de « Il est cinq heures, Paris s’éveille ») ••• Les Louboutin sont astiquées, les filles ont déjà mal aux pieds. Les cravates sont dénouées, les assistants sont assistés. Les CEO sont déprimés, les commerciaux sont épuisés. Les moquettes neuves sont bien posées, les coups de marteau sont arrêtés. Le champagne est mis au frais, les chocolats sont au carré. Il est neuf heures, Baselworld s’éveille. Il est neuf heures, je n’ai plus sommeil…